Mohammed Ghannouchi
M. Ghannouchi, qui avait pris les rênes d'un gouvernement de transition à la suite de la chute le 14 janvier du président Ben Ali, a annoncé son retrait après 48 heures de violences à Tunis qui ont fait cinq morts. Il a été remplacé par l'ancien ministre Béji Caïd Essebsi.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton a souhaité que le nouveau gouvernement conduise une "transition rapide et en douceur".
En Libye, au 13e jour d'un soulèvement sans précédent, les dirigeants de la contestation ont mis en place un "Conseil national indépendant" représentant les villes tombées aux mains des insurgés.
De son cô té, le colonel Kadhafi semblait rester indifférent à la pression de la rue, aux sanctions de l'ONU votées à l'unanimité samedi contre lui, sa famille et ses proches et aux appels des Occidentaux à son départ.
La Libye est "complètement calme", a-t-il martelé dans des déclarations exclusives à la chaîne de télévision serbe Pink TV, accusant Al-Qaïda d'être à l'origine des "bandes terroristes" qui ont fait des victimes en Libye. Il n'y a qu'un "petit groupe" d'opposants "encerclé", "nous règlerons cela", a ajouté le numéro un libyen.
"Personne ne va quitter ce pays", a assuré un de ses fils, Seïf Al-Islam, longtemps présenté comme son successeur probable.
Les troubles en Libye, dont le bilan pourrait s'élever à plus de mille morts, poussaient un nombre croissant d'étrangers à fuir. Le HCR recensait déjà près de 100.000 personnes, des travailleurs égyptiens et tunisiens principalement, aux frontières avec la Tunisie et l'Egypte, une situation qualifiée de "crise humanitaire".
Le Premier ministre maltais Lawrence Gonzi, dont le pays a accueilli 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne, a déclaré craindre une escalade de la situation dans les prochains jours.
A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré qu'il était "temps de partir" pour Mouammar Kadhafi, ajoutant qu'il n'avait pas de rô le à jouer dans l'avenir de son pays.
La Grande-Bretagne et le Canada ont décrété un gel des avoirs de Kadhafi et de sa famille.
Dans le reste du monde arabe, le vent de contestation continuait de se propager.
Le président français Nicolas Sarkozy a estimé que les révolutions en cours dans le monde arabe ouvraient "une ère nouvelle" dans ses relations avec la France, tout en appelant à la réussite des révoltes pour éviter des flux migratoires "incontrô lables".
Le numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a fustigé les nouveaux dirigeants installés au pouvoir par les Etats-Unis en Tunisie et en Egypte, appelant les musulmans à se soulever contre les "envahisseurs", selon le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
Signe des tensions croissantes dans la péninsule arabique, deux manifestants ont été tués et cinq blessés par des tirs de la police au cours d'un rassemblement de chô meurs à Sohar, dans le sultanat d'Oman.
Au Yémen, le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a dit son intention de défendre le "régime républicain" jusqu'à la "dernière goutte de (son) sang" et parlé de "complot".
Parallèlement à des manifestations à Moukalla (est) et à Aden, dans la capitale Sanaa les étudiants poursuivaient leur sit-in devant l'université.
A Bahreïn, des milliers de personnes ont défilé à Manama contre le régime de la dynastie sunnite des Al-Khalifa et le groupe chiite au parlement a confirmé sa démission en bloc à la suite des violences survenues aux premiers jours des manifestations populaires.
Le président Barack Obama a manifesté dimanche l'appui des Etats-Unis au "dialogue national" proposé par le roi de Bahreïn à l'opposition, en précisant que celui-ci devrait être "sans exclusion, non partisan et répondre aux aspirations" du peuple.
Au Qatar voisin, un appel sur Facebook à l'éviction de l'émir Hamad ben Khalifa al-Thani a recueilli plus de 20.000 signatures, cependant qu'au Koweït, un groupe d'opposition nouvellement formé a demandé des réformes et l'émir cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah a annoncé des mesures sociales.
En Arabie Saoudite, une centaine d'intellectuels ont eux aussi exhorté à des réformes politiques - à commencer par l'instauration d'une "monarchie constitutionnelle" -, économiques et sociales.
En Irak, le Premier ministre Nouri al-Maliki a donné dimanche 100 jours à ses ministres pour faire leurs preuves, après des manifestations de colère contre le gouvernement. A Amara, à 305 km au sud de Bagdad, onze manifestants ont été blessés, ainsi que neuf policiers, dans des échauffourées au cours d'une manifestation de jeunes réclamant du travail.
En Jordanie, le Premier ministre s'est engagé à procéder à des réformes "véritables et graduelles".
En Syrie, une page Facebook intitulée "la révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011" appelait à des manifestations à une date encore indéterminée.
Au Liban, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue à Beyrouth pour protester contre le système confessionnel, à l'initiative de groupes de jeunes sur Facebook.
Au Maroc, près de mille personnes avaient réclamé samedi à Casablanca des "réformes politiques et une nouvelle Constitution", pendant qu'à Alger, une centaine de contestataires avaient bravé un important dispositif policier pour tenter, en vain, de défiler.
En Egypte près de 2.000 manifestants s'étaient rassemblés le même jour pour exiger un nouveau gouvernement.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton a souhaité que le nouveau gouvernement conduise une "transition rapide et en douceur".
En Libye, au 13e jour d'un soulèvement sans précédent, les dirigeants de la contestation ont mis en place un "Conseil national indépendant" représentant les villes tombées aux mains des insurgés.
De son cô té, le colonel Kadhafi semblait rester indifférent à la pression de la rue, aux sanctions de l'ONU votées à l'unanimité samedi contre lui, sa famille et ses proches et aux appels des Occidentaux à son départ.
La Libye est "complètement calme", a-t-il martelé dans des déclarations exclusives à la chaîne de télévision serbe Pink TV, accusant Al-Qaïda d'être à l'origine des "bandes terroristes" qui ont fait des victimes en Libye. Il n'y a qu'un "petit groupe" d'opposants "encerclé", "nous règlerons cela", a ajouté le numéro un libyen.
"Personne ne va quitter ce pays", a assuré un de ses fils, Seïf Al-Islam, longtemps présenté comme son successeur probable.
Les troubles en Libye, dont le bilan pourrait s'élever à plus de mille morts, poussaient un nombre croissant d'étrangers à fuir. Le HCR recensait déjà près de 100.000 personnes, des travailleurs égyptiens et tunisiens principalement, aux frontières avec la Tunisie et l'Egypte, une situation qualifiée de "crise humanitaire".
Le Premier ministre maltais Lawrence Gonzi, dont le pays a accueilli 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne, a déclaré craindre une escalade de la situation dans les prochains jours.
A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré qu'il était "temps de partir" pour Mouammar Kadhafi, ajoutant qu'il n'avait pas de rô le à jouer dans l'avenir de son pays.
La Grande-Bretagne et le Canada ont décrété un gel des avoirs de Kadhafi et de sa famille.
Dans le reste du monde arabe, le vent de contestation continuait de se propager.
Le président français Nicolas Sarkozy a estimé que les révolutions en cours dans le monde arabe ouvraient "une ère nouvelle" dans ses relations avec la France, tout en appelant à la réussite des révoltes pour éviter des flux migratoires "incontrô lables".
Le numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a fustigé les nouveaux dirigeants installés au pouvoir par les Etats-Unis en Tunisie et en Egypte, appelant les musulmans à se soulever contre les "envahisseurs", selon le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
Signe des tensions croissantes dans la péninsule arabique, deux manifestants ont été tués et cinq blessés par des tirs de la police au cours d'un rassemblement de chô meurs à Sohar, dans le sultanat d'Oman.
Au Yémen, le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a dit son intention de défendre le "régime républicain" jusqu'à la "dernière goutte de (son) sang" et parlé de "complot".
Parallèlement à des manifestations à Moukalla (est) et à Aden, dans la capitale Sanaa les étudiants poursuivaient leur sit-in devant l'université.
A Bahreïn, des milliers de personnes ont défilé à Manama contre le régime de la dynastie sunnite des Al-Khalifa et le groupe chiite au parlement a confirmé sa démission en bloc à la suite des violences survenues aux premiers jours des manifestations populaires.
Le président Barack Obama a manifesté dimanche l'appui des Etats-Unis au "dialogue national" proposé par le roi de Bahreïn à l'opposition, en précisant que celui-ci devrait être "sans exclusion, non partisan et répondre aux aspirations" du peuple.
Au Qatar voisin, un appel sur Facebook à l'éviction de l'émir Hamad ben Khalifa al-Thani a recueilli plus de 20.000 signatures, cependant qu'au Koweït, un groupe d'opposition nouvellement formé a demandé des réformes et l'émir cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah a annoncé des mesures sociales.
En Arabie Saoudite, une centaine d'intellectuels ont eux aussi exhorté à des réformes politiques - à commencer par l'instauration d'une "monarchie constitutionnelle" -, économiques et sociales.
En Irak, le Premier ministre Nouri al-Maliki a donné dimanche 100 jours à ses ministres pour faire leurs preuves, après des manifestations de colère contre le gouvernement. A Amara, à 305 km au sud de Bagdad, onze manifestants ont été blessés, ainsi que neuf policiers, dans des échauffourées au cours d'une manifestation de jeunes réclamant du travail.
En Jordanie, le Premier ministre s'est engagé à procéder à des réformes "véritables et graduelles".
En Syrie, une page Facebook intitulée "la révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011" appelait à des manifestations à une date encore indéterminée.
Au Liban, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue à Beyrouth pour protester contre le système confessionnel, à l'initiative de groupes de jeunes sur Facebook.
Au Maroc, près de mille personnes avaient réclamé samedi à Casablanca des "réformes politiques et une nouvelle Constitution", pendant qu'à Alger, une centaine de contestataires avaient bravé un important dispositif policier pour tenter, en vain, de défiler.
En Egypte près de 2.000 manifestants s'étaient rassemblés le même jour pour exiger un nouveau gouvernement.