Les bureaux de vote doivent ouvrir à 08H00 (06H00 GMT) pour cette première élection depuis la chute du raïs. Chaque tour de scrutin se déroulant sur deux jours, le urnes seront encore ouvertes mardi.
Après les élections en Tunisie et au Maroc, l'Egypte est le troisième pays à connaître une élection majeure dans une région bouleversée par le "Printemps arabe".
Le système électoral complexe prévoit un découpage du pays en trois régions votant successivement. Le vote de lundi concernera le Caire, Alexandrie, deuxième ville du pays, ainsi que des gouvernorats comme Louxor (Haute-Egypte). Le vote pour l'Assemblée du peuple (chambre des députés) se déroulera ainsi jusqu'au 11 janvier, puis sera suivi du 29 janvier au 11 mars par l'élection de la Choura, la chambre haute consultative.
Le précédent parlement avait été dissous dans la foulée de l'éviction de M. Moubarak du pouvoir le 11 février sous la pression d'une révolte populaire. Le futur parlement sera chargé de nommer un commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution, une étape décisive dans la transition du pays vers la démocratie promise après le soulèvement.
L'armée, qui assure la direction du pays, s'est engagée à remettre le pouvoir aux civils après la tenue d'une élection présidentielle, au plus tard fin juin 2012.
Le mouvement Frères musulmans, la force politique la mieux structurée du pays mais longtemps confiné dans l'illégalité, a formé un parti, "Liberté et Justice", pour se présenter à ce scrutin dont il compte sortir grand vainqueur.
Il a face à lui des dizaines de partis salafistes (fondamentalistes musulmans), libéraux ou de gauche, le plus souvent récents et encore mal implantés.
De nombreux élus de l'ancien parti de M. Moubarak, aujourd'hui interdit, tentent leur chance comme indépendants ou sous des bannières politiques nouvelles.
La campagne électorale a été éclipsée par une poussée de contestation du pouvoir militaire, qui a fait 42 morts et plus de 3.000 blessés dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ces derniers jours.
Comme en début d'année, la célèbre place Tahrir au Caire est occupée par des personnes réclamant cette fois le départ du maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et premier dirigeant de fait du pays.
Cette crise a provoqué la démission du Premier ministre Essam Charaf, et son successeur désigné par l'armée, Kamal el-Ganzouri, n'a pas encore formé son équipe.
A quelques heures de l'ouverture du scrutin, un gazoduc alimentant Israël a été saboté par des inconnus armés et masqués dans le nord du Sinaï, a annoncé l'agence officielle Mena.
Après les élections en Tunisie et au Maroc, l'Egypte est le troisième pays à connaître une élection majeure dans une région bouleversée par le "Printemps arabe".
Le système électoral complexe prévoit un découpage du pays en trois régions votant successivement. Le vote de lundi concernera le Caire, Alexandrie, deuxième ville du pays, ainsi que des gouvernorats comme Louxor (Haute-Egypte). Le vote pour l'Assemblée du peuple (chambre des députés) se déroulera ainsi jusqu'au 11 janvier, puis sera suivi du 29 janvier au 11 mars par l'élection de la Choura, la chambre haute consultative.
Le précédent parlement avait été dissous dans la foulée de l'éviction de M. Moubarak du pouvoir le 11 février sous la pression d'une révolte populaire. Le futur parlement sera chargé de nommer un commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution, une étape décisive dans la transition du pays vers la démocratie promise après le soulèvement.
L'armée, qui assure la direction du pays, s'est engagée à remettre le pouvoir aux civils après la tenue d'une élection présidentielle, au plus tard fin juin 2012.
Le mouvement Frères musulmans, la force politique la mieux structurée du pays mais longtemps confiné dans l'illégalité, a formé un parti, "Liberté et Justice", pour se présenter à ce scrutin dont il compte sortir grand vainqueur.
Il a face à lui des dizaines de partis salafistes (fondamentalistes musulmans), libéraux ou de gauche, le plus souvent récents et encore mal implantés.
De nombreux élus de l'ancien parti de M. Moubarak, aujourd'hui interdit, tentent leur chance comme indépendants ou sous des bannières politiques nouvelles.
La campagne électorale a été éclipsée par une poussée de contestation du pouvoir militaire, qui a fait 42 morts et plus de 3.000 blessés dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ces derniers jours.
Comme en début d'année, la célèbre place Tahrir au Caire est occupée par des personnes réclamant cette fois le départ du maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et premier dirigeant de fait du pays.
Cette crise a provoqué la démission du Premier ministre Essam Charaf, et son successeur désigné par l'armée, Kamal el-Ganzouri, n'a pas encore formé son équipe.
A quelques heures de l'ouverture du scrutin, un gazoduc alimentant Israël a été saboté par des inconnus armés et masqués dans le nord du Sinaï, a annoncé l'agence officielle Mena.