Mohamed al-Beltagy, un membre important des Frères musulmans, le mouvement égyptien interdit par Le Caire, été condamné mercredi pour "insulte à la justice" après avoir souri de manière "sarcastique" lorsque les juges l'ont empêché d'interroger l'ancien président Hosni Moubarak, qui avait témoigné devant le tribunal.
En vertu de la loi égyptienne, la décision du tribunal de mercredi peut faire l’objet d’un appel devant une juridiction supérieure dans un délai de 60 jours.
Al-Beltagy est parvenu à poser trois questions à Moubarak avant que le tribunal ne l'empêche d'en poser davantage.
L'ancien président égyptien, Hosni Moubarak a comparu devant un tribunal, mercredi, pour témoigner à nouveau au procès de son successeur, Mohamed Morsi, dans l’affaire d’une évasion collective d'une prison cairote, remontant à 2011.
Al-Beltagy a été condamné dans trois affaires pénales distinctes (toutes motivées, selon lui, par des raisons politiques), pour lesquelles il purge actuellement une peine de 60 ans d'emprisonnement.
Mohamed Morsi a été élu président en 2012, un an après l’éviction de Moubarak après le soulèvement populaire du 25 janvier.
Il a toutefois été destitué par l'armée lors d'un coup d'État en 2013, après seulement un an de pouvoir.
Depuis le renversement de Morsi, les autorités égyptiennes ont imposé une répression sans faille à la contestation, tuant des centaines de ses partisans et renvoyant des milliers de personnes en prison pour incitation à la violence.
En vertu de la loi égyptienne, la décision du tribunal de mercredi peut faire l’objet d’un appel devant une juridiction supérieure dans un délai de 60 jours.
Al-Beltagy est parvenu à poser trois questions à Moubarak avant que le tribunal ne l'empêche d'en poser davantage.
L'ancien président égyptien, Hosni Moubarak a comparu devant un tribunal, mercredi, pour témoigner à nouveau au procès de son successeur, Mohamed Morsi, dans l’affaire d’une évasion collective d'une prison cairote, remontant à 2011.
Al-Beltagy a été condamné dans trois affaires pénales distinctes (toutes motivées, selon lui, par des raisons politiques), pour lesquelles il purge actuellement une peine de 60 ans d'emprisonnement.
Mohamed Morsi a été élu président en 2012, un an après l’éviction de Moubarak après le soulèvement populaire du 25 janvier.
Il a toutefois été destitué par l'armée lors d'un coup d'État en 2013, après seulement un an de pouvoir.
Depuis le renversement de Morsi, les autorités égyptiennes ont imposé une répression sans faille à la contestation, tuant des centaines de ses partisans et renvoyant des milliers de personnes en prison pour incitation à la violence.