Ces personnes ont été tuées par des tirs à balles réelles, lors d'affrontements avec la police aux premières heures samedi, selon des sources médicales sur place, précisant qu'un nombre indéterminé d'autres corps ont été acheminés vers d'autres établissements.
L'agence officielle Mena, citant des sources au sein du même hôpital de campagne, a fait état plus tôt dans la matinée de 75 morts et un millier de blessés lors de heurts avec la police sur la route de l'aéroport, située à proximité.
Le ministère de la Santé a de son côté donné un bilan de 20 morts et 177 blessés.
"Tous ont été tués par des tirs de balles réelles", a déclaré à l'AFP une médecin de l'hôpital de campagne sur le site de la mosquée Rabaa al-Adawiya, le docteur Amal Ahmad Ibrahim. Un journaliste de l'AFP a constaté que quatre d'entre eux au moins portaient des blessures mortelles à la tête.
Les corps étaient recouverts d'un drap blanc, sur lequel leur nom était écrit. Le sol de la salle était couvert de taches de sang.
Les heurts ont éclaté à l'aube entre manifestants tentant de bloquer un pont routier et policiers, a indiqué Mena, ajoutant que des tirs de chevrotine d'origine inconnue ont été entendus.
L'agence a cité un haut responsable de la sécurité selon qui les forces de l'ordre n'ont utilisé que les gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Huit policiers ont été blessés, essuyant des jets de pierres et des tirs de chevrotine, selon la même source.Les abords de cette mosquée dans le faubourg de Nasr City (nord-est du Caire), sont depuis un mois le principal site de rassemblement des partisans de M. Morsi, renversé par l'armée le 3 juillet.
L'agence officielle Mena, citant des sources au sein du même hôpital de campagne, a fait état plus tôt dans la matinée de 75 morts et un millier de blessés lors de heurts avec la police sur la route de l'aéroport, située à proximité.
Le ministère de la Santé a de son côté donné un bilan de 20 morts et 177 blessés.
"Tous ont été tués par des tirs de balles réelles", a déclaré à l'AFP une médecin de l'hôpital de campagne sur le site de la mosquée Rabaa al-Adawiya, le docteur Amal Ahmad Ibrahim. Un journaliste de l'AFP a constaté que quatre d'entre eux au moins portaient des blessures mortelles à la tête.
Les corps étaient recouverts d'un drap blanc, sur lequel leur nom était écrit. Le sol de la salle était couvert de taches de sang.
Les heurts ont éclaté à l'aube entre manifestants tentant de bloquer un pont routier et policiers, a indiqué Mena, ajoutant que des tirs de chevrotine d'origine inconnue ont été entendus.
L'agence a cité un haut responsable de la sécurité selon qui les forces de l'ordre n'ont utilisé que les gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Huit policiers ont été blessés, essuyant des jets de pierres et des tirs de chevrotine, selon la même source.Les abords de cette mosquée dans le faubourg de Nasr City (nord-est du Caire), sont depuis un mois le principal site de rassemblement des partisans de M. Morsi, renversé par l'armée le 3 juillet.