Hosni Moubarak
L'ancien raïs âgé de 83 ans, dont le procès a repris lundi, a toujours plaidé non coupable des chefs de complicité de meurtres de quelque 850 manifestants commis pendant le soulèvement qui l'a contraint à démissionner le 11 février dernier, ainsi que corruption et détournement de fonds publics.
Selon Mustafa Souleiman, Hosni Moubarak, son ex-chef de la sécurité et six anciens hauts responsables de la police sont les "véritables instigateurs" des tirs mortels contre les manifestants. Ils ont clairement autorisé l'usage de munitions réelles dans la répression des 18 jours de soulèvement, a ajouté le procureur. Des faits passibles de la peine de mort si les accusés sont reconnus coupables.
L'accusation, a précisé le procureur général, a mené ses propres investigations, interrogeant plusieurs centaines de témoins, médecins et policiers pour établir son dossier.
Selon Mustafa Souleiman, Hosni Moubarak, son ex-chef de la sécurité et six anciens hauts responsables de la police sont les "véritables instigateurs" des tirs mortels contre les manifestants. Ils ont clairement autorisé l'usage de munitions réelles dans la répression des 18 jours de soulèvement, a ajouté le procureur. Des faits passibles de la peine de mort si les accusés sont reconnus coupables.
L'accusation, a précisé le procureur général, a mené ses propres investigations, interrogeant plusieurs centaines de témoins, médecins et policiers pour établir son dossier.