Nouri El-Mismari
Par ailleurs, M. El-Mismari, qui réclamait une protection policière à la France, s'est vu opposer un refus. L'unité de coordination de la lutte antiterroriste "a considéré que la protection de Nouri El-Mismari n'était pas justifiée. La question pourra être réévaluée en fonction de l'évolution de la situation dans le pays", a-t-on indiqué au ministère français de l'Intérieur, avant l'annonce de l'enlèvement des deux filles.
"Deux des filles de M. El-Mismari viennent d'être enlevées par des hommes agissant pour M. Kadhafi et ont été emmenées de force à la télévision pour démentir les propos tenus par leur père", a déclaré l'avocat de l'ex-chef du protocole, Me Frédéric Landon.
"Elles sont toujours entre les mains des hommes de Mouammar Kadhafi, ce qui démontre bien qu'il y a une volonté de représailles et je ne comprends pas la position du ministre de l'Intérieur", a-t-il ajouté.
Me Landon a précisé que des membres de la famille de M. El-Mismari avaient fait, en vain, des demandes de visas auprès de l'ambassade de France à Tripoli: "Certaines de ses filles s'étaient présentées à l'ambassade de France et on leur avait demandé de revenir avec une note des autorités libyennes pour les autoriser à sortir, comme c'est le cas pour des diplomates, alors qu'elles avaient un passeport de droit commun", a précisé Me Landon.
M. El-Mismari, qui s'est exprimé dans les médias, a notamment affirmé mercredi à l'AFP que "les Libyens ne vont pas s'arrêter. Mouammar Kadhafi est à la fin. Il a tout perdu".
L'ex-chef de protocole du dirigeant libyen, qui dit être venu en France à l'automne pour raisons de santé, fait l'objet d'une demande d'extradition de Tripoli pour "détournements de fonds publics", en cours d'examen par la justice française. Il conteste ces accusations.
"Deux des filles de M. El-Mismari viennent d'être enlevées par des hommes agissant pour M. Kadhafi et ont été emmenées de force à la télévision pour démentir les propos tenus par leur père", a déclaré l'avocat de l'ex-chef du protocole, Me Frédéric Landon.
"Elles sont toujours entre les mains des hommes de Mouammar Kadhafi, ce qui démontre bien qu'il y a une volonté de représailles et je ne comprends pas la position du ministre de l'Intérieur", a-t-il ajouté.
Me Landon a précisé que des membres de la famille de M. El-Mismari avaient fait, en vain, des demandes de visas auprès de l'ambassade de France à Tripoli: "Certaines de ses filles s'étaient présentées à l'ambassade de France et on leur avait demandé de revenir avec une note des autorités libyennes pour les autoriser à sortir, comme c'est le cas pour des diplomates, alors qu'elles avaient un passeport de droit commun", a précisé Me Landon.
M. El-Mismari, qui s'est exprimé dans les médias, a notamment affirmé mercredi à l'AFP que "les Libyens ne vont pas s'arrêter. Mouammar Kadhafi est à la fin. Il a tout perdu".
L'ex-chef de protocole du dirigeant libyen, qui dit être venu en France à l'automne pour raisons de santé, fait l'objet d'une demande d'extradition de Tripoli pour "détournements de fonds publics", en cours d'examen par la justice française. Il conteste ces accusations.