Le ministère public a dénié à l‘accusée, jugée devant le tribunal correctionnel de Paris, le rôle de “mère courage” qui aurait agi par amour pour son cadet, Tyler Vilus, l‘un des pionniers des filières francophones en Syrie.
“Vous avez à juger une mère qui a formé un couple symbiotique avec son fils et qu‘elle a encouragé à tous les excès”, a dit le procureur, pour qui le combattant djihadiste a toujours vécu sous la coupe de Christine Rivière.
“C‘est elle qui l‘envoie à la mort, bien qu‘elle nous dise le contraire”, a-t-il ajouté.
Toujours selon le ministère public, l‘accusée a en outre servi d‘agent recruteur, ce qu‘elle a réfuté jeudi à l‘audience.
A la fin de ses réquisitions, le procureur a regretté de ne pouvoir aller au-delà de dix ans, la peine maximale encourue pour le chef d’“association de malfaiteurs” terroriste.
Lors de l‘instruction, celle que les enquêteurs ont surnommée “mamie djihad” a déclaré avoir effectué ses séjours en Syrie, entre l’été 2013 et le mois d‘avril 2014, pour accompagner Tyler Vilus jusqu‘au probable “martyre”.
Et, à l‘audience, elle a démenti avoir soutenu l‘organisation devenue par la suite l‘EI et dit avoir seulement rendu des “services”.
L‘enquête et l‘audience de jeudi ont mis en lumière la relation fusionnelle entre Tyler Vilus et Christine Rivière, née en 1965 dans une famille de forains et convertie en 2011-2012 à un islam radical dans le sillage de son deuxième fils.
Après un passage par la Tunisie, Tyler Vilus a gravi les échelons dans la hiérarchie djihadiste, jusqu’à être élevé au rang d’“émir” à la tête d‘un groupe de combattants francophones.
Arrêté en juillet 2015 en Turquie et aujourd‘hui détenu en France, il est soupçonné d‘avoir connu en Syrie des membres de la cellule qui a planifié et commis les attentats sanglants du 13 novembre 2015.
“Vous avez à juger une mère qui a formé un couple symbiotique avec son fils et qu‘elle a encouragé à tous les excès”, a dit le procureur, pour qui le combattant djihadiste a toujours vécu sous la coupe de Christine Rivière.
“C‘est elle qui l‘envoie à la mort, bien qu‘elle nous dise le contraire”, a-t-il ajouté.
Toujours selon le ministère public, l‘accusée a en outre servi d‘agent recruteur, ce qu‘elle a réfuté jeudi à l‘audience.
A la fin de ses réquisitions, le procureur a regretté de ne pouvoir aller au-delà de dix ans, la peine maximale encourue pour le chef d’“association de malfaiteurs” terroriste.
Lors de l‘instruction, celle que les enquêteurs ont surnommée “mamie djihad” a déclaré avoir effectué ses séjours en Syrie, entre l’été 2013 et le mois d‘avril 2014, pour accompagner Tyler Vilus jusqu‘au probable “martyre”.
Et, à l‘audience, elle a démenti avoir soutenu l‘organisation devenue par la suite l‘EI et dit avoir seulement rendu des “services”.
L‘enquête et l‘audience de jeudi ont mis en lumière la relation fusionnelle entre Tyler Vilus et Christine Rivière, née en 1965 dans une famille de forains et convertie en 2011-2012 à un islam radical dans le sillage de son deuxième fils.
Après un passage par la Tunisie, Tyler Vilus a gravi les échelons dans la hiérarchie djihadiste, jusqu’à être élevé au rang d’“émir” à la tête d‘un groupe de combattants francophones.
Arrêté en juillet 2015 en Turquie et aujourd‘hui détenu en France, il est soupçonné d‘avoir connu en Syrie des membres de la cellule qui a planifié et commis les attentats sanglants du 13 novembre 2015.