La foule de manifestants, armés de batons, de pelles, de machettes et de chaînes, ne cessait de grandir pour atteindre environ 10.000 personnes qui se dirigeaient vers les quartiers des musulmans ouÏghours, a estimé le journaliste de l'AFP. Certains portaient le drapeau national chinois.
La police a fait usage de tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui disaient leur colère d'avoir été la cible des violences commises contre leur communauté par des Ouïghours, ethnie musulmane et turcophone majoritaire dans la région du Xinjiang.
Ces émeutes ont fait au moins 156 morts et un millier de blessés. Elles ont entraîné plus de 1.400 arrestations.
"Les Ouïghours sont venus dans nos quartiers pour tout casser. Maintenant nous allons chez eux pour les battre", a déclaré un manifestant han portant un tuyau métallique.
Les gaz lacrymogène utilisés par la police n'ont pas réussi à faire fuir les manifestants, qui poursuivaient leur marche tout en suffoquant et en toussant.
Une heure auparavant, un premier groupe de manifestants hans avait tenté de rejoindre la place du Peuple avant d'être arrêtés net par la police.
Alors qu'un mouvement de dispersion était en cours, certains ont affirmé à l'AFP qu'ils "reviendraient".
"Nous sommes juste des citoyens normaux qui essayons de nous protéger. On a entendu parler de violences et on est sorti dans la rue. Mais nous reviendrons", a lancé un manifestant, Wang Li, portant un grand bâton de bois.
"Nous sommes très en colère. Il y a déjà eu 200 de nos compatriotes tués", a pour sa part déclaré Liu Xiang, 21 ans.
Bâton en main, un autre Han, nommé Chen, a affirmé que "c'était juste pour assurer sa protection". "Il y a des gens mauvais autour. Nous voulons nous protéger. Dans certains pays étrangers on a des armes, ici on a ça", a-t-il dit.
L'agence Chine Nouvelle a affirmé que des rassemblements similaires ou des scènes de gens courant paniqués, s'étaient déroulés dans plusieurs quartiers d'Urumqi, notamment près de la garde ferroviaire du Sud.
De nombreuses personnes ont notamment cherché refuge à l'hôpital municipal, tandis que les commerces proches fermaient, selon la même source.
Un anonyme cité par l'agence a affirmé : "Nous ne nous cacherons plus. Nous rendrons les coups s'ils (les émeutiers) viennent".
Les journalistes de Chine Nouvelle ont été visés par des jets de pierre qui ont cessé lorsqu'ils se sont identifiés.
La police a fait usage de tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui disaient leur colère d'avoir été la cible des violences commises contre leur communauté par des Ouïghours, ethnie musulmane et turcophone majoritaire dans la région du Xinjiang.
Ces émeutes ont fait au moins 156 morts et un millier de blessés. Elles ont entraîné plus de 1.400 arrestations.
"Les Ouïghours sont venus dans nos quartiers pour tout casser. Maintenant nous allons chez eux pour les battre", a déclaré un manifestant han portant un tuyau métallique.
Les gaz lacrymogène utilisés par la police n'ont pas réussi à faire fuir les manifestants, qui poursuivaient leur marche tout en suffoquant et en toussant.
Une heure auparavant, un premier groupe de manifestants hans avait tenté de rejoindre la place du Peuple avant d'être arrêtés net par la police.
Alors qu'un mouvement de dispersion était en cours, certains ont affirmé à l'AFP qu'ils "reviendraient".
"Nous sommes juste des citoyens normaux qui essayons de nous protéger. On a entendu parler de violences et on est sorti dans la rue. Mais nous reviendrons", a lancé un manifestant, Wang Li, portant un grand bâton de bois.
"Nous sommes très en colère. Il y a déjà eu 200 de nos compatriotes tués", a pour sa part déclaré Liu Xiang, 21 ans.
Bâton en main, un autre Han, nommé Chen, a affirmé que "c'était juste pour assurer sa protection". "Il y a des gens mauvais autour. Nous voulons nous protéger. Dans certains pays étrangers on a des armes, ici on a ça", a-t-il dit.
L'agence Chine Nouvelle a affirmé que des rassemblements similaires ou des scènes de gens courant paniqués, s'étaient déroulés dans plusieurs quartiers d'Urumqi, notamment près de la garde ferroviaire du Sud.
De nombreuses personnes ont notamment cherché refuge à l'hôpital municipal, tandis que les commerces proches fermaient, selon la même source.
Un anonyme cité par l'agence a affirmé : "Nous ne nous cacherons plus. Nous rendrons les coups s'ils (les émeutiers) viennent".
Les journalistes de Chine Nouvelle ont été visés par des jets de pierre qui ont cessé lorsqu'ils se sont identifiés.