Mohammed Badie, le leader des Frères musulmans en Egypte
De 100 à 120 islamistes ont été arrêtés dans plusieurs villes d'Egypte, dont 20 dans le gouvernorat de Charquiya et 30 à Qalioubiya, a affirmé le responsable sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.
Mohammed Mursi, un haut responsable des Frères musulmans, a lui indiqué à l'AFP qu'ils étaient environ 300, dont au moins 130 à Alexandrie, la grande ville du nord du pays, et 150 à Charquiya.
D'après lui, ces arrestations se sont produites lors de heurts avec les forces de l'ordre, alors que ces dernières dispersaient des rassemblements de partisans de candidats des Frères musulmans.
"Le régime cherche à terroriser les citoyens afin qu'ils n'aillent pas aux urnes", a accusé M. Mursi, en faisant état de plusieurs blessés, dont deux graves, dont l'un a pu être hospitalisé.
M. Mursi a également affirmé que la police avait fait usage de gaz lacrymogène, ce que le responsable des services de sécurité n'a pas confirmé.
Ce responsable a en revanche affirmé qu'un policier avait été blessé à Charquiya, un gouvernorat au nord du Caire.
Depuis qu'ils ont annoncé le 9 octobre leur participation au scrutin législatif, les Frères musulmans, principal groupe d'opposition en Egypte, affirment être la cible d'une campagne d'arrestations.
M. Mursi avait récemment indiqué à l'AFP que près de 250 membres de la confrérie, sur 600 interpellés en tout dans le cadre de la campagne pour les législatives du 28 novembre, se trouvaient toujours en détention.
Le mouvement, qui présente ses candidats sous l'étiquette indépendants pour contourner l'interdiction de former des partis religieux en Egypte, avait remporté un cinquième des sièges lors du précédent scrutin en 2005.
Les Frères musulmans présentent 135 candidats, mais ce chiffre n'est pas définitif, certains ayant été retoqués par la commission électorale et ayant fait appel de cette décision, avait récemment indiqué M. Mursi.
Le Parti national démocrate (PND, au pouvoir) présente près de 800 candidats, et le parti d'opposition libéral Wafd 250, pour 508 sièges à pourvoir. Sur près de 5.700 aspirants candidats en tout, environ 5.200 ont été retenus par la commission électorale.
Plusieurs ONG ont dénoncé un climat de "restrictions" avant les législatives, notamment à l'encontre de l'opposition et des médias.
Les Etats-Unis ont plaidé lundi pour des élections libres en Egypte et renouvelé leur soutien à l'idée d'observateurs internationaux, ce que le parti au pouvoir a vivement rejeté.
Mohammed Mursi, un haut responsable des Frères musulmans, a lui indiqué à l'AFP qu'ils étaient environ 300, dont au moins 130 à Alexandrie, la grande ville du nord du pays, et 150 à Charquiya.
D'après lui, ces arrestations se sont produites lors de heurts avec les forces de l'ordre, alors que ces dernières dispersaient des rassemblements de partisans de candidats des Frères musulmans.
"Le régime cherche à terroriser les citoyens afin qu'ils n'aillent pas aux urnes", a accusé M. Mursi, en faisant état de plusieurs blessés, dont deux graves, dont l'un a pu être hospitalisé.
M. Mursi a également affirmé que la police avait fait usage de gaz lacrymogène, ce que le responsable des services de sécurité n'a pas confirmé.
Ce responsable a en revanche affirmé qu'un policier avait été blessé à Charquiya, un gouvernorat au nord du Caire.
Depuis qu'ils ont annoncé le 9 octobre leur participation au scrutin législatif, les Frères musulmans, principal groupe d'opposition en Egypte, affirment être la cible d'une campagne d'arrestations.
M. Mursi avait récemment indiqué à l'AFP que près de 250 membres de la confrérie, sur 600 interpellés en tout dans le cadre de la campagne pour les législatives du 28 novembre, se trouvaient toujours en détention.
Le mouvement, qui présente ses candidats sous l'étiquette indépendants pour contourner l'interdiction de former des partis religieux en Egypte, avait remporté un cinquième des sièges lors du précédent scrutin en 2005.
Les Frères musulmans présentent 135 candidats, mais ce chiffre n'est pas définitif, certains ayant été retoqués par la commission électorale et ayant fait appel de cette décision, avait récemment indiqué M. Mursi.
Le Parti national démocrate (PND, au pouvoir) présente près de 800 candidats, et le parti d'opposition libéral Wafd 250, pour 508 sièges à pourvoir. Sur près de 5.700 aspirants candidats en tout, environ 5.200 ont été retenus par la commission électorale.
Plusieurs ONG ont dénoncé un climat de "restrictions" avant les législatives, notamment à l'encontre de l'opposition et des médias.
Les Etats-Unis ont plaidé lundi pour des élections libres en Egypte et renouvelé leur soutien à l'idée d'observateurs internationaux, ce que le parti au pouvoir a vivement rejeté.