Christian Lacroix
Pour la collection automne-hiver 2009-2010 de la maison Lacroix, griffe emblématique de la couture française, le nombre de modèles présentés sera cependant réduit de moitié.
Fini également les défilés de plus de 900 personnes. Seuls quelque 280 invités seront réunis dans une salle des Arts déco, mise à disposition par le musée, pour applaudir mardi la collection.
Créée il y a 22 ans par le couturier arlésien avec le soutien du numéro un mondial du luxe LVMH, puis vendue en 2005 au groupe américain Falic spécialisé dans le duty-free, la griffe, victime de la crise financière et de problèmes de gestion, s'est déclarée en cessation de paiement fin mai.
Placée peu après en redressement judicaire avec une période d'observation de six mois, l'entreprise (125 salariés) a enregistré l'an dernier 10 millions d'euros de pertes pour un chiffre d'affaires de 30 millions.
Habitué des défilés spectaculaires, Christian Dior recevra cette fois-ci dans ses salons de l'avenue Montaigne, comme les maisons de couture autrefois. Les deux défilés organisés lundi devraient accueillir au total sensiblement le même nombre d'invités que la saison précédente, selon la griffe.
La maison s'est refusée à tout commentaire sur les raisons de cette décision.
Pour le président de la Fédération de la couture, Didier Grumbach, ce repli n'est pas forcément dicté par des considérations budgétaires. Dans le contexte actuel de crise économique qui touche également le luxe, "faire des défilés immenses, des spectacles" serait "mal reçu", a-t-il déclaré.
Défiler chez soi "est aussi une façon de regarder la couture. Il y a des collections qui se prêtent au spectacle et d'autres qu'il faut regarder de près", a-t-il ajouté.
Chanel renoue au contraire mardi avec le Grand Palais, après un intermède en janvier dernier dans une salle plus petite près de son siège historique, rue Cambon (Ie). Son directeur artistique Karl Lagerfeld a troqué la matinée pour un horaire nocturne (21H) plus adapté à la scénographie et au décor prévus, selon une porte-parole.
Aucun grand nom ne manque à l'appel: Givenchy et Armani défilent mardi, Jean Paul Gaultier et Valentino mercredi.
Près d'une dizaine de maisons "invitées" confronteront à nouveau leur vision de l'hiver à celle des griffes plus connues, notamment Alexis Mabille, Gustavo Lins, la maison Lefranc-Ferrant.
Deux maisons, Rabih Kayrouz et Alexandre Matthieu, font leur entrée au calendrier.
Le Libanais Rabih Kayrouz, ancien élève de l'école de la Chambre syndicale de la couture parisienne, a fait ses classes notamment chez Dior et Chanel. Etabli à Beyrouth, il vient d'ouvrir un show-room à Paris où il présentera sa collection.
La griffe française Alexandre Matthieu a été créée il y a près de dix ans par Alexandre Morgado et Matthieu Bureau, qui se sont rencontrés pendant leurs études de stylisme à Paris.
Comme la saison précédente, plusieurs petites maisons passent leur tour. "On n'insiste pas, pendant la crise" pour qu'elles défilent, souligne M. Grumbach.
En marge du programme officiel, une quinzaine de créateurs présenteront leur travail, parmi lesquels les Français Julien Fournié et Eymeric François et les Libanais Georges Chakra et Georges Hobeika.
Fini également les défilés de plus de 900 personnes. Seuls quelque 280 invités seront réunis dans une salle des Arts déco, mise à disposition par le musée, pour applaudir mardi la collection.
Créée il y a 22 ans par le couturier arlésien avec le soutien du numéro un mondial du luxe LVMH, puis vendue en 2005 au groupe américain Falic spécialisé dans le duty-free, la griffe, victime de la crise financière et de problèmes de gestion, s'est déclarée en cessation de paiement fin mai.
Placée peu après en redressement judicaire avec une période d'observation de six mois, l'entreprise (125 salariés) a enregistré l'an dernier 10 millions d'euros de pertes pour un chiffre d'affaires de 30 millions.
Habitué des défilés spectaculaires, Christian Dior recevra cette fois-ci dans ses salons de l'avenue Montaigne, comme les maisons de couture autrefois. Les deux défilés organisés lundi devraient accueillir au total sensiblement le même nombre d'invités que la saison précédente, selon la griffe.
La maison s'est refusée à tout commentaire sur les raisons de cette décision.
Pour le président de la Fédération de la couture, Didier Grumbach, ce repli n'est pas forcément dicté par des considérations budgétaires. Dans le contexte actuel de crise économique qui touche également le luxe, "faire des défilés immenses, des spectacles" serait "mal reçu", a-t-il déclaré.
Défiler chez soi "est aussi une façon de regarder la couture. Il y a des collections qui se prêtent au spectacle et d'autres qu'il faut regarder de près", a-t-il ajouté.
Chanel renoue au contraire mardi avec le Grand Palais, après un intermède en janvier dernier dans une salle plus petite près de son siège historique, rue Cambon (Ie). Son directeur artistique Karl Lagerfeld a troqué la matinée pour un horaire nocturne (21H) plus adapté à la scénographie et au décor prévus, selon une porte-parole.
Aucun grand nom ne manque à l'appel: Givenchy et Armani défilent mardi, Jean Paul Gaultier et Valentino mercredi.
Près d'une dizaine de maisons "invitées" confronteront à nouveau leur vision de l'hiver à celle des griffes plus connues, notamment Alexis Mabille, Gustavo Lins, la maison Lefranc-Ferrant.
Deux maisons, Rabih Kayrouz et Alexandre Matthieu, font leur entrée au calendrier.
Le Libanais Rabih Kayrouz, ancien élève de l'école de la Chambre syndicale de la couture parisienne, a fait ses classes notamment chez Dior et Chanel. Etabli à Beyrouth, il vient d'ouvrir un show-room à Paris où il présentera sa collection.
La griffe française Alexandre Matthieu a été créée il y a près de dix ans par Alexandre Morgado et Matthieu Bureau, qui se sont rencontrés pendant leurs études de stylisme à Paris.
Comme la saison précédente, plusieurs petites maisons passent leur tour. "On n'insiste pas, pendant la crise" pour qu'elles défilent, souligne M. Grumbach.
En marge du programme officiel, une quinzaine de créateurs présenteront leur travail, parmi lesquels les Français Julien Fournié et Eymeric François et les Libanais Georges Chakra et Georges Hobeika.