Sameh Fahmi
"Le tribunal criminel du Caire a condamné l'ancien ministre du Pétrole Sameh Fahmi et l'homme d'affaires en fuite Hussein Salem à 15 ans de prison dans l'affaire de la vente de gaz" à Israël, a indiqué cette source à l'AFP.
Cinq hauts responsables de la Haute autorité égyptienne pour le pétrole et le gaz ont écopé de peines allant de 3 à 10 ans de prison, a dit la même source.
Ils sont accusés "d'avoir exporté du gaz vers Israël à un prix inférieur à celui du marché international, au détriment des fonds publics".
M. Salem, qui détient aussi un passeport espagnol, s'était enfui vers l'Espagne avec son fils et sa fille l'an dernier. Un tribunal espagnol avait donné en mars son accord à son extradition.
L'Egypte, qui selon des estimations fournit 40% du gaz consommé par Israël, a décidé en avril de cesser ses exportations de gaz vers l'Etat hébreu, indiquant ensuite que ces livraisons pourraient reprendre à condition de revoir les prix et les modalités du contrat.
Négocié sous le règne de Hosni Moubarak, renversé sous la pression d'une révolte populaire en février 2011, le contrat de livraison de gaz à Israël fait depuis des mois l'objet de vives critiques en Egypte, où l'on estime en particulier que le prix a été sous-évalué.
La gazoduc, qui traverse le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, a par ailleurs été visé depuis plus d'un an par de nombreux sabotages non revendiqués.
Les conditions dans lesquelles ce contrat a été négocié font partie, entre autres, du dossier à charge contre M. Moubarak et ses fils Alaa et Gamal.
M. Moubarak, 84 ans, a été condamné le 2 juin à la prison à vie pour la mort de manifestants lors de la révolte qui l'a poussé à démissionner. Le 20 juin, des sources médicale et militaire avaient indiqué qu'il se trouvait dans le coma et avait dû être placé sous assistance respiratoire.
Ses deux fils, Gamal et Alaa, jugés avec lui pour corruption, n'ont pas été condamnés, les faits qui leur étant reprochés étant couverts par la prescription.
Les deux fils seront jugés dans un nouveau procès pour corruption qui doit s'ouvrir le 9 juillet.
L'Egypte, premier pays arabe à avoir conclu, en 1979, un accord de paix avec l'Etat hébreu, fournit par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour alimenter ses centrales électriques.
Amman a exprimé son inquiétude quant aux coupures dans l'approvisionnement en gaz égyptien, liées aux opérations de sabotage sur le gazoduc, estimant que cela pourrait coûter au royaume plus de deux milliards de dollars en 2012.
Cinq hauts responsables de la Haute autorité égyptienne pour le pétrole et le gaz ont écopé de peines allant de 3 à 10 ans de prison, a dit la même source.
Ils sont accusés "d'avoir exporté du gaz vers Israël à un prix inférieur à celui du marché international, au détriment des fonds publics".
M. Salem, qui détient aussi un passeport espagnol, s'était enfui vers l'Espagne avec son fils et sa fille l'an dernier. Un tribunal espagnol avait donné en mars son accord à son extradition.
L'Egypte, qui selon des estimations fournit 40% du gaz consommé par Israël, a décidé en avril de cesser ses exportations de gaz vers l'Etat hébreu, indiquant ensuite que ces livraisons pourraient reprendre à condition de revoir les prix et les modalités du contrat.
Négocié sous le règne de Hosni Moubarak, renversé sous la pression d'une révolte populaire en février 2011, le contrat de livraison de gaz à Israël fait depuis des mois l'objet de vives critiques en Egypte, où l'on estime en particulier que le prix a été sous-évalué.
La gazoduc, qui traverse le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, a par ailleurs été visé depuis plus d'un an par de nombreux sabotages non revendiqués.
Les conditions dans lesquelles ce contrat a été négocié font partie, entre autres, du dossier à charge contre M. Moubarak et ses fils Alaa et Gamal.
M. Moubarak, 84 ans, a été condamné le 2 juin à la prison à vie pour la mort de manifestants lors de la révolte qui l'a poussé à démissionner. Le 20 juin, des sources médicale et militaire avaient indiqué qu'il se trouvait dans le coma et avait dû être placé sous assistance respiratoire.
Ses deux fils, Gamal et Alaa, jugés avec lui pour corruption, n'ont pas été condamnés, les faits qui leur étant reprochés étant couverts par la prescription.
Les deux fils seront jugés dans un nouveau procès pour corruption qui doit s'ouvrir le 9 juillet.
L'Egypte, premier pays arabe à avoir conclu, en 1979, un accord de paix avec l'Etat hébreu, fournit par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour alimenter ses centrales électriques.
Amman a exprimé son inquiétude quant aux coupures dans l'approvisionnement en gaz égyptien, liées aux opérations de sabotage sur le gazoduc, estimant que cela pourrait coûter au royaume plus de deux milliards de dollars en 2012.