Zoheir Garranah
M. Garranah est le deuxième ancien ministre de M. Moubarak à être condamné depuis le renversement de son régime le 11 février, après l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, condamné à douze ans de prison jeudi dernier.
L'ex-ministre du Tourisme, un secteur phare de l'économie égyptienne, était accusé d'avoir autorisé la vente en-dessous du prix du marché de terrains publics à deux hommes d'affaires, entraînant une perte de 51 millions de dollars pour l'Etat. Une partie de ces terrains recèle du pétrole.
M. Garranah, proche de milieux d'affaires très influents sous M. Moubarak, avait quitté ses fonctions lors d'un changement de gouvernement dans les derniers jours au pouvoir de l'ancien président, poussé à la démission par une révolte populaire.
Sa condamnation s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne judiciaire visant de nombreux ministres, dignitaires politiques et hommes d'affaires importants de l'époque Moubarak. L'ancien Premier ministre Ahmad Nazif est ainsi actuellement en détention préventive pour des accusations de malversations financières.
M. Moubarak lui-même a été placé le mois dernier en détention provisoire dans un hô pital de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, où il a été admis à la suite d'un problème cardiaque.
Ses deux fils, Alaa et Gamal, sont également en détention préventive à la prison de Tora, au sud du Caire. Comme leur père, ils font l'objet d'une enquête financière et d'une autre dans le cadre des violences contre les manifestations anti-régime de janvier et février, qui ont fait officiellement plus de 800 morts.
Avec ses quelque 13 milliards de dollars de revenus annuels, le secteur touristique représentait ces dernières années environ 6% du PIB égyptien et emploie, directement ou indirectement, 10% de la population active. Plus de 14 millions de touristes ont visité l'Egypte en 2010, un chiffre record.
Ce secteur jusqu'à l'an dernier en pleine expansion et très lucratif a connu depuis le début de l'année une forte chute en raison des troubles politiques.
Plusieurs affaires de vente de terrains à bas prix pour des projets immobiliers, notamment dans le secteur touristique, ont contribué à alimenter des accusations de corruption et de dilapidation de biens publics dans les dernières années du régime Moubarak.
L'ex-ministre du Tourisme, un secteur phare de l'économie égyptienne, était accusé d'avoir autorisé la vente en-dessous du prix du marché de terrains publics à deux hommes d'affaires, entraînant une perte de 51 millions de dollars pour l'Etat. Une partie de ces terrains recèle du pétrole.
M. Garranah, proche de milieux d'affaires très influents sous M. Moubarak, avait quitté ses fonctions lors d'un changement de gouvernement dans les derniers jours au pouvoir de l'ancien président, poussé à la démission par une révolte populaire.
Sa condamnation s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne judiciaire visant de nombreux ministres, dignitaires politiques et hommes d'affaires importants de l'époque Moubarak. L'ancien Premier ministre Ahmad Nazif est ainsi actuellement en détention préventive pour des accusations de malversations financières.
M. Moubarak lui-même a été placé le mois dernier en détention provisoire dans un hô pital de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, où il a été admis à la suite d'un problème cardiaque.
Ses deux fils, Alaa et Gamal, sont également en détention préventive à la prison de Tora, au sud du Caire. Comme leur père, ils font l'objet d'une enquête financière et d'une autre dans le cadre des violences contre les manifestations anti-régime de janvier et février, qui ont fait officiellement plus de 800 morts.
Avec ses quelque 13 milliards de dollars de revenus annuels, le secteur touristique représentait ces dernières années environ 6% du PIB égyptien et emploie, directement ou indirectement, 10% de la population active. Plus de 14 millions de touristes ont visité l'Egypte en 2010, un chiffre record.
Ce secteur jusqu'à l'an dernier en pleine expansion et très lucratif a connu depuis le début de l'année une forte chute en raison des troubles politiques.
Plusieurs affaires de vente de terrains à bas prix pour des projets immobiliers, notamment dans le secteur touristique, ont contribué à alimenter des accusations de corruption et de dilapidation de biens publics dans les dernières années du régime Moubarak.