Ces militaires, dont la plupart sont d'ex-membres de la 334e unité des forces d'élite bélarusses, ont tous conclu des contrats individuels et sont payés par le régime libyen, écrit le journal citant des sources au sein de l'état-major bélarusse.
Parmi eux, il y a des hommes chargés de l'exploitation et de l'entretien des équipements militaires, des conseillers et instructeurs ainsi que des représentants du renseignement militaire bélarusse, selon la même source.
Une grande partie du matériel militaire libyen est de conception russe et soviétique, et les Bélarusses en connaissent dès lors parfaitement le fonctionnement.
L'un des ces mercenaires, contacté au téléphone par le journal, a raconté que son salaire s'élevait à 3.000 dollars par mois et a confirmé qu'il y avait plusieurs centaines de militaires bélarusses en Libye.
Selon lui, ces hommes ne prennent pas part aux combats, mais sont présents sur la ligne du front. Nombre d'entre eux ont combattu en Afghanistan à l'époque soviétique ou appartenaient aux troupes d'élite bélarusses.
L'attaché militaire bélarusse à Tripoli Igor Katchouguine n'a pas démenti la présence de militaires de son pays en Libye, mais a souligné qu'il n'avaient pas été envoyés par l'Etat.
"Le Bélarus n'a pas envoyé en Libye de spécialistes militaires. Il est possible que des gens aient conclu des contrats, des médecins, des spécialistes du pétrole et peut-être des militaires", a déclaré M. Katchouguine à Komsomolskaïa Pravda.
"Ce sont des contrats privés qui n'ont rien à voir avec l'Etat. Nous n'avons pas de données précises sur ces contrats", a-t-il poursuivi.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère bélarusse de la Défense à Minsk a qualifié l'enquête du journal russe de "provocation". "Cette information est une provocation, elle ne correspond pas à la réalité", a déclaré Vladimir Makarov.
Des vols soupçonnés d'être liés à un trafic d'armes entre le Bélarus et la Libye ont été repérés en février, a déclaré un responsable d'un programme de surveillance du trafic d'armes de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri).
Régulièrement dénoncée par les opposants en lutte armée contre le régime du colonel Kadhafi, la présence en Libye de mercenaires, notamment africains, a été confirmée, mais le nombre de ces hommes armés fait l'objet d'évaluations différentes.
Parmi eux, il y a des hommes chargés de l'exploitation et de l'entretien des équipements militaires, des conseillers et instructeurs ainsi que des représentants du renseignement militaire bélarusse, selon la même source.
Une grande partie du matériel militaire libyen est de conception russe et soviétique, et les Bélarusses en connaissent dès lors parfaitement le fonctionnement.
L'un des ces mercenaires, contacté au téléphone par le journal, a raconté que son salaire s'élevait à 3.000 dollars par mois et a confirmé qu'il y avait plusieurs centaines de militaires bélarusses en Libye.
Selon lui, ces hommes ne prennent pas part aux combats, mais sont présents sur la ligne du front. Nombre d'entre eux ont combattu en Afghanistan à l'époque soviétique ou appartenaient aux troupes d'élite bélarusses.
L'attaché militaire bélarusse à Tripoli Igor Katchouguine n'a pas démenti la présence de militaires de son pays en Libye, mais a souligné qu'il n'avaient pas été envoyés par l'Etat.
"Le Bélarus n'a pas envoyé en Libye de spécialistes militaires. Il est possible que des gens aient conclu des contrats, des médecins, des spécialistes du pétrole et peut-être des militaires", a déclaré M. Katchouguine à Komsomolskaïa Pravda.
"Ce sont des contrats privés qui n'ont rien à voir avec l'Etat. Nous n'avons pas de données précises sur ces contrats", a-t-il poursuivi.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère bélarusse de la Défense à Minsk a qualifié l'enquête du journal russe de "provocation". "Cette information est une provocation, elle ne correspond pas à la réalité", a déclaré Vladimir Makarov.
Des vols soupçonnés d'être liés à un trafic d'armes entre le Bélarus et la Libye ont été repérés en février, a déclaré un responsable d'un programme de surveillance du trafic d'armes de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri).
Régulièrement dénoncée par les opposants en lutte armée contre le régime du colonel Kadhafi, la présence en Libye de mercenaires, notamment africains, a été confirmée, mais le nombre de ces hommes armés fait l'objet d'évaluations différentes.