
L'exposition du photographe allemand Kai Wiedenhöfer, "Wall on Wall", montre 36 clichés panoramiques en couleur pris en Irlande du Nord, en Irak, à Chypre, en Cisjordanie mais aussi au Maroc, en Corée du Nord et du Sud, et à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
"Les murs ne sont pas une solution aux problèmes politiques les plus importants aujourd'hui et je pense que le Mur de Berlin en est la meilleure preuve", a expliqué le photographe, âgé de 47 ans, en présentant son exposition. Il espère attirer 200.000 visiteurs jusqu'au 13 septembre.
Ses photos, prises au cours de 20 voyages entre 2003 et 2012, recouvrent des parties de l'"East Side Gallery", un tronçon de béton d'1,3 kilomètre qui constitue le plus grand vestige du Mur ayant divisé cette ville de 1961 à 1989.
"Pour moi peu importe si le conflit est religieux, national ou économique (...), l'idée que vous pouvez régler un conflit en construisant un mur est juste obsolète depuis 1989" et la chute du Mur de Berlin, a ajouté l'artiste, précisant avoir dû batailler pendant cinq ans avec les autorités berlinoises pour obtenir le feu vert à son exposition.
Kai Wiedenhöfer, qui a en partie financé son projet par une souscription sur Internet, a déjà obtenu plusieurs prix internationaux pour son travail au Proche-orient et a suivi avec attention la construction de la barrière de séparation israélienne en Cisjordanie.
"La chute du Mur de Berlin a été le l'événement politique le plus enthousiasmant de ma vie et nous pensions à l'époque : +c'est fini, nous avons un monde libre et sans murs+, mais ce que vous voyez ici ce sont des murs qui ont été érigés après 1989", a encore souligné M. Wiedenhöfer.
L'"East Side Gallery" est l'un des sites touristiques majeurs de la capitale allemande, mais elle est en partie menacée par un projet immobilier.
"Les murs ne sont pas une solution aux problèmes politiques les plus importants aujourd'hui et je pense que le Mur de Berlin en est la meilleure preuve", a expliqué le photographe, âgé de 47 ans, en présentant son exposition. Il espère attirer 200.000 visiteurs jusqu'au 13 septembre.
Ses photos, prises au cours de 20 voyages entre 2003 et 2012, recouvrent des parties de l'"East Side Gallery", un tronçon de béton d'1,3 kilomètre qui constitue le plus grand vestige du Mur ayant divisé cette ville de 1961 à 1989.
"Pour moi peu importe si le conflit est religieux, national ou économique (...), l'idée que vous pouvez régler un conflit en construisant un mur est juste obsolète depuis 1989" et la chute du Mur de Berlin, a ajouté l'artiste, précisant avoir dû batailler pendant cinq ans avec les autorités berlinoises pour obtenir le feu vert à son exposition.
Kai Wiedenhöfer, qui a en partie financé son projet par une souscription sur Internet, a déjà obtenu plusieurs prix internationaux pour son travail au Proche-orient et a suivi avec attention la construction de la barrière de séparation israélienne en Cisjordanie.
"La chute du Mur de Berlin a été le l'événement politique le plus enthousiasmant de ma vie et nous pensions à l'époque : +c'est fini, nous avons un monde libre et sans murs+, mais ce que vous voyez ici ce sont des murs qui ont été érigés après 1989", a encore souligné M. Wiedenhöfer.
L'"East Side Gallery" est l'un des sites touristiques majeurs de la capitale allemande, mais elle est en partie menacée par un projet immobilier.