Mohamed Morsi et Hicham Qandil
Le nouveau président islamiste égyptien Mohamed Morsi a désigné mardi au poste de Premier ministre le ministre sortant de l'Irrigation, Hicham Qandil, un indépendant qui a assuré que son gouvernement serait composé de personnalités choisies pour leurs compétences.
Cette annonce est intervenue 25 jours après l'investiture de M. Morsi, premier président égyptien à avoir été démocratiquement élu, qui a succédé à Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire en février 2011.
M. Qandil, 50 ans, faisait partie du cabinet sortant du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé l'an dernier par les militaires et chargé pour le moment d'expédier les affaires courantes.
Le Premier ministre désigné, ingénieur diplômé de l'Université du Caire et d'un doctorat de l'Université de Caroline du Nord, a assumé de hautes fonctions au sein de l'administration égyptienne, notamment au sein du ministère de l'Irrigation.
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, a indiqué que le président avait chargé une "personnalité indépendante de former le gouvernement" et souhaité que sa composition soit annoncée "le plus tôt possible".
"Le Dr Qandil n'avait aucune affiliation politique avant ou après la révolution" ayant provoqué le départ de Hosni Moubarak, a souligné M. Ali.
A l'issue d'un entretien avec M. Morsi, premier président égyptien non issu de l'armée depuis 1952, M. Qandil a rapporté à des journalistes l'avoir remercié "pour la confiance dont il (l)'a investi pour cette importante, lourde et difficile mission".
"Réaliser les objectifs de la révolution"
Le Premier ministre désigné a "exhorté toutes les forces politiques et le peuple d'Egypte à nous soutenir dans cette difficile mission". "Nous devons déployer tous les efforts pour réaliser les objectifs de la révolution", a-t-il affirmé.
M. Qandil a assuré que son gouvernement serait composé de technocrates et que le choix de ses ministres "ne sera pas basé sur des orientations" politiques, mais sur la "compétence".
L'Egypte, le pays le plus peuplé du monde arabe avec plus 80 millions d'habitants, connaît depuis la chute du régime de Hosni Moubarak une sévère crise, marquée par une baisse du tourisme, un effondrement des investissements étrangers, une fonte de ses réserves en devises et une aggravation du déficit budgétaire.
Le Premier ministre désigné a également affirmé que le président Morsi était en pourparlers avec le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui a géré la transition depuis le départ de Hosni Moubarak, pour savoir si son chef, le maréchal Hussein Tantaoui, conserverait le portefeuille de la Défense.
Peu connu hors des cercles politiques, M. Qandil se présente comme un homme religieux, déclarant à des journalistes après sa nomination au ministère de l'Irrigation avoir laissé pousser sa barbe "conformément à la sunna" (la tradition de Mahomet).
Issu de Frères musulmans, M. Morsi, devenu le 24 juin le cinquième président de la République d'Egypte, avait alors promis que son futur Premier ministre serait une personnalité "indépendante".
Ingénieur diplômé d'une université américaine, M. Morsi avait obtenu 51,73% des voix à la présidentielle contre 48,27% à son rival Ahmad Chafiq, ancien Premier ministre de M. Moubarak.
Cette annonce est intervenue 25 jours après l'investiture de M. Morsi, premier président égyptien à avoir été démocratiquement élu, qui a succédé à Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire en février 2011.
M. Qandil, 50 ans, faisait partie du cabinet sortant du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé l'an dernier par les militaires et chargé pour le moment d'expédier les affaires courantes.
Le Premier ministre désigné, ingénieur diplômé de l'Université du Caire et d'un doctorat de l'Université de Caroline du Nord, a assumé de hautes fonctions au sein de l'administration égyptienne, notamment au sein du ministère de l'Irrigation.
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, a indiqué que le président avait chargé une "personnalité indépendante de former le gouvernement" et souhaité que sa composition soit annoncée "le plus tôt possible".
"Le Dr Qandil n'avait aucune affiliation politique avant ou après la révolution" ayant provoqué le départ de Hosni Moubarak, a souligné M. Ali.
A l'issue d'un entretien avec M. Morsi, premier président égyptien non issu de l'armée depuis 1952, M. Qandil a rapporté à des journalistes l'avoir remercié "pour la confiance dont il (l)'a investi pour cette importante, lourde et difficile mission".
"Réaliser les objectifs de la révolution"
Le Premier ministre désigné a "exhorté toutes les forces politiques et le peuple d'Egypte à nous soutenir dans cette difficile mission". "Nous devons déployer tous les efforts pour réaliser les objectifs de la révolution", a-t-il affirmé.
M. Qandil a assuré que son gouvernement serait composé de technocrates et que le choix de ses ministres "ne sera pas basé sur des orientations" politiques, mais sur la "compétence".
L'Egypte, le pays le plus peuplé du monde arabe avec plus 80 millions d'habitants, connaît depuis la chute du régime de Hosni Moubarak une sévère crise, marquée par une baisse du tourisme, un effondrement des investissements étrangers, une fonte de ses réserves en devises et une aggravation du déficit budgétaire.
Le Premier ministre désigné a également affirmé que le président Morsi était en pourparlers avec le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui a géré la transition depuis le départ de Hosni Moubarak, pour savoir si son chef, le maréchal Hussein Tantaoui, conserverait le portefeuille de la Défense.
Peu connu hors des cercles politiques, M. Qandil se présente comme un homme religieux, déclarant à des journalistes après sa nomination au ministère de l'Irrigation avoir laissé pousser sa barbe "conformément à la sunna" (la tradition de Mahomet).
Issu de Frères musulmans, M. Morsi, devenu le 24 juin le cinquième président de la République d'Egypte, avait alors promis que son futur Premier ministre serait une personnalité "indépendante".
Ingénieur diplômé d'une université américaine, M. Morsi avait obtenu 51,73% des voix à la présidentielle contre 48,27% à son rival Ahmad Chafiq, ancien Premier ministre de M. Moubarak.