Faute d’autorisation, le Front civique des droits de l’homme, à l’origine des grandes manifestations du mois de juin qui ont réuni plusieurs millions de personnes, a annulé son appel à manifester pour marquer le cinquième anniversaire de la décision par Pékin de limiter les réformes démocratiques dans l’ancienne colonie britannique.
Mais sous une mer de parapluies, le signe de ralliement des militants démocrates, des milliers de personnes ont rejoint une “marche chrétienne” pendant que d’autres défilaient dans le quartier commerçant de Causeway Bay ou ailleurs dans la ville.
Les cortèges n’avaient aucun leader et le mot d’ordre des manifestants était “d’être comme l’eau”, de marcher au hasard dans les rues.
“A Hong Kong, il y a la liberté de religion”, a déclaré une manifestante, Sally Yeung, 27 ans. “Nous prions en différents points de la ville pour qu’il y ait une justice à Hong Kong. S’ils nous poursuivent simplement parce que nous prions, ils enfreignent notre liberté de religion.”
La police hongkongaise a installé des barrières de sécurité autour des principaux bâtiments gouvernementaux et déployé deux canons à eau à proximité du Bureau de liaison, le symbole du pouvoir chinois, cible de graffiti anti-Pékin. Des canons à eau ont été utilisés brièvement le week-end dernier pour la première fois depuis le début de la contestation.
PÉKIN HAUSSE LE TON
Vendredi, plusieurs activistes ont été arrêtés, parmi lesquels Joshua Wong, figure du Mouvement des parapluies qui avait paralysé l’ancienne colonie britannique en 2014. Il a été inculpé d’organisation de manifestation illégale avant d’être libéré sous caution.
Né en avril du rejet d’un projet de loi qui aurait permis l’extradition de suspects vers la Chine continentale, le mouvement de contestation s’est élargi à des revendications plus larges, dont la protection des libertés et de l’autonomie dont jouit la “région administrative spéciale”.
Nombre de Hongkongais estiment que ce régime particulier, résumé par la formule “un pays, deux systèmes”, est aujourd’hui menacé par l’emprise croissante qu’exerce le gouvernement central chinois.
La contestation, qui pèse aussi sur l’activité économique du territoire, constitue un défi sans précédent pour le président chinois Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir, en 2012.
Pékin, qui accuse d’ingérence certaines puissances étrangères - en premier lieu les Etats-Unis - soupçonnées d’être instigatrices du mouvement de contestation, a prévenu qu’il pourrait intervenir pour mettre fin à la crise à Hong Kong si cela était nécessaire.
La presse officielle chinoise a prévenu vendredi que les soldats chinois stationnés dans la région administrative spéciale n’avaient pas une présence seulement symbolique et n’auraient “aucune raison de rester les bras croisés” si la situation venait à empirer.
Mais sous une mer de parapluies, le signe de ralliement des militants démocrates, des milliers de personnes ont rejoint une “marche chrétienne” pendant que d’autres défilaient dans le quartier commerçant de Causeway Bay ou ailleurs dans la ville.
Les cortèges n’avaient aucun leader et le mot d’ordre des manifestants était “d’être comme l’eau”, de marcher au hasard dans les rues.
“A Hong Kong, il y a la liberté de religion”, a déclaré une manifestante, Sally Yeung, 27 ans. “Nous prions en différents points de la ville pour qu’il y ait une justice à Hong Kong. S’ils nous poursuivent simplement parce que nous prions, ils enfreignent notre liberté de religion.”
La police hongkongaise a installé des barrières de sécurité autour des principaux bâtiments gouvernementaux et déployé deux canons à eau à proximité du Bureau de liaison, le symbole du pouvoir chinois, cible de graffiti anti-Pékin. Des canons à eau ont été utilisés brièvement le week-end dernier pour la première fois depuis le début de la contestation.
PÉKIN HAUSSE LE TON
Vendredi, plusieurs activistes ont été arrêtés, parmi lesquels Joshua Wong, figure du Mouvement des parapluies qui avait paralysé l’ancienne colonie britannique en 2014. Il a été inculpé d’organisation de manifestation illégale avant d’être libéré sous caution.
Né en avril du rejet d’un projet de loi qui aurait permis l’extradition de suspects vers la Chine continentale, le mouvement de contestation s’est élargi à des revendications plus larges, dont la protection des libertés et de l’autonomie dont jouit la “région administrative spéciale”.
Nombre de Hongkongais estiment que ce régime particulier, résumé par la formule “un pays, deux systèmes”, est aujourd’hui menacé par l’emprise croissante qu’exerce le gouvernement central chinois.
La contestation, qui pèse aussi sur l’activité économique du territoire, constitue un défi sans précédent pour le président chinois Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir, en 2012.
Pékin, qui accuse d’ingérence certaines puissances étrangères - en premier lieu les Etats-Unis - soupçonnées d’être instigatrices du mouvement de contestation, a prévenu qu’il pourrait intervenir pour mettre fin à la crise à Hong Kong si cela était nécessaire.
La presse officielle chinoise a prévenu vendredi que les soldats chinois stationnés dans la région administrative spéciale n’avaient pas une présence seulement symbolique et n’auraient “aucune raison de rester les bras croisés” si la situation venait à empirer.