"D'autres partenaires désireux de partager l'investissement et l'approvisionnement électrique seront invités à y participer. EDF déposera dans les prochaines semaines un dossier sur ce grand projet à la Commission nationale du débat public, en vue de commencer la construction en 2012 et de raccorder la centrale au réseau en 2017", a-t-il expliqué.
Il a laissé également entendre que GDF pourrait être chargé de la construction d'un troisième EPR. "Dans la perspective du développement ultérieur de la filière, l'État reconnaît la volonté de GDF-Suez d'assumer la maîtrise d'ouvrage et l'exploitation de l'EPR suivant", c'est-à-dire le troisième du genre, peut-on lire dans le communiqué de la présidence. D'après lefigaro.fr , l'annonce d'un troisième réacteur à eau pressurisée pourrait intervenir "rapidement", et celui-ci serait confié au groupe GDF-Suez.
Colère des écologistes
Nicolas Sarkozy a annoncé en juillet dernier sa décision de lancer un nouvel EPR pour accroître la capacité française de production et d'exportation d'électricité, un choix qui a suscité la colère des mouvements écologistes. Le réseau "Sortir du nucléaire", qui fédère 840 associations, a précisé jeudi qu'un nouvel EPR détournerait la France de "son engagement de 20 % de sources d'énergie renouvelable en 2020" et compte attaquer en justice les autorisations de construction de l'EPR à Penly. Le réseau doit se réunir ce week-end à La Rochelle pour "organiser la résistance citoyenne" contre ce projet.
Pour le pdg d'EDF Pierre Gadonneix, "ce soutien conforte la stratégie industrielle engagée par le groupe sur le long terme dans le développement de moyens de production sans CO2, notamment nucléaires". Et, "c'est également une excellente nouvelle pour l'ensemble de la filière nucléaire et pour l'emploi en France", a souligné Pierre Gadonneix dans un communiqué diffusé jeudi soir. "EDF saisira du projet ses instances de gouvernance et s'attachera bien à s'inscrire scrupuleusement dans le respect de toutes les procédures de concertation, avant le lancement de la construction en 2012", a-t-il détaillé.
Depuis des mois, EDF et GDF-Suez bataillaient pour remporter ce chantier. EDF construit actuellement le premier EPR à Flamanville dans la Manche, un chantier commencé en décembre 2007 et dont le coût va atteindre 4 milliards d'euros, contre 3,3 milliards prévus initialement. Il doit entrer en service en 2012 et sera exploité par EDF et l'italien Enel. Les EPR, issus d'une technologie franco-allemande développée par Areva, doivent prendre le relais des 58 réacteurs nucléaires français actuels, exploités par EDF.
Il a laissé également entendre que GDF pourrait être chargé de la construction d'un troisième EPR. "Dans la perspective du développement ultérieur de la filière, l'État reconnaît la volonté de GDF-Suez d'assumer la maîtrise d'ouvrage et l'exploitation de l'EPR suivant", c'est-à-dire le troisième du genre, peut-on lire dans le communiqué de la présidence. D'après lefigaro.fr , l'annonce d'un troisième réacteur à eau pressurisée pourrait intervenir "rapidement", et celui-ci serait confié au groupe GDF-Suez.
Colère des écologistes
Nicolas Sarkozy a annoncé en juillet dernier sa décision de lancer un nouvel EPR pour accroître la capacité française de production et d'exportation d'électricité, un choix qui a suscité la colère des mouvements écologistes. Le réseau "Sortir du nucléaire", qui fédère 840 associations, a précisé jeudi qu'un nouvel EPR détournerait la France de "son engagement de 20 % de sources d'énergie renouvelable en 2020" et compte attaquer en justice les autorisations de construction de l'EPR à Penly. Le réseau doit se réunir ce week-end à La Rochelle pour "organiser la résistance citoyenne" contre ce projet.
Pour le pdg d'EDF Pierre Gadonneix, "ce soutien conforte la stratégie industrielle engagée par le groupe sur le long terme dans le développement de moyens de production sans CO2, notamment nucléaires". Et, "c'est également une excellente nouvelle pour l'ensemble de la filière nucléaire et pour l'emploi en France", a souligné Pierre Gadonneix dans un communiqué diffusé jeudi soir. "EDF saisira du projet ses instances de gouvernance et s'attachera bien à s'inscrire scrupuleusement dans le respect de toutes les procédures de concertation, avant le lancement de la construction en 2012", a-t-il détaillé.
Depuis des mois, EDF et GDF-Suez bataillaient pour remporter ce chantier. EDF construit actuellement le premier EPR à Flamanville dans la Manche, un chantier commencé en décembre 2007 et dont le coût va atteindre 4 milliards d'euros, contre 3,3 milliards prévus initialement. Il doit entrer en service en 2012 et sera exploité par EDF et l'italien Enel. Les EPR, issus d'une technologie franco-allemande développée par Areva, doivent prendre le relais des 58 réacteurs nucléaires français actuels, exploités par EDF.