"Bien qu'ils payent l'impôt sur le revenu et la TVA, ces travailleurs ne bénéficient pas en retour de nombreux droits : protection de l'Etat en cas de vol ou agression, accès au logement social ou, parce que sans papiers, ne peuvent ou n'osent saisir l'inspection du travail…", estime le communiqué signé par Droits devant!, Survie, Attac, SUD Travail, la Cimade, CADTM, le MRAP, le Collectif sans-papiers CGT Cannes, le Collectif sans-papiers Montreuil et Gauche alternative.
Les associations citent le cas d'un travailleur malien arrivé en France en juin 1993 et expulsé en novembre 2008, "qui a perdu 72 000 euros de cotisations après 15 années de travail dans le nettoyage et le bâtiment" ou celui d'un travailleur marocain, en France depuis mai 2001, qui a subi un licenciement économique et ne touche rien de l'Assedic en dépit de 29 000 euros de cotisations."L'Etat français, par l'intermédiaire de services administratifs (Urssaf, Assedic, caisses de retraite) encaisse en fermant les yeux et les rouvre quand il s'agit de décaisser", accuse leur texte. "Lorsque le gouvernement français expulse un travailleur sans papiers, il inflige à celui-ci la double peine de l'expulsion et d'un licenciement sans préavis ni indemnités", soulignent ces associations, demandant "l'arrêt des expulsions, la régularisation des travailleurs sans papiers et la récupération des droits pour tous".
Les associations citent le cas d'un travailleur malien arrivé en France en juin 1993 et expulsé en novembre 2008, "qui a perdu 72 000 euros de cotisations après 15 années de travail dans le nettoyage et le bâtiment" ou celui d'un travailleur marocain, en France depuis mai 2001, qui a subi un licenciement économique et ne touche rien de l'Assedic en dépit de 29 000 euros de cotisations."L'Etat français, par l'intermédiaire de services administratifs (Urssaf, Assedic, caisses de retraite) encaisse en fermant les yeux et les rouvre quand il s'agit de décaisser", accuse leur texte. "Lorsque le gouvernement français expulse un travailleur sans papiers, il inflige à celui-ci la double peine de l'expulsion et d'un licenciement sans préavis ni indemnités", soulignent ces associations, demandant "l'arrêt des expulsions, la régularisation des travailleurs sans papiers et la récupération des droits pour tous".