Cet événement haut en couleur, organisé jeudi soir à Panama City, est l'aboutissement d'un projet de coopération initié en décembre dernier par la styliste marocaine, l'ambassadrice du Panama à Rabat et l'ambassade du Royaume au Panama, avec pour objectif d'initier un dialogue interculturel entre les artisans panaméens et marocains à travers le voyage de la styliste marocaine au Panama à la rencontre de femmes autochtones afin d'explorer leur savoir faire et les associer à son projet.
Ce dialogue interculturel a été couronné par la confection de robes de haute couture avec des empreintes purement marocaine ou des touches inspirées de la culture panaméenne lors du séjour de la créatrice marocaine dans ce pays d'Amérique centrale.
Les passionnés de la mode ont pu ainsi découvrir une fusion réussie entre les arts authentiques de la broderie et les derniers cris de la mode tout au long de ce défilé, organisé au site historique et archéologique "Panama Viejo", attiré par les sons et les rythmes de la musique marocaine et les saveurs de l'art culinaire du Royaume.
Les 300 personnalités présentes à cette cérémonie, dont des membres du corps diplomatique accrédités au Panama et des responsables gouvernementaux, ainsi que l'ambassadrice du Panama au Maroc, Gloria Young, n'ont pas caché leur admiration pour les créations présentées et cette combinaison harmonieuse entre l'authenticité de la broderie marocaine et des styles modernes.
S'exprimant à cette occasion, l'ambassadrice du Royaume au Panama, Oumama Aouad, a souligné que cet événement, le premier du genre en Amérique Latine, est le fruit d'un projet original et inédit auquel la styliste marocaine a adhéré pour présenter son art de haute couture et pour célébrer un échange interculturel entre les artisans de la broderie des deux pays.
Cette manifestation, qui s'est tenue dans ce grand site archéologique du Panama, reflète un excellent dialogue interculturel entre artisans marocains et panaméens, a relevé Mme Aouad, mettant en exergue le rôle majeur de la diplomatie culturelle dans l'instauration de passerelles de dialogue et d'échange entre les peuples et les cultures.
La diplomate marocaine s'est félicitée du talent des artisans marocains et panaméens qui ont su conserver au fil des siècles ce patrimoine de la broderie et des métiers de la couture, soulignant que Fadila El Gadi, grâce à son identité et sa culture enracinées dans le Sahara marocain, concrétise à travers ses oeuvres l'héritage africain partagé par le Maroc et le Panama.
Pour sa part, la styliste marocaine a indiqué dans une déclaration à la MAP que ce défilé de mode est une occasion pour prévaloir la diversité et la richesse de l'artisanat marocain et panaméen, à travers une collection maroco-panamėenne reflétant un dialogue entre l'art de la broderie des deux pays et traduisant l'authenticité de cet art marocain.
"Il est impressionnant de constater à travers le monde ce dont l'être humain est capable de confectionner par ses mains en terme de produit typique. La main humaine est sans limite à cet égard", a confié la créatrice marocaine.
Plus de 50 modèles pour hommes et femmes ont été présentés lors de ce défilé, qui se veut un voyage à la croisée des chemins entre deux civilisations aux patrimoines extrêmement riches.
L'objectif est "de contribuer à la protection, à l'évaluation et à la promotion du patrimoine culturel développé par les artisans femmes dans les deux pays".
En décembre dernier, elle avait effectué une visite dans la région et est allée à la rencontre des artisans de plusieurs groupes ethniques indigènes au Panama. Elle a ainsi pu découvrir le travail et la culture des communautés de Soloy, Arimae et Nargana.
Un voyage à la suite duquel deux artisans panaméens, Helena et Rosa, ont eu l'opportunité de séjourner un mois au Maroc. Ils ont été accueillis dans les ateliers de Salé où ils ont pu former des artisans marocains à l'art de la broderie panaméenne.
Etant une styliste mondiale et une "marque déposée" dans le monde de la haute couture à la faveur de sa fusion réussie entre les arts authentiques de broderie et les derniers cris de la mode, Mme El Gadi présente ses oeuvres dans les grandes capitales de la mode et dans ses boutiques au Maroc et à l'étranger. Elle a eu, il y a plus d’un an, l'idée originale de lancer une école des arts de la broderie et des métiers de la couture à Salé, ouverte gracieusement aux enfants issues de milieux modestes, réussissant ainsi un double pari : contribuer à sauver la jeunesse de la pauvreté et de la délinquance, et conserver un savoir-faire et un patrimoine culturel ancestral.
Ce dialogue interculturel a été couronné par la confection de robes de haute couture avec des empreintes purement marocaine ou des touches inspirées de la culture panaméenne lors du séjour de la créatrice marocaine dans ce pays d'Amérique centrale.
Les passionnés de la mode ont pu ainsi découvrir une fusion réussie entre les arts authentiques de la broderie et les derniers cris de la mode tout au long de ce défilé, organisé au site historique et archéologique "Panama Viejo", attiré par les sons et les rythmes de la musique marocaine et les saveurs de l'art culinaire du Royaume.
Les 300 personnalités présentes à cette cérémonie, dont des membres du corps diplomatique accrédités au Panama et des responsables gouvernementaux, ainsi que l'ambassadrice du Panama au Maroc, Gloria Young, n'ont pas caché leur admiration pour les créations présentées et cette combinaison harmonieuse entre l'authenticité de la broderie marocaine et des styles modernes.
S'exprimant à cette occasion, l'ambassadrice du Royaume au Panama, Oumama Aouad, a souligné que cet événement, le premier du genre en Amérique Latine, est le fruit d'un projet original et inédit auquel la styliste marocaine a adhéré pour présenter son art de haute couture et pour célébrer un échange interculturel entre les artisans de la broderie des deux pays.
Cette manifestation, qui s'est tenue dans ce grand site archéologique du Panama, reflète un excellent dialogue interculturel entre artisans marocains et panaméens, a relevé Mme Aouad, mettant en exergue le rôle majeur de la diplomatie culturelle dans l'instauration de passerelles de dialogue et d'échange entre les peuples et les cultures.
La diplomate marocaine s'est félicitée du talent des artisans marocains et panaméens qui ont su conserver au fil des siècles ce patrimoine de la broderie et des métiers de la couture, soulignant que Fadila El Gadi, grâce à son identité et sa culture enracinées dans le Sahara marocain, concrétise à travers ses oeuvres l'héritage africain partagé par le Maroc et le Panama.
Pour sa part, la styliste marocaine a indiqué dans une déclaration à la MAP que ce défilé de mode est une occasion pour prévaloir la diversité et la richesse de l'artisanat marocain et panaméen, à travers une collection maroco-panamėenne reflétant un dialogue entre l'art de la broderie des deux pays et traduisant l'authenticité de cet art marocain.
"Il est impressionnant de constater à travers le monde ce dont l'être humain est capable de confectionner par ses mains en terme de produit typique. La main humaine est sans limite à cet égard", a confié la créatrice marocaine.
Plus de 50 modèles pour hommes et femmes ont été présentés lors de ce défilé, qui se veut un voyage à la croisée des chemins entre deux civilisations aux patrimoines extrêmement riches.
L'objectif est "de contribuer à la protection, à l'évaluation et à la promotion du patrimoine culturel développé par les artisans femmes dans les deux pays".
En décembre dernier, elle avait effectué une visite dans la région et est allée à la rencontre des artisans de plusieurs groupes ethniques indigènes au Panama. Elle a ainsi pu découvrir le travail et la culture des communautés de Soloy, Arimae et Nargana.
Un voyage à la suite duquel deux artisans panaméens, Helena et Rosa, ont eu l'opportunité de séjourner un mois au Maroc. Ils ont été accueillis dans les ateliers de Salé où ils ont pu former des artisans marocains à l'art de la broderie panaméenne.
Etant une styliste mondiale et une "marque déposée" dans le monde de la haute couture à la faveur de sa fusion réussie entre les arts authentiques de broderie et les derniers cris de la mode, Mme El Gadi présente ses oeuvres dans les grandes capitales de la mode et dans ses boutiques au Maroc et à l'étranger. Elle a eu, il y a plus d’un an, l'idée originale de lancer une école des arts de la broderie et des métiers de la couture à Salé, ouverte gracieusement aux enfants issues de milieux modestes, réussissant ainsi un double pari : contribuer à sauver la jeunesse de la pauvreté et de la délinquance, et conserver un savoir-faire et un patrimoine culturel ancestral.