Nadine Morano
"On a une loi qui existe depuis 2006 sur l'égalité salariale et qui prévoyait que les entreprises passent des accords avant le 31 décembre 2010 pour mettre en place cette égalité salariale. Or, on constate que seulement 5% des entreprises sont arrivées à passer des accords sur l'égalité salariale", a-t-elle expliqué.
"On voit bien que ça ne marche pas", a-t-elle reconnu. "Il faut mettre en place un dispositif qui soit beaucoup plus coercitif".
"Le problème, c'est que dans notre pays, il n'y pas suffisamment de contrôle, pas suffisamment d'actions non plus (...) Sur cette égalité salariale, il nous faut aller plus loin, parce que c'est simplement une affaire de justice", a-t-elle dit.
"Nous allons travailler, avec Xavier Darcos (le ministre du Travail) à travers des négociations, à arriver à cette égalité salariale", a-t-elle indiqué, expliquant que la solution pourrait être "des amendes".
Selon Mme Morano, la France "fait partie des bons élèves en matière de taux d'activité des femmes, puisque sur la tranche d'âge de 20 à 60 ans, on a un taux d'activité de l'ordre de 65,2%, alors que les objectifs européens de Lisbonne fixe une barrière à 60%".
Toutefois, "s'agissant de l'égalité salariale, on voit bien que l'écart entre les hommes et les femmes est de près de 20% en France, alors qu'il est de 15% au niveau européen. Il y a encore du travail", a-t-elle noté.
"On voit bien que ça ne marche pas", a-t-elle reconnu. "Il faut mettre en place un dispositif qui soit beaucoup plus coercitif".
"Le problème, c'est que dans notre pays, il n'y pas suffisamment de contrôle, pas suffisamment d'actions non plus (...) Sur cette égalité salariale, il nous faut aller plus loin, parce que c'est simplement une affaire de justice", a-t-elle dit.
"Nous allons travailler, avec Xavier Darcos (le ministre du Travail) à travers des négociations, à arriver à cette égalité salariale", a-t-elle indiqué, expliquant que la solution pourrait être "des amendes".
Selon Mme Morano, la France "fait partie des bons élèves en matière de taux d'activité des femmes, puisque sur la tranche d'âge de 20 à 60 ans, on a un taux d'activité de l'ordre de 65,2%, alors que les objectifs européens de Lisbonne fixe une barrière à 60%".
Toutefois, "s'agissant de l'égalité salariale, on voit bien que l'écart entre les hommes et les femmes est de près de 20% en France, alors qu'il est de 15% au niveau européen. Il y a encore du travail", a-t-elle noté.