Hosni Moubarak
M. Moubarak, 83 ans, est accusé pour la mort de manifestants durant la révolte contre son régime l'an dernier et pour corruption. L'accusation a requis la peine capitale, tandis que ses avocats ont plaidé non-coupable.
M. Moubarak, dont le procès s'est ouvert le 3 août dernier, est le premier dirigeant renversé par les soulèvements du "printemps arabe" à comparaître en personne devant les juges.
Les caméras ne sont pas autorisées à l'audience, et contrairement aux précédentes sessions la télévision d'Etat n'avait toujours pas montré en fin de matinée d'images de M. Moubarak et des autres accusés arrivant au tribunal.
La télévision a toutefois rapporté que les procureurs avaient indiqué à la cour qu'un service médicalisé était prêt à la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire, à accueillir l'ancien chef d'Etat, en détention préventive dans un hô pital militaire.
L'ex-président est jugé en même temps que son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adly et six hauts responsables des services de sécurité, eux aussi passibles de la peine de mort si reconnus coupables.
Les deux fils de M. Moubarak, Alaa et Gamal, sont également jugés en même temps que leur père pour des accusations de corruption, passibles de peines de prison.
La cour pénale chargée de ce procès a été installée dans une école de police de la périphérie du Caire.
Hosni Moubarak, arrivé au pouvoir en 1981, a démissionné le 11 février 2011 après dix-huit jours d'une révolte sans précédent contre son régime. La direction du pays est assurée depuis par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) et son chef, le maréchal Hussein Tantaoui.
M. Moubarak, dont le procès s'est ouvert le 3 août dernier, est le premier dirigeant renversé par les soulèvements du "printemps arabe" à comparaître en personne devant les juges.
Les caméras ne sont pas autorisées à l'audience, et contrairement aux précédentes sessions la télévision d'Etat n'avait toujours pas montré en fin de matinée d'images de M. Moubarak et des autres accusés arrivant au tribunal.
La télévision a toutefois rapporté que les procureurs avaient indiqué à la cour qu'un service médicalisé était prêt à la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire, à accueillir l'ancien chef d'Etat, en détention préventive dans un hô pital militaire.
L'ex-président est jugé en même temps que son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adly et six hauts responsables des services de sécurité, eux aussi passibles de la peine de mort si reconnus coupables.
Les deux fils de M. Moubarak, Alaa et Gamal, sont également jugés en même temps que leur père pour des accusations de corruption, passibles de peines de prison.
La cour pénale chargée de ce procès a été installée dans une école de police de la périphérie du Caire.
Hosni Moubarak, arrivé au pouvoir en 1981, a démissionné le 11 février 2011 après dix-huit jours d'une révolte sans précédent contre son régime. La direction du pays est assurée depuis par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) et son chef, le maréchal Hussein Tantaoui.