"Dianké" sera mis en ligne par RFI (Radio France internationale) le 1er juin avant une très large diffusion en FM.
L'histoire est belle et positive: Dianké, c'est une employée d'une entreprise de transport, dans un pays d'Afrique de l'Ouest non identifié, qui, après avoir été renvoyée pour avoir refusé de graisser la patte d'un policier, va décider de se rebeller de façon pacifique, en se lançant en politique.
Elle va tenter de rallier des citoyens à sa cause, tout en faisant face à l'opposition d'une partie de sa famille et de la société.
"Dianké montre la force qu'une personne peut avoir, en ayant des valeurs et en restant calée sur ses convictions", dit à l'AFP la chanteuse et mannequin sénégalaise Aida Sock, qui joue le rôle titre.
"Elle ne va rien lâcher, mais tout ce qu'elle fait, ce n'est pas pour se venger ni faire du mal, c'est toujours avec de bonnes intentions et beaucoup de respect, même si elle prend des décisions qui peuvent être dures ou sont parfois mal acceptées", souligne-t-elle.
Si les feuilletons radio sont monnaie courante et ont du succès dans toute l'Afrique, Dianké constitue une première dans le monde des contenus audios, car il s'agit du premier podcast de fiction produit en Afrique de l'Ouest, en l'occurence à Dakar, avec l'ONG sénégalaise RAES.
Pour garantir l'authenticité du propos et faire en sorte que la fiction corresponde bien à la réalité locale, les membres de l'équipe et en particulier le producteur délégué Romain Masson et le scénariste franco-sénégalais Insa Salé ont mené une enquête de terrain dans plusieurs pays.
"On est allé rencontrer des hommes et des femmes pour nous parler de la situation de la femme aujourd'hui, de la corruption, on est notamment allé voir des ONG, des associations, des militantes, tout un tas de gens de la société civile, pour nourrir cette histoire", explique Romain Masson.
De quoi donner un large écho à "Dianké", dont les 12 épisodes de 20 minutes ont été écrits en donnant une large place à la narration, à la poésie (Dianké devenant tour à tour un lion, un baobab ou l'incarnation de l'Afrique, dans la bouche du narrateur), et à la musique signée Ka'B.
Ce qui permet au projet de s'inscrire, plutôt habilement, dans la grande tradition des contes africains.
Un choix assumé par Insa Sané, romancier et adepte du slam. "La narration prend le dessus sur les dialogues, et ça permet de créer cette poésie là, et aussi d'installer la musique", explique-t-il.
Une dimension musicale qui renforce l'universalité du propos de Dianké, car plutôt que de puiser dans les rythmes africains, elle s'inspire de musique cubaine ou de chanson française.
"On a surtout pas voulu faire de ton sur ton", confie le scénariste, qui a également pris le parti de faire raconter l'histoire par "un conteur moderne, un poète-slameur".
Le projet est d'envergure car des adaptations de Dianké en langues africaines sont prévues : outre le français, le podcast a déjà été enregistré en wolof à Dakar et, sans doute l'an prochain, des versions devraient être créées au Mali, au Niger ou au Burkina Faso, en bambara, haoussa et fulfulde (peul), selon Romain Masson.
L'opération va prendre une dimension supplémentaire cet été car, en plus de sa diffusion en podcast, "Dianké" sera diffusé à partir de fin juin sur l'antenne de RFI et pourra être repris par ses 500 radios partenaires en Afrique.
Pour Alexandre Plank, coréalisateur de "Dianké" avec le Sénégalais Tidiane Thiang, cette double diffusion devrait donner un large écho à la fiction, car la radio est énormément écoutée dans toute l'Afrique.
Sur ce continent "la radio fait partie de la culture des gens, je suis tombé sur des marchés le dimanche matin où les gens écoutent la radio, des contes ou des histoires". Et "peut-être que certains brancheront leur téléphone sur une enceinte", pour écouter "Dianké" à plusieurs, avance-t-il, alors qu'ailleurs dans le monde, les podcasts se dégustent surtout en solo.
L'histoire est belle et positive: Dianké, c'est une employée d'une entreprise de transport, dans un pays d'Afrique de l'Ouest non identifié, qui, après avoir été renvoyée pour avoir refusé de graisser la patte d'un policier, va décider de se rebeller de façon pacifique, en se lançant en politique.
Elle va tenter de rallier des citoyens à sa cause, tout en faisant face à l'opposition d'une partie de sa famille et de la société.
"Dianké montre la force qu'une personne peut avoir, en ayant des valeurs et en restant calée sur ses convictions", dit à l'AFP la chanteuse et mannequin sénégalaise Aida Sock, qui joue le rôle titre.
"Elle ne va rien lâcher, mais tout ce qu'elle fait, ce n'est pas pour se venger ni faire du mal, c'est toujours avec de bonnes intentions et beaucoup de respect, même si elle prend des décisions qui peuvent être dures ou sont parfois mal acceptées", souligne-t-elle.
Si les feuilletons radio sont monnaie courante et ont du succès dans toute l'Afrique, Dianké constitue une première dans le monde des contenus audios, car il s'agit du premier podcast de fiction produit en Afrique de l'Ouest, en l'occurence à Dakar, avec l'ONG sénégalaise RAES.
Pour garantir l'authenticité du propos et faire en sorte que la fiction corresponde bien à la réalité locale, les membres de l'équipe et en particulier le producteur délégué Romain Masson et le scénariste franco-sénégalais Insa Salé ont mené une enquête de terrain dans plusieurs pays.
"On est allé rencontrer des hommes et des femmes pour nous parler de la situation de la femme aujourd'hui, de la corruption, on est notamment allé voir des ONG, des associations, des militantes, tout un tas de gens de la société civile, pour nourrir cette histoire", explique Romain Masson.
De quoi donner un large écho à "Dianké", dont les 12 épisodes de 20 minutes ont été écrits en donnant une large place à la narration, à la poésie (Dianké devenant tour à tour un lion, un baobab ou l'incarnation de l'Afrique, dans la bouche du narrateur), et à la musique signée Ka'B.
Ce qui permet au projet de s'inscrire, plutôt habilement, dans la grande tradition des contes africains.
Un choix assumé par Insa Sané, romancier et adepte du slam. "La narration prend le dessus sur les dialogues, et ça permet de créer cette poésie là, et aussi d'installer la musique", explique-t-il.
Une dimension musicale qui renforce l'universalité du propos de Dianké, car plutôt que de puiser dans les rythmes africains, elle s'inspire de musique cubaine ou de chanson française.
"On a surtout pas voulu faire de ton sur ton", confie le scénariste, qui a également pris le parti de faire raconter l'histoire par "un conteur moderne, un poète-slameur".
Le projet est d'envergure car des adaptations de Dianké en langues africaines sont prévues : outre le français, le podcast a déjà été enregistré en wolof à Dakar et, sans doute l'an prochain, des versions devraient être créées au Mali, au Niger ou au Burkina Faso, en bambara, haoussa et fulfulde (peul), selon Romain Masson.
L'opération va prendre une dimension supplémentaire cet été car, en plus de sa diffusion en podcast, "Dianké" sera diffusé à partir de fin juin sur l'antenne de RFI et pourra être repris par ses 500 radios partenaires en Afrique.
Pour Alexandre Plank, coréalisateur de "Dianké" avec le Sénégalais Tidiane Thiang, cette double diffusion devrait donner un large écho à la fiction, car la radio est énormément écoutée dans toute l'Afrique.
Sur ce continent "la radio fait partie de la culture des gens, je suis tombé sur des marchés le dimanche matin où les gens écoutent la radio, des contes ou des histoires". Et "peut-être que certains brancheront leur téléphone sur une enceinte", pour écouter "Dianké" à plusieurs, avance-t-il, alors qu'ailleurs dans le monde, les podcasts se dégustent surtout en solo.