Le Parti de la liberté et la justice, issu des Frères musulmans, a annoncé que cette décision émanait du "souci de ne pas entraîner le peuple vers de nouveaux affrontements sanglants avec des parties qui cherchent davantage de tensions", selon un communiqué posté lundi soir sur son site internet.
Il faisait référence aux trois jours d'affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et manifestants hostiles au pouvoir militaire en place depuis la chute du président Hosni Moubarak, qui ont fait 26 morts dans le pays, notamment sur la place Tahrir.
Le Parti de la liberté et de la justice a appelé le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la chute de M. Moubarak, à poursuivre les auteurs "des horribles crimes" commis et à arrêter "l'effusion de sang".
Le gouvernement égyptien a présenté sa démission au CSFA à la suite des violences qui rappellent celles qui ont émaillé le soulèvement populaire contre Hosni Moubarak en début d'année.
Des mouvements égyptiens à l'origine du soulèvement ont appelé à une manifestation massive mardi pour réclamer la fin du pouvoir militaire et la formation d'un "gouvernement de salut national", à moins d'une semaine des premières législatives tenues depuis la chute de M. Moubarak.
Les Frères musulmans, très critiques eux aussi à l'égard du pouvoir militaire, sont hostiles à un report de ce scrutin qui débute le 28 novembre et pour lesquelles ils estiment être en position de force.
Fondés en 1928 puis interdits en 1954, les Frères musulmans étaient tolérés dans les faits sous le régime Moubarak, tout en étant la cible de campagnes d'arrestations. Après le soulèvement, la confrérie a formé un parti politique légal (le Parti de la justice et de la liberté) pour pouvoir participer ouvertement aux élections.
Il faisait référence aux trois jours d'affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et manifestants hostiles au pouvoir militaire en place depuis la chute du président Hosni Moubarak, qui ont fait 26 morts dans le pays, notamment sur la place Tahrir.
Le Parti de la liberté et de la justice a appelé le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la chute de M. Moubarak, à poursuivre les auteurs "des horribles crimes" commis et à arrêter "l'effusion de sang".
Le gouvernement égyptien a présenté sa démission au CSFA à la suite des violences qui rappellent celles qui ont émaillé le soulèvement populaire contre Hosni Moubarak en début d'année.
Des mouvements égyptiens à l'origine du soulèvement ont appelé à une manifestation massive mardi pour réclamer la fin du pouvoir militaire et la formation d'un "gouvernement de salut national", à moins d'une semaine des premières législatives tenues depuis la chute de M. Moubarak.
Les Frères musulmans, très critiques eux aussi à l'égard du pouvoir militaire, sont hostiles à un report de ce scrutin qui débute le 28 novembre et pour lesquelles ils estiment être en position de force.
Fondés en 1928 puis interdits en 1954, les Frères musulmans étaient tolérés dans les faits sous le régime Moubarak, tout en étant la cible de campagnes d'arrestations. Après le soulèvement, la confrérie a formé un parti politique légal (le Parti de la justice et de la liberté) pour pouvoir participer ouvertement aux élections.