Patrick Devedjian
Invité de RTL, M. Devedjian a réitéré ses propos accusant Nicolas Sarkozy d'avoir fait pression pour empêcher sa réélection à la tête de la fédération UMP des Hauts-de-Seine. "Plusieurs témoins m'ont rapporté qu'il était intervenu", a-t-il affirmé
"Des défaites, j'en ai connu, et on s'en remet très bien, simplement ce que j'ai déploré ce sont les méthodes", a-t-il ajouté.
"Honnêtement, je ne sais pas si c'est une rupture entre lui et moi", a poursuivi M. Devedjian à propos de ses relations avec le président de la République. "J'ai toujours été loyal avec lui, nous avons traversé le désert ensemble" et "au-delà de la politique, nous avons eu une véritable amitié, elle a duré plus de 30 ans", a-t-il fait valoir, mais "désormais, j'ai le sentiment qu'entre lui et moi il y a son fils". Le fils du chef de l'Etat est conseiller général à Neuilly et président du groupe UMP à l'assemblée départementale.
"Si Nicolas Sarkozy décide de me faire perdre, je suis sûr de perdre, mais ça ne m'empêchera pas de me battre. J'ai l'intention de continuer mon action", a-t-il assuré. La présidence du conseil général des Hauts-de-Seine doit être renouvelée après les cantonales de mars 2011.
Parlant du fils du chef de l'Etat, il a estimé que Jean Sarkozy était "un homme sympathique, simplement il a une ambition, ce qui est naturel (...). Et voilà, il est pressé. Quand on est à ma place, on trouve toujours que les jeunes gens sont trop pressés", a-t-il admis.
"Des défaites, j'en ai connu, et on s'en remet très bien, simplement ce que j'ai déploré ce sont les méthodes", a-t-il ajouté.
"Honnêtement, je ne sais pas si c'est une rupture entre lui et moi", a poursuivi M. Devedjian à propos de ses relations avec le président de la République. "J'ai toujours été loyal avec lui, nous avons traversé le désert ensemble" et "au-delà de la politique, nous avons eu une véritable amitié, elle a duré plus de 30 ans", a-t-il fait valoir, mais "désormais, j'ai le sentiment qu'entre lui et moi il y a son fils". Le fils du chef de l'Etat est conseiller général à Neuilly et président du groupe UMP à l'assemblée départementale.
"Si Nicolas Sarkozy décide de me faire perdre, je suis sûr de perdre, mais ça ne m'empêchera pas de me battre. J'ai l'intention de continuer mon action", a-t-il assuré. La présidence du conseil général des Hauts-de-Seine doit être renouvelée après les cantonales de mars 2011.
Parlant du fils du chef de l'Etat, il a estimé que Jean Sarkozy était "un homme sympathique, simplement il a une ambition, ce qui est naturel (...). Et voilà, il est pressé. Quand on est à ma place, on trouve toujours que les jeunes gens sont trop pressés", a-t-il admis.