Dans un communiqué publié à l‘occasion de la visite de trois jours que le chef de l‘Etat égyptien entame lundi à Paris, HRW a invité instamment la France, sixième investisseur étranger dans le pays et un de ses principaux fournisseurs d‘armes sous François Hollande, à conditionner son soutien au Caire à des “améliorations tangibles” en matière de respect des droits de l‘homme.
Selon HRW, Abdel Fattah al Sissi a présidé, depuis son arrivée au pouvoir en 2014, “à la pire crise des droits humains qu’ait connue l’Égypte depuis des décennies”, en faisant arrêter de dizaines de milliers d‘opposants.
Elle accuse en outre les forces de sécurité égyptiennes d‘avoir recours à la torture “de façon systématique”.
L‘Elysée a indiqué la semaine passée que la situation des droits de l‘homme serait évoquée lors de la visite du président égyptien, qui rencontrera aussi des chefs d‘entreprise français.
Citée dans le communiqué, Bénédicte Jeannerod, responsable de HRW pour la France, déclare qu‘Emmanuel Macron “ne devrait pas poursuivre la scandaleuse politique de tolérance de la France envers le gouvernement répressif d’al-Sissi”.
“Prétendre que la question des droits humains est évoquée dans les discussions tout en persistant à ne pas agir serait comme mettre sous le tapis les revendications et la souffrance des Égyptiens”, ajoute-t-elle.
Selon HRW, Abdel Fattah al Sissi a présidé, depuis son arrivée au pouvoir en 2014, “à la pire crise des droits humains qu’ait connue l’Égypte depuis des décennies”, en faisant arrêter de dizaines de milliers d‘opposants.
Elle accuse en outre les forces de sécurité égyptiennes d‘avoir recours à la torture “de façon systématique”.
L‘Elysée a indiqué la semaine passée que la situation des droits de l‘homme serait évoquée lors de la visite du président égyptien, qui rencontrera aussi des chefs d‘entreprise français.
Citée dans le communiqué, Bénédicte Jeannerod, responsable de HRW pour la France, déclare qu‘Emmanuel Macron “ne devrait pas poursuivre la scandaleuse politique de tolérance de la France envers le gouvernement répressif d’al-Sissi”.
“Prétendre que la question des droits humains est évoquée dans les discussions tout en persistant à ne pas agir serait comme mettre sous le tapis les revendications et la souffrance des Égyptiens”, ajoute-t-elle.