
L'accusé, qui a déjà effectué deux mois de détention provisoire, ne devrait toutefois pas retourner en prison. La peine de deux ans de prison ferme qui lui a été infligée est en principe aménageable, sous réserve d'un accord avec le juge de l'application des peines.
L'avocate générale, Martine Assonion, avait requis vendredi une peine de cinq ans de prison, en partie assortie de sursis, dont elle avait laissé le quantum à l'appréciation de la cour.
La défense, représentée par Mes Eric Dupond-Moretti et Vincent Pénard, a plaidé l'acquittement. A défaut d'une relation consentie, elle a évoqué une absence de refus catégorique de sa femme. Le couple était marié depuis 1997 et vivait à Aix-en-Provence. "Oui, on était un couple pathologique", a reconnu l'accusé au cours des débats.
La victime s'était contentée jusque-là de déposer des mains courantes pour des violences physiques ou verbales, des rapports sexuels non consentis et des attitudes méprisantes de son mari. Elle avait aussi trouvé un soutien actif auprès de l'association "Stop Violences Femmes", où elle s'était rendue une vingtaine de fois.
Mais le 24 février 2009, alors que son époux, ingénieur de profession, était rentré au domicile conjugal, une vive dispute avait éclaté entre eux sur la nature de leurs relations sexuelles, suivie d'un viol. La victime s'était alors résolue à aller déposer plainte. Elle s'était vu délivrer une interruption temporaire de travail de neuf jours. Le mari encourait jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle au titre du "viol sur conjoint".
L'avocate générale, Martine Assonion, avait requis vendredi une peine de cinq ans de prison, en partie assortie de sursis, dont elle avait laissé le quantum à l'appréciation de la cour.
La défense, représentée par Mes Eric Dupond-Moretti et Vincent Pénard, a plaidé l'acquittement. A défaut d'une relation consentie, elle a évoqué une absence de refus catégorique de sa femme. Le couple était marié depuis 1997 et vivait à Aix-en-Provence. "Oui, on était un couple pathologique", a reconnu l'accusé au cours des débats.
La victime s'était contentée jusque-là de déposer des mains courantes pour des violences physiques ou verbales, des rapports sexuels non consentis et des attitudes méprisantes de son mari. Elle avait aussi trouvé un soutien actif auprès de l'association "Stop Violences Femmes", où elle s'était rendue une vingtaine de fois.
Mais le 24 février 2009, alors que son époux, ingénieur de profession, était rentré au domicile conjugal, une vive dispute avait éclaté entre eux sur la nature de leurs relations sexuelles, suivie d'un viol. La victime s'était alors résolue à aller déposer plainte. Elle s'était vu délivrer une interruption temporaire de travail de neuf jours. Le mari encourait jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle au titre du "viol sur conjoint".