La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé en outre le lancement d’expérimentations de véhicules autonomes dès 2019 sur l’A1, l’A6, l’A4 et l’A10, sur des bandes d’arrêt d’urgence transformées en pistes de circulation connectées et dédiées, une infrastructure financée à hauteur de 100 millions d’euros par la région.
A la clef, “une desserte automatisée des sites des Jeux olympiques de 2024, pour pallier à certains retards du ferré”, a-t-elle affirmé.
Ces bus autonomes ou taxis collectifs - le projet n’a pas encore été arrêté - auront vocation à desservir l’aéroport Charles de Gaulle, Orly ou encore Marne-la-Vallée, “des lieux de vie qui sont aussi des lieux touristiques”, a souligné Valérie Pécresse.
“Le Grand Paris a pris du retard, en attendant il faut faire du transport collectif moins coûteux, sur route”, a-t-elle justifié, appelant à faire de l’Île-de-France la première région en matière d’autonomie des véhicules.
Au niveau national, les véhicules autonomes de catégorie 3 (le conducteur peut céder le contrôle complet du véhicule mais doit être en mesure de le reprendre dans un temps donné) pourront être autorisés en 2020, ceux de catégorie 4 (conduite autonome complète sur certaines portions de route) en 2022, selon le calendrier présenté par Anne-Marie Idrac, chargée par le gouvernement de composer une stratégie sur le sujet.
Depuis fin 2014, 54 autorisations d’immatriculation pour des expérimentations de véhicules autonomes ont été délivrées en France, dont 26 pour des voitures particulières, des chiffres en forte accélération depuis l’an dernier. Aucun accident n’a pour le moment été déploré.
La loi Pacte, dont l’entrée en vigueur est attendue en 2019, comprendra un volet sur l’expérimentation de véhicules autonomes sans conducteur attentif, a précisé la ministre des Transports Elisabeth Borne. La loi d’orientation des mobilités aura elle vocation à créer un cadre juridique pérenne d’ici 2022 tandis qu’un appel à projet portant sur des expérimentations commercialisables, évalué à 300 millions d’euros, sera lancé avant l’été.
“Ce changement arrive plus vite que beaucoup de nos concitoyens ne le pensent”, a déclaré la ministre. “Ce serait une menace pour nos constructeurs si nous accusions un retard sur cette technologie.”
A la clef, “une desserte automatisée des sites des Jeux olympiques de 2024, pour pallier à certains retards du ferré”, a-t-elle affirmé.
Ces bus autonomes ou taxis collectifs - le projet n’a pas encore été arrêté - auront vocation à desservir l’aéroport Charles de Gaulle, Orly ou encore Marne-la-Vallée, “des lieux de vie qui sont aussi des lieux touristiques”, a souligné Valérie Pécresse.
“Le Grand Paris a pris du retard, en attendant il faut faire du transport collectif moins coûteux, sur route”, a-t-elle justifié, appelant à faire de l’Île-de-France la première région en matière d’autonomie des véhicules.
Au niveau national, les véhicules autonomes de catégorie 3 (le conducteur peut céder le contrôle complet du véhicule mais doit être en mesure de le reprendre dans un temps donné) pourront être autorisés en 2020, ceux de catégorie 4 (conduite autonome complète sur certaines portions de route) en 2022, selon le calendrier présenté par Anne-Marie Idrac, chargée par le gouvernement de composer une stratégie sur le sujet.
Depuis fin 2014, 54 autorisations d’immatriculation pour des expérimentations de véhicules autonomes ont été délivrées en France, dont 26 pour des voitures particulières, des chiffres en forte accélération depuis l’an dernier. Aucun accident n’a pour le moment été déploré.
La loi Pacte, dont l’entrée en vigueur est attendue en 2019, comprendra un volet sur l’expérimentation de véhicules autonomes sans conducteur attentif, a précisé la ministre des Transports Elisabeth Borne. La loi d’orientation des mobilités aura elle vocation à créer un cadre juridique pérenne d’ici 2022 tandis qu’un appel à projet portant sur des expérimentations commercialisables, évalué à 300 millions d’euros, sera lancé avant l’été.
“Ce changement arrive plus vite que beaucoup de nos concitoyens ne le pensent”, a déclaré la ministre. “Ce serait une menace pour nos constructeurs si nous accusions un retard sur cette technologie.”