Les trois hommes interpellés dimanche au petit matin dans le village de Cahan (Orne) alors qu'ils se trouvaient dans un gîte rural avaient été déférés jeudi matin au parquet antiterroriste qui a ouvert une information judiciaire.
L'enquête vise le chef d'"association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme", ainsi que ceux de "vol et recel de vol en bande organisée, d'infractions à la législation sur les armes et munitions, de détention et usage de faux en écriture privée et de faux documents administratifs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste".
Présentés aux juges antiterroristes Edmond Brunaud et Laurence Le Vert, les trois hommes ont finalement été mis en examen et placés en détention provisoire, comme requis par le parquet.
Parmi les trois etarras présumés, figure Ibon Gogeascoechea Arronategui, 54 ans, présenté par le gouvernement espagnol comme "le chef militaire" et "plus haut responsable" actuel de l'organisation séparatiste basque. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a précisé que le numéro un présumé de l'ETA arrêté était le "cinquième dirigeant" de l'organisation interpellé en France depuis le début de l'année.
Les deux autres hommes arrêtés "faisaient partie d'un commando prêt à entrer en Espagne" et "venaient dire au revoir au chef militaire qui leur donnait ses dernières instructions, comme l'ETA a l'habitude de le faire", a affirmé peu après leur interpellation le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Ils préparaient peut-être un enlèvement en Espagne, estiment les autorités espagnoles, qui appuient cette hypothèse sur la découverte de menottes qu'ils avaient en leur possession, un élément "inhabituel" de leur panoplie.
L'un d'eux, Beinat Aguinalde Ugartemendia, 26 ans, est l'auteur présumé de deux assassinats revendiqués par l'ETA, celui d'Isaias Carrasco, ex-élu socialiste tué par balle quelques jours avant les élections législatives de mars 2008, et celui d'Ignacio Uria Mendizabal, entrepreneur basque assassiné en décembre 2008.
Le troisième homme, âgé de 52 ans, serait Jose Lorenzo Ayestaran Legorburu, selon une source judiciaire à Paris.
Depuis le début de l'année, 32 membres présumés de l'ETA, organisation séparatiste tenue pour responsable de la mort de 828 personnes en plus de 40 ans de violences pour obtenir l'indépendance du Pays basque, ont été arrêtés en Espagne, en France et au Portugal.
L'enquête vise le chef d'"association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme", ainsi que ceux de "vol et recel de vol en bande organisée, d'infractions à la législation sur les armes et munitions, de détention et usage de faux en écriture privée et de faux documents administratifs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste".
Présentés aux juges antiterroristes Edmond Brunaud et Laurence Le Vert, les trois hommes ont finalement été mis en examen et placés en détention provisoire, comme requis par le parquet.
Parmi les trois etarras présumés, figure Ibon Gogeascoechea Arronategui, 54 ans, présenté par le gouvernement espagnol comme "le chef militaire" et "plus haut responsable" actuel de l'organisation séparatiste basque. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a précisé que le numéro un présumé de l'ETA arrêté était le "cinquième dirigeant" de l'organisation interpellé en France depuis le début de l'année.
Les deux autres hommes arrêtés "faisaient partie d'un commando prêt à entrer en Espagne" et "venaient dire au revoir au chef militaire qui leur donnait ses dernières instructions, comme l'ETA a l'habitude de le faire", a affirmé peu après leur interpellation le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Ils préparaient peut-être un enlèvement en Espagne, estiment les autorités espagnoles, qui appuient cette hypothèse sur la découverte de menottes qu'ils avaient en leur possession, un élément "inhabituel" de leur panoplie.
L'un d'eux, Beinat Aguinalde Ugartemendia, 26 ans, est l'auteur présumé de deux assassinats revendiqués par l'ETA, celui d'Isaias Carrasco, ex-élu socialiste tué par balle quelques jours avant les élections législatives de mars 2008, et celui d'Ignacio Uria Mendizabal, entrepreneur basque assassiné en décembre 2008.
Le troisième homme, âgé de 52 ans, serait Jose Lorenzo Ayestaran Legorburu, selon une source judiciaire à Paris.
Depuis le début de l'année, 32 membres présumés de l'ETA, organisation séparatiste tenue pour responsable de la mort de 828 personnes en plus de 40 ans de violences pour obtenir l'indépendance du Pays basque, ont été arrêtés en Espagne, en France et au Portugal.