Doutes importants sur la crédibilité de la femme de chambre accusant DSK


Vendredi 1 Juillet 2011 - 10:33
AP


New York - Les procureurs new-yorkais ont des doutes importants sur la crédibilité de la femme de chambre qui accuse l'ancien patron du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant des informations du "New York Times".


Dominique Strauss-Kahn
Dominique Strauss-Kahn
Selon une autre source, les procureurs pensent que la femme de chambre a menti sur ses activités dans les heures entourant le moment présumé des faits, ainsi que sur son passé. Le New York Police Department, qui est chargé de l'enquête, a refusé de commenter l'information, et l'avocat de l'employée du Sofitel n'a pas répondu aux appels de l'Associated Press dans l'immédiat.

Dominique Strauss-Kahn, pour lequel une audience est prévue ce vendredi sur les modalités de sa libération conditionnelle, est actuellement assigné à résidence dans une luxueuse résidence de Manhattan. Il a été libéré après le versement d'une caution d'un million de dollars le 20 mai. Il a en outre souscrit une assurance de cinq millions de dollars (3,5 millions d'euros). Les conditions de sa libération conditionnelle pourraient être assouplies ce vendredi, selon une troisième source proche du dossier.

"Il y aura des questions graves soulevées par les services du procureur et par nous concernant la crédibilité de la plaignante", a déclaré au "Wall Street Journal" un avocat de l'ancien patron du FMI, Benjamin Brafman.

Le "New York Times" a rapporté sur son site Internet que les enquêteurs avaient découvert d'importantes incohérences dans le témoignage de la femme de chambre, citant deux responsables des forces de l'ordre.

Le quotidien précise que des procureurs et les avocats de DSK discutent actuellement d'une éventuelle levée des charges criminelles qui pèsent à son encontre.

Selon un responsable des forces de l'ordre, les procureurs pensent que la femme de chambre a notamment menti sur les conditions de sa demande d'asile aux Etats-Unis, notamment en affirmant qu'elle avait violée dans son pays natal, en Guinée. Une affirmation qu'elle a répétée au cours de l'enquête, avant de se rétracter.


           

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