Le contrat, portant sur 179 appareils et évalué à plus de 30 milliards de dollars a été remporté "haut la main" par Boeing, selon le secrétaire adjoint à la Défense, William Lynn.
"On est déçu et perplexe. On s'interroge sur les raisons pour lesquelles on a perdu. Je crois que l'US Air Force a indiqué hier soir que c'était une question de prix", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique.
"Nous aurons l'occasion d'avoir un +débriefing+ lundi et nous verrons pour quelles raisons nous avons perdu et dans quelles conditions, donc je ne me prononcerai pas sur la procédure", a-t-il ajouté.
Il a en outre indiqué que la décision de faire appel ou non n'était pas encore prise. "On n'est pas actuellement préparé à cette question. Nous attendons le débriefing pour avoir tous les éléments d'évaluation", a-t-il expliqué.
Il a en outre affirmé que cela ne changeait pas la trajectoire économique d'entreprise à moyen terme.
"Pour le long terme non plus", a-t-il estimé. "J'aurais préféré gagner. Nous avons perdu une occasion de +business+, il faut en trouver d'autres mais cela ne change pas la trajectoire de l'entreprise", a-t-il encore déclaré.
"Nous avions fait une offre qui respectait nos standards de +profitabilité+ (rentabilité), nous restons sur la trajectoire économique sur laquelle nous étions", a-t-il insisté.
Après des années de rebondissements politico-juridiques, Boeing a remporté jeudi pour la deuxième fois le méga-contrat des avions ravitailleurs de l'Armée de l'air américaine, alors que son concurrent Airbus (EADS) était donné favori.
EADS, maison mère d'Airbus, s'était lancée cette fois-ci sans partenaire principal, mais avec le soutien de centaines d'équipementiers américains.
L'Européen vantait la version militaire de son Airbus A330, le KC-45, comme "le seul véritable avion-ravitailleur déjà en activité". Il avançait que sa production aux Etats-Unis générerait 48.000 emplois dans le pays. Il avait enfin revu la semaine dernière ses prix à la baisse.
Ce revers ne remet pas en question la volonté du groupe de se développer aux Etats-Unis. "Nous trouverons d'autres occasions", a assuré le dirigeant.
"Nous avons d'autres perspectives avec le Pentagone, notamment d'hélicoptères et nous pouvons développer d'autres activités aux Etats-Unis dans le domaine de la sécurité, des services, de la défense et nous avons des idées dans ce domaine que je ne peux pas développer ici", a-t-il encore expliqué.
Interrogé sur l'impact de la perte de ce contrat sur le long-courrier A330 dont la version cargo devait être assemblée aux Etats-Unis, il a rétorqué que l'augmentation des cadences de cet avion se ferait dans les installations actuelles.
Enfin, il a estimé que l'avion militaire européen A400M ne constituait pas une alternative à ce contrat pour le moment. "Pour l'A400M, la priorité est de livrer nos clients actuels", a-t-il dit, soulignant que son introduction sur le marché américain était une perspective de "très long terme".
"On est déçu et perplexe. On s'interroge sur les raisons pour lesquelles on a perdu. Je crois que l'US Air Force a indiqué hier soir que c'était une question de prix", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique.
"Nous aurons l'occasion d'avoir un +débriefing+ lundi et nous verrons pour quelles raisons nous avons perdu et dans quelles conditions, donc je ne me prononcerai pas sur la procédure", a-t-il ajouté.
Il a en outre indiqué que la décision de faire appel ou non n'était pas encore prise. "On n'est pas actuellement préparé à cette question. Nous attendons le débriefing pour avoir tous les éléments d'évaluation", a-t-il expliqué.
Il a en outre affirmé que cela ne changeait pas la trajectoire économique d'entreprise à moyen terme.
"Pour le long terme non plus", a-t-il estimé. "J'aurais préféré gagner. Nous avons perdu une occasion de +business+, il faut en trouver d'autres mais cela ne change pas la trajectoire de l'entreprise", a-t-il encore déclaré.
"Nous avions fait une offre qui respectait nos standards de +profitabilité+ (rentabilité), nous restons sur la trajectoire économique sur laquelle nous étions", a-t-il insisté.
Après des années de rebondissements politico-juridiques, Boeing a remporté jeudi pour la deuxième fois le méga-contrat des avions ravitailleurs de l'Armée de l'air américaine, alors que son concurrent Airbus (EADS) était donné favori.
EADS, maison mère d'Airbus, s'était lancée cette fois-ci sans partenaire principal, mais avec le soutien de centaines d'équipementiers américains.
L'Européen vantait la version militaire de son Airbus A330, le KC-45, comme "le seul véritable avion-ravitailleur déjà en activité". Il avançait que sa production aux Etats-Unis générerait 48.000 emplois dans le pays. Il avait enfin revu la semaine dernière ses prix à la baisse.
Ce revers ne remet pas en question la volonté du groupe de se développer aux Etats-Unis. "Nous trouverons d'autres occasions", a assuré le dirigeant.
"Nous avons d'autres perspectives avec le Pentagone, notamment d'hélicoptères et nous pouvons développer d'autres activités aux Etats-Unis dans le domaine de la sécurité, des services, de la défense et nous avons des idées dans ce domaine que je ne peux pas développer ici", a-t-il encore expliqué.
Interrogé sur l'impact de la perte de ce contrat sur le long-courrier A330 dont la version cargo devait être assemblée aux Etats-Unis, il a rétorqué que l'augmentation des cadences de cet avion se ferait dans les installations actuelles.
Enfin, il a estimé que l'avion militaire européen A400M ne constituait pas une alternative à ce contrat pour le moment. "Pour l'A400M, la priorité est de livrer nos clients actuels", a-t-il dit, soulignant que son introduction sur le marché américain était une perspective de "très long terme".