Robert Zoellick
"Leurs réserves sont à des niveaux bas donc maintenant ils se tournent vers le FMI, ils se tournent vers nous, pour essayer de voir s'ils peuvent avoir un soutien financier", a constaté M. Zoellick lors d'une conférence à Pittsburgh (Etats-Unis) retransmise sur internet.
"Mais si nous apportons un soutien financier initial au gouvernement en général, nous voudrons le faire de la même manière que celle dont j'ai parlé à propos de la Tunisie, pour le dire autrement nous assurer que c'est transparent, que cela a un rapport avec les changements auxquels aspiraient les gens ou avec une responsabilité accrue vis-à-vis de la société. Et il y aura des tensions à ce sujet", a-t-il expliqué.
"On a eu des gens dans les rues qui demandaient un système convenable, on a eu la destitution de ïHosniû Moubarak, mais on a toujours les militaires qui faisaient partie de l'ancien régime. Et maintenant on a la question de savoir comment les Frères musulmans, qui sont les grands gagnants des élections, vont gouverner", a rappelé M. Zoellick.
Selon lui, "tout cela se produit dans un pays qui a un grand sentiment de fierté et de nationalisme, et qui est susceptible face aux ingérences internationales".
"Cela offre une occasion quant à laquelle j'aimerais être optimiste à mesure que le temps passe. Je suis de nature optimiste mais je suis réaliste, et reconnais que cela va ne pas se faire sans accrocs", a-t-il souligné.
L'Egypte a demandé le 2 février un prêt d'un milliard de dollars à la Banque mondiale pour soutenir le développement du pays. En mai, l'institution avait promis jusqu'à 4,5 milliards de dollars de financements pour l'Egypte sur deux ans, "en fonction du rythme et de l'étendue des réformes".
"Mais si nous apportons un soutien financier initial au gouvernement en général, nous voudrons le faire de la même manière que celle dont j'ai parlé à propos de la Tunisie, pour le dire autrement nous assurer que c'est transparent, que cela a un rapport avec les changements auxquels aspiraient les gens ou avec une responsabilité accrue vis-à-vis de la société. Et il y aura des tensions à ce sujet", a-t-il expliqué.
"On a eu des gens dans les rues qui demandaient un système convenable, on a eu la destitution de ïHosniû Moubarak, mais on a toujours les militaires qui faisaient partie de l'ancien régime. Et maintenant on a la question de savoir comment les Frères musulmans, qui sont les grands gagnants des élections, vont gouverner", a rappelé M. Zoellick.
Selon lui, "tout cela se produit dans un pays qui a un grand sentiment de fierté et de nationalisme, et qui est susceptible face aux ingérences internationales".
"Cela offre une occasion quant à laquelle j'aimerais être optimiste à mesure que le temps passe. Je suis de nature optimiste mais je suis réaliste, et reconnais que cela va ne pas se faire sans accrocs", a-t-il souligné.
L'Egypte a demandé le 2 février un prêt d'un milliard de dollars à la Banque mondiale pour soutenir le développement du pays. En mai, l'institution avait promis jusqu'à 4,5 milliards de dollars de financements pour l'Egypte sur deux ans, "en fonction du rythme et de l'étendue des réformes".