Un collectif d'associations et des élus d'Île-de-France a demandé mercredi la suspension de ces panneaux publicitaires animés dans le métro parisien et annoncé une action en référé devant le tribunal administratif dans les prochains jours. L'implantation de ces panneaux, dotés de capteurs de visages, revient à "instaurer la vidéosurveillance à des fins commerciales et une publicité intrusive via le dispositif Bluetooth", a estimé Charlotte Nenner, présidente de Résistance à l'agression publicitaire (Rap).
1.200 écrans en 2009
Après l'inauguration de plusieurs de ces écrans en décembre 2008 à la station Charles-de-Gaulle-Étoile, 400 doivent être installés dans le métro parisien en 2009 et 800 dans les gares franciliennes, a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse à Paris, en présence de la députée Martine Billard (Verts) et du maire adjoint PRG du 11e arrondissement Christophe Mikhaïloff. Les intervenants ont réclamé la suspension de ces dispositifs et un débat public.
Un dispositif de comptage
Dans un communiqué diffusé mercredi, la RATP et sa régie publicitaire Metrobus ont confirmé le déploiement de "400 mobiliers de communication numérique dans le métro-RER d'ici la rentrée". "Installé dans le mobilier, ce système est composé de 'capteurs' qui détectent les formes des visages orientés vers l'affiche, mesurent le nombre de passages devant l'écran et le temps d'exposition au message. Il s'agit d'un simple système de comptage et en aucun cas d'une collecte d'informations personnelles concernant les voyageurs", selon le texte, qui rappelle que "la fonctionnalité Bluetooth est installée mais non activée". Cette dernière devait permettre aux usagers intéressés par une publicité de télécharger des informations directement depuis les écrans vers leur téléphone mobile.
"Nous allons lancer une action en référé devant le tribunal administratif", a annoncé Charlotte Nenner, précisant que c'était "une affaire de jours". "Nous pensons que ces dispositifs sont illégaux au regard de la loi sur la vidéo surveillance", a-t-elle expliqué. Au terme de la conférence de presse, une vingtaine de participants, dont M. Mikhaïloff, ceint de son écharpe tricolore, se sont rendus sous surveillance policière à la station Charles-de-Gaulle-Étoile et se sont allongés devant l'un des écrans pour attirer l'attention des passants.
1.200 écrans en 2009
Après l'inauguration de plusieurs de ces écrans en décembre 2008 à la station Charles-de-Gaulle-Étoile, 400 doivent être installés dans le métro parisien en 2009 et 800 dans les gares franciliennes, a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse à Paris, en présence de la députée Martine Billard (Verts) et du maire adjoint PRG du 11e arrondissement Christophe Mikhaïloff. Les intervenants ont réclamé la suspension de ces dispositifs et un débat public.
Un dispositif de comptage
Dans un communiqué diffusé mercredi, la RATP et sa régie publicitaire Metrobus ont confirmé le déploiement de "400 mobiliers de communication numérique dans le métro-RER d'ici la rentrée". "Installé dans le mobilier, ce système est composé de 'capteurs' qui détectent les formes des visages orientés vers l'affiche, mesurent le nombre de passages devant l'écran et le temps d'exposition au message. Il s'agit d'un simple système de comptage et en aucun cas d'une collecte d'informations personnelles concernant les voyageurs", selon le texte, qui rappelle que "la fonctionnalité Bluetooth est installée mais non activée". Cette dernière devait permettre aux usagers intéressés par une publicité de télécharger des informations directement depuis les écrans vers leur téléphone mobile.
"Nous allons lancer une action en référé devant le tribunal administratif", a annoncé Charlotte Nenner, précisant que c'était "une affaire de jours". "Nous pensons que ces dispositifs sont illégaux au regard de la loi sur la vidéo surveillance", a-t-elle expliqué. Au terme de la conférence de presse, une vingtaine de participants, dont M. Mikhaïloff, ceint de son écharpe tricolore, se sont rendus sous surveillance policière à la station Charles-de-Gaulle-Étoile et se sont allongés devant l'un des écrans pour attirer l'attention des passants.