La décision, annoncée mercredi, a été confirmée lors d'un conseil exécutif du parti, son instance suprême, a déclaré son secrétaire général Mounir Abdel Nour.
Une des personnes présentes a fait état de "pressions terribles" venant du pouvoir pour infirmer ce retrait, alors que le second tour est prévu dimanche.
Mais un des dirigeants du Wafd, al-Sayyed al-Baddawi, s'est montré inflexible, affirmant que son parti ne reviendrait pas sur sa décision.
"Nous ne serons pas des partenaires de la falsification", a-t-il dit.
Le Wafd a obtenu deux élus au premier tour et se trouvait en ballottage pour moins d'une dizaine de sièges. Avec six députés dans l'assemblée sortante, il est le premier parti de l'opposition légale laïque.
Le Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak, qui a raflé au premier tour 209 sièges sur 508 en lice, a regretté dans un communiqué le retrait du Wafd.
"Les justifications bancales avancées par le Wafd pour son retrait reflète le traumatisme qu'il a ressenti après que les résultats des urnes eurent montré ce que les électeurs voulaient", a affirmé le PND, cité par l'agence Mena.
Les Frères musulmans, première formation de l'opposition égyptienne, ont également annoncé mercredi le retrait de leurs candidats au second tour en raison des fraudes et des violences.
La confrérie islamiste, officiellement interdite mais tolérée dans les faits, n'a eu aucun élu au premier tour et ne se trouvait en ballottage que pour 27 sièges au second.
Grand parti nationaliste fondé en 1919, le Wafd a été interdit après le renversement de la monarchie en 1952 et la prise du pouvoir par Gamal Abdel Nasser. Il a repris ses activités en 1978, mais avec une audience beaucoup plus faible qu'autrefois.
Une des personnes présentes a fait état de "pressions terribles" venant du pouvoir pour infirmer ce retrait, alors que le second tour est prévu dimanche.
Mais un des dirigeants du Wafd, al-Sayyed al-Baddawi, s'est montré inflexible, affirmant que son parti ne reviendrait pas sur sa décision.
"Nous ne serons pas des partenaires de la falsification", a-t-il dit.
Le Wafd a obtenu deux élus au premier tour et se trouvait en ballottage pour moins d'une dizaine de sièges. Avec six députés dans l'assemblée sortante, il est le premier parti de l'opposition légale laïque.
Le Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak, qui a raflé au premier tour 209 sièges sur 508 en lice, a regretté dans un communiqué le retrait du Wafd.
"Les justifications bancales avancées par le Wafd pour son retrait reflète le traumatisme qu'il a ressenti après que les résultats des urnes eurent montré ce que les électeurs voulaient", a affirmé le PND, cité par l'agence Mena.
Les Frères musulmans, première formation de l'opposition égyptienne, ont également annoncé mercredi le retrait de leurs candidats au second tour en raison des fraudes et des violences.
La confrérie islamiste, officiellement interdite mais tolérée dans les faits, n'a eu aucun élu au premier tour et ne se trouvait en ballottage que pour 27 sièges au second.
Grand parti nationaliste fondé en 1919, le Wafd a été interdit après le renversement de la monarchie en 1952 et la prise du pouvoir par Gamal Abdel Nasser. Il a repris ses activités en 1978, mais avec une audience beaucoup plus faible qu'autrefois.