La prestigieuse institution sunnite d'Al-Azhar, proche du gouvernement, comme les Frères musulmans, première force d'opposition du pays, ont dénoncé les menaces venues d'Irak contre les chrétiens et plus particulièrement l'église copte égyptienne.
Le grand imam d'Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayyeb, a déclaré via son porte-parole que "l'islam garantit la liberté de culte et interdit les agressions contre les églises".
Il a condamné mardi soir "avec force" les menaces proférées par une branche irakienne d'Al-Qaïda, après le carnage à Bagdad dimanche dans une cathédrale syriaque catholique qui a fait 53 morts, ajoutant qu'elles ne servaient "que ceux qui veulent provoquer la dissension et porter atteinte à l'unité nationale".
L'organisation islamiste des Frères musulmans s'est elle aussi démarquée des menaces d'Al-Qaïda en Irak, dont un ultimatum de 48 heures à l'église copte pour "libérer" deux femmes supposées s'être converties à l'islam a expiré mercredi.
"Les Frères musulmans avertissent tout le monde --et en premier lieu les musulmans-- que la protection des lieux de culte de tous les enfants des religions monothéistes est la mission de la majorité musulmane", a affirmé sur son site internet la confrérie, interdite mais tolérée dans les faits.
"Les Frères refusent toute menace stupide contre les lieux de culte chrétiens en Egypte, de la part de qui que ce soit et quel qu'en soit le prétexte", ajoute-t-elle.
Le chef des chrétiens coptes d'Egypte, le Pape Chenouda III, n'a pas réagi à l'ultimatum, se réjouissant au contraire que le message du groupe extrémiste ait "déclenché une vague de sympathie", loin de l'effet escompté.
Dans la presse, les prises de position positives se sont aussi multipliées, contrastant avec les nombreux et récents articles relatifs aux frictions entre coptes et musulmans sur les questions de divorce, de conversion ou encore d'interprétation du Coran.
"Les dernières menaces d'Al-Qaïda visant les Coptes d'Egypte sont en fait une menace contre tous les Egyptiens" et "un prétexte pour détruire notre unité nationale", estime mercredi l'éditorialiste Emad Erian dans le quotidien gouvernemental al-Ahram.
Le chef du parti d'opposition libéral Wafd, Sayyed Badawi, estime dans le journal de sa formation, Al-Wafd, que "nous sommes tous des Egyptiens et ne pouvons accepter des menaces contre ce qui constitue notre identité nationale".
Le gouvernement a condamné l'attentat, tout en refusant implicitement de répondre à l'ultimatum fixé parallèlement à l'église copte.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré lundi que l'Egypte ne voulait pas être "mêlée" aux événements de Bagdad.
Le pouvoir, selon la presse et des responsables de la sécurité, a néanmoins discrètement renforcé la protection autour des lieux de culte de cette minorité qui représente 6 à 10% des 80 millions d'Egyptiens, et constitue la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient.
Une branche d'Al-Qaïda en Irak a affirmé mercredi que les chrétiens étaient désormais des "cibles légitimes" après l'expiration de son ultimatum à l'église copte d'Egypte pour "libérer" deux femmes présentées comme "emprisonnées dans des monastères" pour s'être converties à l'islam.
Ce groupe a revendiqué l'attaque de dimanche soir contre une cathédrale de Bagdad au cours de laquelle 46 fidèles ont été tués et 60 blessés.
Camilia Chehata et Wafa Constantine, les deux Egyptiennes citées par le groupe, sont les épouses de prêtres coptes dont la conversion supposée à l'islam a provoqué des remous en Egypte.
Le grand imam d'Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayyeb, a déclaré via son porte-parole que "l'islam garantit la liberté de culte et interdit les agressions contre les églises".
Il a condamné mardi soir "avec force" les menaces proférées par une branche irakienne d'Al-Qaïda, après le carnage à Bagdad dimanche dans une cathédrale syriaque catholique qui a fait 53 morts, ajoutant qu'elles ne servaient "que ceux qui veulent provoquer la dissension et porter atteinte à l'unité nationale".
L'organisation islamiste des Frères musulmans s'est elle aussi démarquée des menaces d'Al-Qaïda en Irak, dont un ultimatum de 48 heures à l'église copte pour "libérer" deux femmes supposées s'être converties à l'islam a expiré mercredi.
"Les Frères musulmans avertissent tout le monde --et en premier lieu les musulmans-- que la protection des lieux de culte de tous les enfants des religions monothéistes est la mission de la majorité musulmane", a affirmé sur son site internet la confrérie, interdite mais tolérée dans les faits.
"Les Frères refusent toute menace stupide contre les lieux de culte chrétiens en Egypte, de la part de qui que ce soit et quel qu'en soit le prétexte", ajoute-t-elle.
Le chef des chrétiens coptes d'Egypte, le Pape Chenouda III, n'a pas réagi à l'ultimatum, se réjouissant au contraire que le message du groupe extrémiste ait "déclenché une vague de sympathie", loin de l'effet escompté.
Dans la presse, les prises de position positives se sont aussi multipliées, contrastant avec les nombreux et récents articles relatifs aux frictions entre coptes et musulmans sur les questions de divorce, de conversion ou encore d'interprétation du Coran.
"Les dernières menaces d'Al-Qaïda visant les Coptes d'Egypte sont en fait une menace contre tous les Egyptiens" et "un prétexte pour détruire notre unité nationale", estime mercredi l'éditorialiste Emad Erian dans le quotidien gouvernemental al-Ahram.
Le chef du parti d'opposition libéral Wafd, Sayyed Badawi, estime dans le journal de sa formation, Al-Wafd, que "nous sommes tous des Egyptiens et ne pouvons accepter des menaces contre ce qui constitue notre identité nationale".
Le gouvernement a condamné l'attentat, tout en refusant implicitement de répondre à l'ultimatum fixé parallèlement à l'église copte.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré lundi que l'Egypte ne voulait pas être "mêlée" aux événements de Bagdad.
Le pouvoir, selon la presse et des responsables de la sécurité, a néanmoins discrètement renforcé la protection autour des lieux de culte de cette minorité qui représente 6 à 10% des 80 millions d'Egyptiens, et constitue la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient.
Une branche d'Al-Qaïda en Irak a affirmé mercredi que les chrétiens étaient désormais des "cibles légitimes" après l'expiration de son ultimatum à l'église copte d'Egypte pour "libérer" deux femmes présentées comme "emprisonnées dans des monastères" pour s'être converties à l'islam.
Ce groupe a revendiqué l'attaque de dimanche soir contre une cathédrale de Bagdad au cours de laquelle 46 fidèles ont été tués et 60 blessés.
Camilia Chehata et Wafa Constantine, les deux Egyptiennes citées par le groupe, sont les épouses de prêtres coptes dont la conversion supposée à l'islam a provoqué des remous en Egypte.