Le président républicain est accusé d'avoir abusé de sa fonction pour forcer l'Ukraine à enquêter sur le démocrate Joe Biden, son adversaire potentiel à l'élection présidentielle de 2020.
Dans un échange téléphonique, le 25 juillet, il a demandé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de "se pencher" sur Joe Biden et les affaires de son fils Hunter dans ce pays.
Donald Trump est soupçonné d'avoir lié une invitation à la Maison Blanche et le versement d'une aide militaire cruciale pour Kiev dans son conflit avec la Russie, à une annonce publique de M. Zelensky sur cette enquête.
"Le président Trump a abusé de son pouvoir de président, ignorant et portant atteinte à notre sécurité nationale et à d'autres intérêts nationaux vitaux, pour obtenir un bénéfice politique personnel indu", selon l'acte d'accusation adopté vendredi en commission à la Chambre.
Le président est aussi accusé d'avoir entravé le travail de la commission d'enquête parlementaire, en refusant de transmettre des documents et en interdisant à ses collaborateurs de témoigner devant les élus.
"Avec cette attitude, le président a démontré qu'il resterait une menace pour la Constitution s'il était autorisé à rester au pouvoir", poursuit l'acte d'accusation.
Les deux chefs d'accusation seront mis au vote la semaine prochaine en séance plénière à la Chambre des représentants. Selon les médias américains, ce vote historique pourrait avoir lieu mercredi.
Les démocrates, qui disposent d'une large majorité (233 contre 197), devraient les adopter. Donald Trump deviendra alors le troisième président de l'Histoire américaine mis en accusation au Congrès ("impeachment").
Le président serait alors jugé par le Sénat, contrôlé par les républicains (53 sièges sur 100) dans un procès en destitution dirigé par le président de la Cour suprême.
Des membres de la Chambre joueraient le rôle des procureurs et la défense du président serait menée par ses avocats.
Le procès devrait se tenir en janvier et c'est le président du Sénat, Mitch McConnell, qui déterminera sa durée.
Il faudra aux démocrates une majorité des deux tiers pour condamner Donald Trump, ce qui paraît impossible tant les républicains restent soudés derrière le président.
Dans un échange téléphonique, le 25 juillet, il a demandé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de "se pencher" sur Joe Biden et les affaires de son fils Hunter dans ce pays.
Donald Trump est soupçonné d'avoir lié une invitation à la Maison Blanche et le versement d'une aide militaire cruciale pour Kiev dans son conflit avec la Russie, à une annonce publique de M. Zelensky sur cette enquête.
"Le président Trump a abusé de son pouvoir de président, ignorant et portant atteinte à notre sécurité nationale et à d'autres intérêts nationaux vitaux, pour obtenir un bénéfice politique personnel indu", selon l'acte d'accusation adopté vendredi en commission à la Chambre.
Le président est aussi accusé d'avoir entravé le travail de la commission d'enquête parlementaire, en refusant de transmettre des documents et en interdisant à ses collaborateurs de témoigner devant les élus.
"Avec cette attitude, le président a démontré qu'il resterait une menace pour la Constitution s'il était autorisé à rester au pouvoir", poursuit l'acte d'accusation.
Les deux chefs d'accusation seront mis au vote la semaine prochaine en séance plénière à la Chambre des représentants. Selon les médias américains, ce vote historique pourrait avoir lieu mercredi.
Les démocrates, qui disposent d'une large majorité (233 contre 197), devraient les adopter. Donald Trump deviendra alors le troisième président de l'Histoire américaine mis en accusation au Congrès ("impeachment").
Le président serait alors jugé par le Sénat, contrôlé par les républicains (53 sièges sur 100) dans un procès en destitution dirigé par le président de la Cour suprême.
Des membres de la Chambre joueraient le rôle des procureurs et la défense du président serait menée par ses avocats.
Le procès devrait se tenir en janvier et c'est le président du Sénat, Mitch McConnell, qui déterminera sa durée.
Il faudra aux démocrates une majorité des deux tiers pour condamner Donald Trump, ce qui paraît impossible tant les républicains restent soudés derrière le président.