Accueil
Actus
Cette mère de famille, âgée de 45 ans, et ses deux enfants de 14 et 15 ans, originaires de l'Essonne, sont portés disparus depuis vendredi de leur lieu de vacances au Grand Bornand, en Haute-Savoie (et non de Saint-Jean-de-Sixt comme annoncé dans un premier temps par le parquet d'Annecy).
Leur signalement a été donné samedi matin à la police à Paris par le mari qui, selon les enquêteurs, occupe "un poste de technicien" au ministère de l'intérieur.
"On peut tout imaginer, tout le panel d'un bon roman", a déclaré mardi matin à l'AFP le procureur de la République d'Annecy, Philippe Drouet.
"Cette femme a peut-être disparu en montagne, on ne sait pas, aucune piste n'est écartée, y compris celle d'un accident, d'un suicide ou d'une fuite avec les enfants", avait souligné lundi soir le magistrat avant de préciser qu'une enquête de gendarmerie avait été ouverte "pour disparitions inquiétantes".
"Toutes les vérifications ordinaires vont être faites, téléphone, dépenses d'argent, nous allons aussi nous intéresser aux relations que cette mère entretient avec ses proches", a encore dit le magistrat sans plus de précisions.
Selon une source proche de l'enquête, la femme disparue "est en instance de divorce et est connue pour être quelqu'un de dépressif".
Cette situation ne l'empêchait toutefois pas de téléphoner chaque soir du Grand Bornand à son époux, dont elle est séparée depuis deux ans, pour donner de ses nouvelles ainsi que de leurs enfants. Jeudi soir, elle lui avait annoncé qu'elle comptait partir le lendemain matin pour une randonnée dans la montagne.
Sans nouvelles depuis, le mari, qui était resté dans la région parisienne, alertait alors la police samedi.
Au Grand-Bornand, l'appartement loué par la famille est situé au deuxième étage d'un chalet plutôt cossu, comprenant 24 appartements pour la plupart occupés par des vacanciers.
Les voisins assurent ne rien avoir remarqué de particulier vendredi matin. "On entendait du bruit et des gens parler sur le balcon", a seulement noté l'un d'entre eux, qui réside à l'étage en dessous de celui qu'occupaient les personnes disparues.
Toute la journée de dimanche, des membres de la police scientifique ont passé au peigne fin l'appartement loué.
"Il a également été passé au +blue star+, un produit réactif, qui n'a mis en évidence aucune trace de sang. Le logement a été laissé propre comme lorsque l'on rend une location, les compteurs d'eau et d'électricité ont été coupés et le frigo vidé", a-t-on précisé de source proche de l'enquête.
"Nous cherchons tous azimuts, y compris du côté de la Suisse et nous étudions les passages des véhicules sous le tunnel du Mont-Blanc", a ajouté cette source.
Mais, pour le procureur Drouet, "le fait que le père travaille au ministère de l'intérieur ne change rien à l'enquête".
Leur signalement a été donné samedi matin à la police à Paris par le mari qui, selon les enquêteurs, occupe "un poste de technicien" au ministère de l'intérieur.
"On peut tout imaginer, tout le panel d'un bon roman", a déclaré mardi matin à l'AFP le procureur de la République d'Annecy, Philippe Drouet.
"Cette femme a peut-être disparu en montagne, on ne sait pas, aucune piste n'est écartée, y compris celle d'un accident, d'un suicide ou d'une fuite avec les enfants", avait souligné lundi soir le magistrat avant de préciser qu'une enquête de gendarmerie avait été ouverte "pour disparitions inquiétantes".
"Toutes les vérifications ordinaires vont être faites, téléphone, dépenses d'argent, nous allons aussi nous intéresser aux relations que cette mère entretient avec ses proches", a encore dit le magistrat sans plus de précisions.
Selon une source proche de l'enquête, la femme disparue "est en instance de divorce et est connue pour être quelqu'un de dépressif".
Cette situation ne l'empêchait toutefois pas de téléphoner chaque soir du Grand Bornand à son époux, dont elle est séparée depuis deux ans, pour donner de ses nouvelles ainsi que de leurs enfants. Jeudi soir, elle lui avait annoncé qu'elle comptait partir le lendemain matin pour une randonnée dans la montagne.
Sans nouvelles depuis, le mari, qui était resté dans la région parisienne, alertait alors la police samedi.
Au Grand-Bornand, l'appartement loué par la famille est situé au deuxième étage d'un chalet plutôt cossu, comprenant 24 appartements pour la plupart occupés par des vacanciers.
Les voisins assurent ne rien avoir remarqué de particulier vendredi matin. "On entendait du bruit et des gens parler sur le balcon", a seulement noté l'un d'entre eux, qui réside à l'étage en dessous de celui qu'occupaient les personnes disparues.
Toute la journée de dimanche, des membres de la police scientifique ont passé au peigne fin l'appartement loué.
"Il a également été passé au +blue star+, un produit réactif, qui n'a mis en évidence aucune trace de sang. Le logement a été laissé propre comme lorsque l'on rend une location, les compteurs d'eau et d'électricité ont été coupés et le frigo vidé", a-t-on précisé de source proche de l'enquête.
"Nous cherchons tous azimuts, y compris du côté de la Suisse et nous étudions les passages des véhicules sous le tunnel du Mont-Blanc", a ajouté cette source.
Mais, pour le procureur Drouet, "le fait que le père travaille au ministère de l'intérieur ne change rien à l'enquête".
