Ces heurts interviennent au lendemain du deuxième anniversaire de la "révolution", lui-même marqué par des affrontements entre manifestants et policiers qui ont fait neuf morts et plus de 530 blessés, selon un nouveau bilan de sources médicales.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si les huits décè de samedi, selon des sources médicales, inclut deux policiers tués par balle, dont la mort a été annoncée un peu plus tôt par des sources de sécurité.
Selon la télévision d'Etat, plus de 50 personnes ont aussi été blessées dans ces violences qui se sont produites après que des proches des personnes condamnées à la peine capitale eurent tenté d'envahir la prison dans laquelle se trouvaient ces dernières.
D'après des témoins, des assaillants inconnus ont ouvert le feu en direction de la police qui a riposté avec du gaz lacrymogène. Des violences ont éclaté dans des rues proches de la prison, provoquant des scènes d'émeutes et la fermeture des commerces.
L'armée a décidé de se déployer à Port-Saïd pour "rétablir le calme et la stabilité et protéger les installations publiques", a indiqué Ahmed Wasfi, un général de l'armée cité par l'agence Mena.
Dans la salle d'audience au Caire, le verdict a en revanche été accueilli par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes.
Devant le tribunal, un homme ayant perdu son fils dans les violences pleurait de joie. "Je suis satisfait du verdict", a-t-il dit à l'AFP.
Le président du tribunal a en outre fixé au 9 mars le verdict pour le reste des accusés, dont 9 policiers, jugés depuis avril pour leur responsabilité présumée dans les violences au stade de Port-Saïd.
En février 2012, 74 personnes y étaient mortes après un match entre le grand club cairote d'Al-Ahly et une équipe locale, Al-Masry. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s'est produit après la victoire d'Al-Masry dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d'Al-Ahly.
Les accusés ont récusé toutes les charges de meurtre avec préméditation et de port d'armes prohibé pesant sur eux.
Les "Ultras" d'Al-Ahly, des supporteurs fervents et organisés qui revendiquent la majorité des victimes, avaient menacé les autorités de "chaos" si le verdict n'était pas assez sévère.
Les "Ultras" sont réputés pour leur soutien actif à la révolte populaire qui a provoqué début 2011 la chute de Hosni Moubarak et pour leur participation aux manifestations contre le pouvoir militaire de transition qui ont suivi.
Après les heurts meurtriers de vendredi lors du deuxième anniversaire de la "révolution", l'armée a déployé dans la nuit des hommes et des blindés légers pour protéger les bâtiments de la police et du gouvernorat local à Suez, où ont été tués la veille huit personnes.
Manifestations et heurts se sont produits ailleurs dans le pays, notamment aux abords de la place Tahrir au Caire et à Alexandrie (nord).
A Ismaïliya (nord-est), des manifestants ont mis le feu au siège local du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la formation politique des Frères musulmans, et envahi le siège du gouvernorat.
Le président islamiste Mohamed Morsi a appelé ses compatriotes à "rejeter la violence" et promis que les responsables de ces heurts meurtriers seraient "traduits en justice", dans des messages postés sur ses comptes Twitter et Facebook.
La colère des manifestants est dirigée contre le président Morsi et les Frères musulmans dont il est issu, accusés d'avoir failli à la "révolution" qui leur a permis d'accéder au pouvoir par le biais d'une élection présidentielle pour la première fois démocratique.
L'opposition, qui avait appelé à défiler, accuse aussi les islamistes de perpétuer un système socialement injuste, et de privilégier l'idéologie islamiste sur l'intérêt général.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si les huits décè de samedi, selon des sources médicales, inclut deux policiers tués par balle, dont la mort a été annoncée un peu plus tôt par des sources de sécurité.
Selon la télévision d'Etat, plus de 50 personnes ont aussi été blessées dans ces violences qui se sont produites après que des proches des personnes condamnées à la peine capitale eurent tenté d'envahir la prison dans laquelle se trouvaient ces dernières.
D'après des témoins, des assaillants inconnus ont ouvert le feu en direction de la police qui a riposté avec du gaz lacrymogène. Des violences ont éclaté dans des rues proches de la prison, provoquant des scènes d'émeutes et la fermeture des commerces.
L'armée a décidé de se déployer à Port-Saïd pour "rétablir le calme et la stabilité et protéger les installations publiques", a indiqué Ahmed Wasfi, un général de l'armée cité par l'agence Mena.
Dans la salle d'audience au Caire, le verdict a en revanche été accueilli par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes.
Devant le tribunal, un homme ayant perdu son fils dans les violences pleurait de joie. "Je suis satisfait du verdict", a-t-il dit à l'AFP.
Le président du tribunal a en outre fixé au 9 mars le verdict pour le reste des accusés, dont 9 policiers, jugés depuis avril pour leur responsabilité présumée dans les violences au stade de Port-Saïd.
En février 2012, 74 personnes y étaient mortes après un match entre le grand club cairote d'Al-Ahly et une équipe locale, Al-Masry. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s'est produit après la victoire d'Al-Masry dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d'Al-Ahly.
Les accusés ont récusé toutes les charges de meurtre avec préméditation et de port d'armes prohibé pesant sur eux.
Les "Ultras" d'Al-Ahly, des supporteurs fervents et organisés qui revendiquent la majorité des victimes, avaient menacé les autorités de "chaos" si le verdict n'était pas assez sévère.
Les "Ultras" sont réputés pour leur soutien actif à la révolte populaire qui a provoqué début 2011 la chute de Hosni Moubarak et pour leur participation aux manifestations contre le pouvoir militaire de transition qui ont suivi.
Après les heurts meurtriers de vendredi lors du deuxième anniversaire de la "révolution", l'armée a déployé dans la nuit des hommes et des blindés légers pour protéger les bâtiments de la police et du gouvernorat local à Suez, où ont été tués la veille huit personnes.
Manifestations et heurts se sont produits ailleurs dans le pays, notamment aux abords de la place Tahrir au Caire et à Alexandrie (nord).
A Ismaïliya (nord-est), des manifestants ont mis le feu au siège local du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la formation politique des Frères musulmans, et envahi le siège du gouvernorat.
Le président islamiste Mohamed Morsi a appelé ses compatriotes à "rejeter la violence" et promis que les responsables de ces heurts meurtriers seraient "traduits en justice", dans des messages postés sur ses comptes Twitter et Facebook.
La colère des manifestants est dirigée contre le président Morsi et les Frères musulmans dont il est issu, accusés d'avoir failli à la "révolution" qui leur a permis d'accéder au pouvoir par le biais d'une élection présidentielle pour la première fois démocratique.
L'opposition, qui avait appelé à défiler, accuse aussi les islamistes de perpétuer un système socialement injuste, et de privilégier l'idéologie islamiste sur l'intérêt général.