La place Tahrir (Libération), épicentre de la révolte depuis le 25 janvier, était noire de monde en début d'après-midi.
Beaucoup de manifestants portaient des drapeaux égyptiens et des banderoles sur lesquelles était écrit "le peuple veut faire tomber le régime", leitmotiv du mouvement de contestation.
"Nous sommes le peuple, nous sommes le pouvoir", scandaient les protestataires.
"Les jeunes avec Facebook", proclamait une autre bannière, en référence au site de socialisation qui a permis aux jeunes protestataires de relayer les appels à manifester.
"Nous avons entendu dire qu'un million de personnes allaient manifester aujourd'hui", affirme Mahmoud el-Naggar, 26 ans, arrivé de Fayyoum (sud du Caire) avec un groupe d'amis.
Dans d'autres villes égyptiennes, près de 20.000 personnes ont également manifesté contre le régime, notamment 5.000 à Alexandrie (nord) et 5.000 Minya, mais également à Sohag et Assiout (sud du Caire).
"Aucune de nos demandes n'a été entendue", a expliqué Mohammad Nizar, 36 ans, place Tahrir.
"Ils ont annoncé une augmentation des salaires. Ils essaient de nous leurrer. C'est un pot-de-vin politique pour réduire le peuple au silence", dit-il, ajoutant que le "peuple ne faisait pas confiance au (nouveau) gouvernement", formé la semaine dernière.
M. Moubarak, 82 ans et presque 30 ans à la tête de l'Etat, a créé une commission en vue d'amender la Constitution, dans le cadre du "dialogue national" entamé dimanche entre le pouvoir et l'opposition dont, pour la première fois, les Frères musulmans, jusqu'alors bête noire du régime.
Lundi, le chef de l'Etat a promis une hausse de 15% des salaires des fonctionnaires et des retraites à partir du 1er avril. Il a aussi demandé la formation d'une commission d'enquête sur les violences du 2 février place Tahrir, où des affrontements meurtriers ont opposé partisans du régime et opposants à M. Moubarak.
Mais les mesures politiques - y compris l'annonce le 1er février du président qu'il s'effacerait à la fin de son 5e mandat en septembre - n'ont pas apaisé la colère des manifestants.
Beaucoup de manifestants portaient des drapeaux égyptiens et des banderoles sur lesquelles était écrit "le peuple veut faire tomber le régime", leitmotiv du mouvement de contestation.
"Nous sommes le peuple, nous sommes le pouvoir", scandaient les protestataires.
"Les jeunes avec Facebook", proclamait une autre bannière, en référence au site de socialisation qui a permis aux jeunes protestataires de relayer les appels à manifester.
"Nous avons entendu dire qu'un million de personnes allaient manifester aujourd'hui", affirme Mahmoud el-Naggar, 26 ans, arrivé de Fayyoum (sud du Caire) avec un groupe d'amis.
Dans d'autres villes égyptiennes, près de 20.000 personnes ont également manifesté contre le régime, notamment 5.000 à Alexandrie (nord) et 5.000 Minya, mais également à Sohag et Assiout (sud du Caire).
"Aucune de nos demandes n'a été entendue", a expliqué Mohammad Nizar, 36 ans, place Tahrir.
"Ils ont annoncé une augmentation des salaires. Ils essaient de nous leurrer. C'est un pot-de-vin politique pour réduire le peuple au silence", dit-il, ajoutant que le "peuple ne faisait pas confiance au (nouveau) gouvernement", formé la semaine dernière.
M. Moubarak, 82 ans et presque 30 ans à la tête de l'Etat, a créé une commission en vue d'amender la Constitution, dans le cadre du "dialogue national" entamé dimanche entre le pouvoir et l'opposition dont, pour la première fois, les Frères musulmans, jusqu'alors bête noire du régime.
Lundi, le chef de l'Etat a promis une hausse de 15% des salaires des fonctionnaires et des retraites à partir du 1er avril. Il a aussi demandé la formation d'une commission d'enquête sur les violences du 2 février place Tahrir, où des affrontements meurtriers ont opposé partisans du régime et opposants à M. Moubarak.
Mais les mesures politiques - y compris l'annonce le 1er février du président qu'il s'effacerait à la fin de son 5e mandat en septembre - n'ont pas apaisé la colère des manifestants.