"Ne soyez pas fatigués, ne soyez pas fatigués. La liberté n'est pas encore libérée", scandait un militant via un haut-parleur devant le village de tentes installé derrière des barricades.
Deux enfants de sept ou huit ans se promenaient au milieu des manifestants avec des pancartes sur la poitrine sur lesquelles on pouvait lire "Moubarak tue les gens", au lendemain de nouvelles manifestations monstres pour demander le départ du raïs au pouvoir depuis 29 ans.
De nombreuses personnes ont dormi comme les nuits précédentes autour des chars qui bloquent les accès à la place. Les militants redoutent que leur départ ne se traduise par de nouvelles attaques de partisans de M. Moubarak, ou qu'il ne manoeuvrent pour faire évacuer la place par la force.
Essam Magdi, un juriste de 35 ans, se dit insensible à la formation d'un comité pour réviser la Constitution annoncé la veille par le pouvoir: "il ne peut y avoir de négociations tant que Moubarak ne part pas. Une fois qu'il sera parti, on pourra parler de toutes sortes de choses".
L'armée "veut nous pousser plus à l'intérieur de la place. Ils veulent nous voir partir, c'est pour cela que nous dormons ici. Nous aimons les soldats et nous leur faisons confiance, mais nous ne faisons pas confiance à ceux qui les commandent", ajoute-t-il.
"Nous ne voulons ni un Etat militaire, ni un Etat religieux. Ce que nous voulons, c'est un Etat basé sur des institutions et des élections", assure Atif Awad, un charpentier de 34 ans membre des Frères musulmans, la principale force d'opposition en Egypte.
Deux enfants de sept ou huit ans se promenaient au milieu des manifestants avec des pancartes sur la poitrine sur lesquelles on pouvait lire "Moubarak tue les gens", au lendemain de nouvelles manifestations monstres pour demander le départ du raïs au pouvoir depuis 29 ans.
De nombreuses personnes ont dormi comme les nuits précédentes autour des chars qui bloquent les accès à la place. Les militants redoutent que leur départ ne se traduise par de nouvelles attaques de partisans de M. Moubarak, ou qu'il ne manoeuvrent pour faire évacuer la place par la force.
Essam Magdi, un juriste de 35 ans, se dit insensible à la formation d'un comité pour réviser la Constitution annoncé la veille par le pouvoir: "il ne peut y avoir de négociations tant que Moubarak ne part pas. Une fois qu'il sera parti, on pourra parler de toutes sortes de choses".
L'armée "veut nous pousser plus à l'intérieur de la place. Ils veulent nous voir partir, c'est pour cela que nous dormons ici. Nous aimons les soldats et nous leur faisons confiance, mais nous ne faisons pas confiance à ceux qui les commandent", ajoute-t-il.
"Nous ne voulons ni un Etat militaire, ni un Etat religieux. Ce que nous voulons, c'est un Etat basé sur des institutions et des élections", assure Atif Awad, un charpentier de 34 ans membre des Frères musulmans, la principale force d'opposition en Egypte.