Le 13 octobre 1981, Hosni Moubarak, vice-président depuis 1975, succède au président Anouar al-Sadate, assassiné une semaine auparavant par des jihadistes, lors d'une cérémonie militaire au Caire. L'état d'urgence est décrété et sera maintenu en permanence durant son règne.
Hosni Moubarak va s'appuyer sur un redoutable appareil policier et sur un système politique dominé par un parti présidentiel à sa dévotion.
Le 25 avril 1982, Israël se retire du Sinaï, à la suite des accords de paix de 1979.
Les 25 et 26 février 1986, des émeutes de conscrits de la police au Caire, protestant contre leurs conditions salariales et sociale, font 107 morts et plus de 700 blessés.
En mai 1989, l'Egypte retrouve sa place au sein de la Ligue arabe, qu'elle avait perdue en 1979 pour avoir pactisé avec Israël.
Le 26 juin 1995, Hosni Moubarak échappe à une tentative d'attentat à Addis Abeba, lorsque des assaillants coupent la route à son cortège et criblent de balles son véhicule blindé amené spécialement du Caire. L'attentat est revendiqué par le groupe armé islamiste Jamaa Islamiya.
Le président Moubarak sera visé par au moins six tentatives d'assassinat.
Le 17 novembre 1997, 62 personnes, dont 58 touristes pour la plupart suisses et japonais, sont tuées à Louxor (Haute-Egypte), dans une attaque à la mitraillette et au poignard revendiquée par la Jamaa islamiya.
Le 3 janvier 2000, 22 personnes trouvent la mort en Haute-Egypte dans les pires affrontements entre musulmans et chrétiens depuis vingt ans.
Le 7 octobre 2004, 34 personnes, parmi lesquelles plusieurs touristes israéliens, sont tuées et 105 blessées dans un triple attentat perpétré dans le Sinaï contre l'hôtel Hilton de Taba, à la frontière égypto-israélienne, et contre deux camps de vacances à Noueiba, à 470 kilomètres au sud-est du Caire).
Le 23 juillet 2005, quelque 70 personnes, dont de nombreux Occidentaux, périssent dans une série d'attentats à Charm al-Cheikh (Sinaï).
Du 9 novembre au 7 décembre 2005, les Frères musulmans, officiellement interdits mais tolérés dans les faits, obtiennent lors des élections législatives 88 sièges (sur 454) au Parlement, devenant la principale force d'opposition.
Leurs candidats s'étaient présentés sous l'étiquette "indépendants", en raison de l'interdiction de fonder des partis politiques sur des bases religieuses.
Le libéralisme économique s'accentue dans le pays, permettant d'amorcer un décollage économique, même s'il aggrave les inégalités et le mécontentement social.
Les nouvelles législatives du 28 novembre au 5 décembre 2010 permettent au pouvoir de consolider sa domination parlementaire, au prix d'accusations de fraude et de critiques internationales.
Le Parti national démocrate (PND, au pouvoir) rafle près de 83% des sièges après le retrait au second tour des Frères musulmans qui dénonçaient des fraudes. L'opposition laïque n'obtient qu'environ 3% des sièges.
Le 25 janvier 2011, débutent des manifestations massives contre Hosni Moubarak. Le 1er février, plus d'un million de manifestants défilent dans le pays. Une marée humaine envahit la place Tahrir, au Caire, épicentre de la contestation.
Le 11 février, Moubarak démissionne et remet ses pouvoirs au Conseil suprême des forces armées. La répression du soulèvement a fait au moins 850 morts.
Hosni Moubarak va s'appuyer sur un redoutable appareil policier et sur un système politique dominé par un parti présidentiel à sa dévotion.
Le 25 avril 1982, Israël se retire du Sinaï, à la suite des accords de paix de 1979.
Les 25 et 26 février 1986, des émeutes de conscrits de la police au Caire, protestant contre leurs conditions salariales et sociale, font 107 morts et plus de 700 blessés.
En mai 1989, l'Egypte retrouve sa place au sein de la Ligue arabe, qu'elle avait perdue en 1979 pour avoir pactisé avec Israël.
Le 26 juin 1995, Hosni Moubarak échappe à une tentative d'attentat à Addis Abeba, lorsque des assaillants coupent la route à son cortège et criblent de balles son véhicule blindé amené spécialement du Caire. L'attentat est revendiqué par le groupe armé islamiste Jamaa Islamiya.
Le président Moubarak sera visé par au moins six tentatives d'assassinat.
Le 17 novembre 1997, 62 personnes, dont 58 touristes pour la plupart suisses et japonais, sont tuées à Louxor (Haute-Egypte), dans une attaque à la mitraillette et au poignard revendiquée par la Jamaa islamiya.
Le 3 janvier 2000, 22 personnes trouvent la mort en Haute-Egypte dans les pires affrontements entre musulmans et chrétiens depuis vingt ans.
Le 7 octobre 2004, 34 personnes, parmi lesquelles plusieurs touristes israéliens, sont tuées et 105 blessées dans un triple attentat perpétré dans le Sinaï contre l'hôtel Hilton de Taba, à la frontière égypto-israélienne, et contre deux camps de vacances à Noueiba, à 470 kilomètres au sud-est du Caire).
Le 23 juillet 2005, quelque 70 personnes, dont de nombreux Occidentaux, périssent dans une série d'attentats à Charm al-Cheikh (Sinaï).
Du 9 novembre au 7 décembre 2005, les Frères musulmans, officiellement interdits mais tolérés dans les faits, obtiennent lors des élections législatives 88 sièges (sur 454) au Parlement, devenant la principale force d'opposition.
Leurs candidats s'étaient présentés sous l'étiquette "indépendants", en raison de l'interdiction de fonder des partis politiques sur des bases religieuses.
Le libéralisme économique s'accentue dans le pays, permettant d'amorcer un décollage économique, même s'il aggrave les inégalités et le mécontentement social.
Les nouvelles législatives du 28 novembre au 5 décembre 2010 permettent au pouvoir de consolider sa domination parlementaire, au prix d'accusations de fraude et de critiques internationales.
Le Parti national démocrate (PND, au pouvoir) rafle près de 83% des sièges après le retrait au second tour des Frères musulmans qui dénonçaient des fraudes. L'opposition laïque n'obtient qu'environ 3% des sièges.
Le 25 janvier 2011, débutent des manifestations massives contre Hosni Moubarak. Le 1er février, plus d'un million de manifestants défilent dans le pays. Une marée humaine envahit la place Tahrir, au Caire, épicentre de la contestation.
Le 11 février, Moubarak démissionne et remet ses pouvoirs au Conseil suprême des forces armées. La répression du soulèvement a fait au moins 850 morts.