Des chercheurs ont séquencé le génome du pou

Cette découverte pourrait permettre de trouver un moyen de s'en débarrasser définitivement, selon l'équipe de chercheurs. Ils ont découvert que le pou du corps humain dépendait pour sa digestion d'un certain type de bactérie, qui ne résiste pas aux antibiotiques. En découvrant un traitement contre cette bactérie, ils estiment qu'il serait possible de tuer le parasite.

Le séquençage révèle que le pou contient peu de gènes, et notamment un nombre moindre de récepteurs pour le goût et les odeurs par rapport aux autres insectes.

Les chercheurs ont découvert que le pou du corps humain et celui du chimpanzé ont probablement évolué d'un ancêtre commun il y a cinq à sept millions d'années. Depuis, il est devenu une plaie pour les humains, transmettant des maladies comme le typhus, la fièvre récurrente ou encore la fièvre des tranchées.

ô ô Outre son importance dans le contexte de la santé humaine, le génome du pou est d'une importance considérable pour comprendre l'évolution des insectes'', note dans un communiqué May R. Berenbaum, chef du département d'entomologie à l'Université de l'Illinois.

Ce séquençage a impliqué des chercheurs de 28 institutions aux Etats-Unis, en Europe, en Australie et en Corée du Sud. AP

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