Au moins 19 avocats et militants des droits humains, huit femmes et 11 hommes, ont été arrêtés en Egypte, a indiqué jeudi Amnesty International.
Ces arrestations de défenseurs des droits humains ont poussé une importante ONG locale, la Commission égyptienne des droits et libertés (ECRF), à suspendre ses activités invoquant le "climat hostile" à l'égard de la société civile qui prévaut en Egypte aujourd'hui, ajoute Amnesty.
Parmi les personnes arrêtées figure Hoda Abdelmoneim (bien Abdelmoneim), une avocate âgée de 60 ans qui avait été membre du Conseil national des droits humains. Les forces de sécurité ont fait irruption à son domicile et l'ont saccagé avant de l'emmener vers une destination inconnue, poursuit l'ONG de défense des droits humains.
L'avocat Abdel Moneim Abdel Maqsoud avait auparavant fait état de l'arrestation jeudi à l'aube de huit femmes et trois hommes proches des Frères musulmans, dont la fille de Mohamed Khaïrat al-Chater, l'un des chefs de la confrérie.
Selon la même source, deux des femmes arrêtées, Aïcha Khaïrat al-Chater et l'avocate Hoda Abdelmoneim, sont actives dans le domaine de la défense des droits de l'Homme.
Le mari d'Aïcha, Mohamed Abou Horayra, également un avocat se présentant comme défenseur des droits de l'Homme, a aussi été interpellé, ainsi que deux autres hommes proches des Frères musulmans.
Me Abdel Maqsoud a expliqué à l'AFP que ces personnes devraient être déférées devant le parquet dans les prochaines heures.
Le richissime financier des Frères musulmans Mohamed Khaïrat al-Chater avait été choisi par la confrérie pour la représenter à la présidentielle de 2012, avant d'être disqualifié en raison d'une condamnation ancienne.
Condamné dans plusieurs affaires, il est actuellement détenu comme nombre d'anciens responsables des Frères musulmans.
Après un an au pouvoir en Egypte, le président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi, élu en 2012, a été destitué par l'armée à la faveur de manifestations de masse.
Le nouvel homme fort du pays Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée lors de la destitution de M. Morsi avant de devenir président à son tour en 2014, a lancé contre la confrérie et ses partisans une sévère répression.
Ces arrestations de défenseurs des droits humains ont poussé une importante ONG locale, la Commission égyptienne des droits et libertés (ECRF), à suspendre ses activités invoquant le "climat hostile" à l'égard de la société civile qui prévaut en Egypte aujourd'hui, ajoute Amnesty.
Parmi les personnes arrêtées figure Hoda Abdelmoneim (bien Abdelmoneim), une avocate âgée de 60 ans qui avait été membre du Conseil national des droits humains. Les forces de sécurité ont fait irruption à son domicile et l'ont saccagé avant de l'emmener vers une destination inconnue, poursuit l'ONG de défense des droits humains.
L'avocat Abdel Moneim Abdel Maqsoud avait auparavant fait état de l'arrestation jeudi à l'aube de huit femmes et trois hommes proches des Frères musulmans, dont la fille de Mohamed Khaïrat al-Chater, l'un des chefs de la confrérie.
Selon la même source, deux des femmes arrêtées, Aïcha Khaïrat al-Chater et l'avocate Hoda Abdelmoneim, sont actives dans le domaine de la défense des droits de l'Homme.
Le mari d'Aïcha, Mohamed Abou Horayra, également un avocat se présentant comme défenseur des droits de l'Homme, a aussi été interpellé, ainsi que deux autres hommes proches des Frères musulmans.
Me Abdel Maqsoud a expliqué à l'AFP que ces personnes devraient être déférées devant le parquet dans les prochaines heures.
Le richissime financier des Frères musulmans Mohamed Khaïrat al-Chater avait été choisi par la confrérie pour la représenter à la présidentielle de 2012, avant d'être disqualifié en raison d'une condamnation ancienne.
Condamné dans plusieurs affaires, il est actuellement détenu comme nombre d'anciens responsables des Frères musulmans.
Après un an au pouvoir en Egypte, le président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi, élu en 2012, a été destitué par l'armée à la faveur de manifestations de masse.
Le nouvel homme fort du pays Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée lors de la destitution de M. Morsi avant de devenir président à son tour en 2014, a lancé contre la confrérie et ses partisans une sévère répression.