Moubarak, 85 ans, est apparu devant la cour assis dans un fauteuil roulant, vêtu de blanc et le regard caché par des lunettes de soleil. Il comparaît avec ses deux fils Alaa et Gamal, son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens responsables des services de sécurité.
Des avocats des familles des victimes de la révolte du début 2011 ont scandé "le peuple veut l'exécution du meurtrier", mais à l'extérieur du tribunal quelques partisans de M. Moubarak portaient des pancartes où l'on pouvait lire notamment "Liberté pour le Président".
Ce nouveau procès avait connu un faux départ le 13 avril dernier, le président du tribunal, mis en cause pour avoir acquitté des responsables du régime déchu dans une autre affaire, se récusant l'ouverture de l'audience.
A l'issue du premier procès, qui avait débuté en août 2011, MM. Moubarak et Adli, qui risquaient la peine de mort, avaient été condamnés à la réclusion à perpétuité, mais les autres responsables avaient été acquittés.
Tous les verdicts avaient été annulés en Cassation en janvier dernier, amenant la justice à organiser ce nouveau procès qui se tient, comme précédemment, devant une cour criminelle installée pour des raisons de sécurité dans les locaux d'une école de police à la périphérie du Caire.
Des avocats des familles des victimes de la révolte du début 2011 ont scandé "le peuple veut l'exécution du meurtrier", mais à l'extérieur du tribunal quelques partisans de M. Moubarak portaient des pancartes où l'on pouvait lire notamment "Liberté pour le Président".
Ce nouveau procès avait connu un faux départ le 13 avril dernier, le président du tribunal, mis en cause pour avoir acquitté des responsables du régime déchu dans une autre affaire, se récusant l'ouverture de l'audience.
A l'issue du premier procès, qui avait débuté en août 2011, MM. Moubarak et Adli, qui risquaient la peine de mort, avaient été condamnés à la réclusion à perpétuité, mais les autres responsables avaient été acquittés.
Tous les verdicts avaient été annulés en Cassation en janvier dernier, amenant la justice à organiser ce nouveau procès qui se tient, comme précédemment, devant une cour criminelle installée pour des raisons de sécurité dans les locaux d'une école de police à la périphérie du Caire.