“Nous sommes venus ici pour nous faire entendre et pour dire à nos frères et soeurs marocains de stopper ce boycott, parce que des milliers d’emplois sont en danger chez Centrale Danone”, a dit El Mehdi Hbich, un des manifestants.
Les quelque 2.000 manifestants s’en sont aussi pris au gouvernement, lui reprochant une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs marocains.
Depuis le début de ce mouvement de boycott contre des prix jugés trop élevés, lancé le 20 avril via Facebook, Centrale Danone, qui emploie 6.000 salariés environ, a vu ses ventes plonger.
L’entreprise a annoncé lundi qu’elle s’attendait à boucler le premier semestre sur une perte de 150 millions de dirhams (13,5 millions d’euros environ). Au premier semestre de l’année dernière, Centrale Danone avait terminé l’exercice sur un profit de 56 millions de dirhams (5 millions d’euros).
La semaine dernière, elle a prévenu qu’elle réduirait de 30% ses collectes de lait auprès de 120.000 éleveurs et licencierait des employés en contrats à court terme. Selon un ministre, un millier de personnes seraient concernées.
Le mouvement de boycott vise, outre Centrale Danone, les stations service Afriquia et la marque d’eau minérale Sidi Ali.
Ses organisateurs dénoncent les prix trop élevés fixés par ces groupes liés aux élites politiques et économiques du pays, ou à des marques étrangères.
“Les usines de Centrale Danone tournent aujourd’hui à la moitié de leurs capacités de production en raison de ce boycott. Cela augure mal pour l’entreprise, ses salariés et les éleveurs qui la fournissent”, a souligné Hassan Rouicheq, de la Confédération démocratique du travail (CDT).
Cette campagne de boycott animée via les réseaux sociaux est la première du genre au Maroc, où une série de manifestations contre la pauvreté, le chômage et la corruption ont éclaté l’an dernier et cette année. Ce mouvement social est, selon des observateurs, sans précédent depuis 2011, quand des troubles avaient conduit le roi Mohamed VI à transmettre une partie de ses pouvoirs au parlement.
Les quelque 2.000 manifestants s’en sont aussi pris au gouvernement, lui reprochant une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs marocains.
Depuis le début de ce mouvement de boycott contre des prix jugés trop élevés, lancé le 20 avril via Facebook, Centrale Danone, qui emploie 6.000 salariés environ, a vu ses ventes plonger.
L’entreprise a annoncé lundi qu’elle s’attendait à boucler le premier semestre sur une perte de 150 millions de dirhams (13,5 millions d’euros environ). Au premier semestre de l’année dernière, Centrale Danone avait terminé l’exercice sur un profit de 56 millions de dirhams (5 millions d’euros).
La semaine dernière, elle a prévenu qu’elle réduirait de 30% ses collectes de lait auprès de 120.000 éleveurs et licencierait des employés en contrats à court terme. Selon un ministre, un millier de personnes seraient concernées.
Le mouvement de boycott vise, outre Centrale Danone, les stations service Afriquia et la marque d’eau minérale Sidi Ali.
Ses organisateurs dénoncent les prix trop élevés fixés par ces groupes liés aux élites politiques et économiques du pays, ou à des marques étrangères.
“Les usines de Centrale Danone tournent aujourd’hui à la moitié de leurs capacités de production en raison de ce boycott. Cela augure mal pour l’entreprise, ses salariés et les éleveurs qui la fournissent”, a souligné Hassan Rouicheq, de la Confédération démocratique du travail (CDT).
Cette campagne de boycott animée via les réseaux sociaux est la première du genre au Maroc, où une série de manifestations contre la pauvreté, le chômage et la corruption ont éclaté l’an dernier et cette année. Ce mouvement social est, selon des observateurs, sans précédent depuis 2011, quand des troubles avaient conduit le roi Mohamed VI à transmettre une partie de ses pouvoirs au parlement.