Avec 812 entrées pour 10 copies sur Paris-périphérie pour sa première journée d'exploitation, le film réalise, selon Ciné-Chiffres, le 24è score des films à l'affiche.
Pas facile pour un écrivain de passer à la réalisation! Le film de Houellebecq, adapté de son roman paru en 2005, était d'autant plus attendu qu'il lui a fallu près de quatre ans pour en venir à bout.
Déjà étrillé par la presse internationale lors de sa présentation mi-août au festival de Locarno (Suisse), il fait cette fois la quasi-unanimité contre lui. "A voir +La possibilité d'une île+, son premier film, il est facile de deviner que Michel Houellebecq n'est pas un cinéaste", écrit l'hebdomadaire L'Express, pour qui "il y a même des claques qui se perdent".
Pour le quotidien Le Monde, "Houellebecq échoue à adapter son roman" : "Les plus indulgents parleront d'un Ovni, les plus prosaïques d'un navet", à propos de ce "défilé d'images sans vie, montées sans rythme, sans rien".
Libération voit dans le film une "autoadaptation plus ou moins involontairement comique" du roman.
Passé le premier plan, "la suite se révèle rapidement ennuyeuse à périr tout en restant indéniablement singulière, ce qui fait qu'on s'emmerde de diverses façons", note le quotidien.
"Possibilité du nul", "Impossibilité d'un film", les critiques s'amusent avec le titre de cette histoire de gourou en quête d'éternité. "Sur l'écran, l'éternité semble très longue, même si elle ne dure qu'une heure vingt-cinq", écrit Le Figaro qui "plaint les ouvreuses" qui verront le film plusieurs fois.
Michel Houellebecq n'a accordé que de rares interviewes pour la sortie de son film. Il peut quand même compter sur la solidarité de quelques confrères écrivains, peut-être tentés eux-mêmes par la réalisation.
"J'ai bien aimé... C'est un Ovni!", "pas formaté. Atmosphérique et étrange", déclare le romancier et critique Frédéric Beigbeder, qui s'est entretenu avec l'écrivain pour le magazine "GQ". Seul de la presse française, son collègue Patrick Besson y voit "une expérience réussie" dans l'heddomadaire VSD. "C'est un premier film. Un premier film d'écrivain. Donc une expérience", résume-t-il.
Pas facile pour un écrivain de passer à la réalisation! Le film de Houellebecq, adapté de son roman paru en 2005, était d'autant plus attendu qu'il lui a fallu près de quatre ans pour en venir à bout.
Déjà étrillé par la presse internationale lors de sa présentation mi-août au festival de Locarno (Suisse), il fait cette fois la quasi-unanimité contre lui. "A voir +La possibilité d'une île+, son premier film, il est facile de deviner que Michel Houellebecq n'est pas un cinéaste", écrit l'hebdomadaire L'Express, pour qui "il y a même des claques qui se perdent".
Pour le quotidien Le Monde, "Houellebecq échoue à adapter son roman" : "Les plus indulgents parleront d'un Ovni, les plus prosaïques d'un navet", à propos de ce "défilé d'images sans vie, montées sans rythme, sans rien".
Libération voit dans le film une "autoadaptation plus ou moins involontairement comique" du roman.
Passé le premier plan, "la suite se révèle rapidement ennuyeuse à périr tout en restant indéniablement singulière, ce qui fait qu'on s'emmerde de diverses façons", note le quotidien.
"Possibilité du nul", "Impossibilité d'un film", les critiques s'amusent avec le titre de cette histoire de gourou en quête d'éternité. "Sur l'écran, l'éternité semble très longue, même si elle ne dure qu'une heure vingt-cinq", écrit Le Figaro qui "plaint les ouvreuses" qui verront le film plusieurs fois.
Michel Houellebecq n'a accordé que de rares interviewes pour la sortie de son film. Il peut quand même compter sur la solidarité de quelques confrères écrivains, peut-être tentés eux-mêmes par la réalisation.
"J'ai bien aimé... C'est un Ovni!", "pas formaté. Atmosphérique et étrange", déclare le romancier et critique Frédéric Beigbeder, qui s'est entretenu avec l'écrivain pour le magazine "GQ". Seul de la presse française, son collègue Patrick Besson y voit "une expérience réussie" dans l'heddomadaire VSD. "C'est un premier film. Un premier film d'écrivain. Donc une expérience", résume-t-il.