Hosni Moubarak
Khaled Selim, qui dirige l'unité d'enquête de l'Autorité des gains illicites, a interrogé M. Moubarak, son épouse Suzanne et leurs fils Alaa et Gamal, ainsi que plusieurs anciens responsables du régime de Hosni Moubarak, renversé le 11 février, dans le cadre d'une enquête pour corruption.
"Quand j'ai commencé à enquêter sur la fortune des responsables de l'ancien régime, je me suis promis de ne pas concéder un centime de l'argent du peuple égyptien", a déclaré M. Selim au quotidien indépendant Al-Chourouk.
"Interroger M. Moubarak et les dignitaires de l'ancien régime est extrêmement difficile et très stressant", a-t-il ajouté.
"Ces sessions marathons exigent de l'endurance et une concentration intense, car il faut écouter leurs déclarations et les analyser en même temps", a-t-il expliqué.
M. Selim a décrit M. Moubarak et ses anciens lieutenants comme "des créatures venues d'une autre planète dont la seule qualité est l'art de l'évasion".
L'ex-président et ses deux fils vont être jugés à partir du 3 août pour enrichissement illégal et pour leur responsabilité présumée dans le meurtre de manifestants durant le soulèvement populaire de janvier-février.
La fortune de l'ancien raïs est estimée entre un million de dollars et des dizaines de milliards de dollars en liquide et avoirs.
Son avocat, Farid al-Dib, a une nouvelle fois démenti ces chiffres mercredi, estimant la fortune de l'ex-président à six millions de livres égyptiennes (environ un million de dollars) déposées dans une banque égyptienne au Caire.
Selon lui, cette somme représente toutes les économies de M. Moubarak, 83 ans, depuis qu'il a obtenu son diplôme de l'académie d'aviation en 1949, selon des propos rapportés par des média gouvernementaux.
La lutte contre la corruption était et reste l'une des principales exigences des militants, qui ont poussé M. Moubarak au départ.
"Quand j'ai commencé à enquêter sur la fortune des responsables de l'ancien régime, je me suis promis de ne pas concéder un centime de l'argent du peuple égyptien", a déclaré M. Selim au quotidien indépendant Al-Chourouk.
"Interroger M. Moubarak et les dignitaires de l'ancien régime est extrêmement difficile et très stressant", a-t-il ajouté.
"Ces sessions marathons exigent de l'endurance et une concentration intense, car il faut écouter leurs déclarations et les analyser en même temps", a-t-il expliqué.
M. Selim a décrit M. Moubarak et ses anciens lieutenants comme "des créatures venues d'une autre planète dont la seule qualité est l'art de l'évasion".
L'ex-président et ses deux fils vont être jugés à partir du 3 août pour enrichissement illégal et pour leur responsabilité présumée dans le meurtre de manifestants durant le soulèvement populaire de janvier-février.
La fortune de l'ancien raïs est estimée entre un million de dollars et des dizaines de milliards de dollars en liquide et avoirs.
Son avocat, Farid al-Dib, a une nouvelle fois démenti ces chiffres mercredi, estimant la fortune de l'ex-président à six millions de livres égyptiennes (environ un million de dollars) déposées dans une banque égyptienne au Caire.
Selon lui, cette somme représente toutes les économies de M. Moubarak, 83 ans, depuis qu'il a obtenu son diplôme de l'académie d'aviation en 1949, selon des propos rapportés par des média gouvernementaux.
La lutte contre la corruption était et reste l'une des principales exigences des militants, qui ont poussé M. Moubarak au départ.