Ahmad Nazif
M. Nazif est accusé de s'être approprié un terrain appartenant à l'Etat et d'avoir détourné de l'argent public. C'est la première fois qu'un dignitaire du régime de l'ancien président Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en février par une révolte populaire, est entendu par un tribunal militaire.
"M. Nazif est actuellement interrogé par la justice militaire", a annoncé la source militaire.
M. Nazif est entendu en même temps que l'ancien gouverneur de Louxor Samir Farag et un homme d'affaires, Mamdouh Qoleib. L'affaire a été transférée à la justice militaire parce que M. Farag est un général de l'armée à la retraite, selon la même source.
Le 12 juillet, Ahmad Nazif avait été condamné à un an de prison avec sursis dans une affaire d'utilisation abusive de fonds publics et de profits illicites pour un montant de 92 millions de livres égyptiennes (environ 11 millions d'euros).
Plusieurs anciens ministres, responsables et hommes d'affaires associés à l'ère Moubarak sont actuellement poursuivis, les militaires, au pouvoir depuis la chute de l'ancien président, ayant promis de traduire en justice tous les dignitaires soupçonnés d'abus.
Le procès de l'ancien ministre de l'Intérieur, le redouté Habib al-Adli, accusé d'avoir donné l'ordre de tuer des manifestants pendant le soulèvement populaire de janvier et février qui a provoqué la chute du régime, a été reporté le 25 juillet au 3 août, pour se tenir en même temps que celui de M. Moubarak.
Hosni Moubarak devrait être jugé dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où il est hospitalisé en raison de problèmes cardiaques.
Mais les militants des droits de l'Homme font pression pour que les anciens responsables mis en cause -- M. Moubarak, ses deux fils, Habib al-Adli et ses six adjoints -- soient jugés au Caire.
Cinq mois après la chute spectaculaire du président Hosni Moubarak le 11 février, les manifestants sont redescendus sur la place Tahrir, épicentre de la révolte au Caire, pour réclamer de réelles réformes.
Les manifestants qui ont chassé Hosni Moubarak du pouvoir ont progressivement tourné leur colère contre le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui gère le pays depuis février et s'est engagé à plusieurs reprises à transmettre le pouvoir au plus vite à un gouvernement démocratiquement élu.
Ils reprochent aux autorités militaires la lenteur des réformes annoncées, le maintien de pratiques répressives héritées de l'ancien régime ou encore la présence de partisans de M. Moubarak au gouvernement et dans la haute administration.
Samedi, de violents affrontements entre manifestants réclamant des réformes et partisans des militaires au pouvoir ont fait plus de 200 blessés au Caire.
"M. Nazif est actuellement interrogé par la justice militaire", a annoncé la source militaire.
M. Nazif est entendu en même temps que l'ancien gouverneur de Louxor Samir Farag et un homme d'affaires, Mamdouh Qoleib. L'affaire a été transférée à la justice militaire parce que M. Farag est un général de l'armée à la retraite, selon la même source.
Le 12 juillet, Ahmad Nazif avait été condamné à un an de prison avec sursis dans une affaire d'utilisation abusive de fonds publics et de profits illicites pour un montant de 92 millions de livres égyptiennes (environ 11 millions d'euros).
Plusieurs anciens ministres, responsables et hommes d'affaires associés à l'ère Moubarak sont actuellement poursuivis, les militaires, au pouvoir depuis la chute de l'ancien président, ayant promis de traduire en justice tous les dignitaires soupçonnés d'abus.
Le procès de l'ancien ministre de l'Intérieur, le redouté Habib al-Adli, accusé d'avoir donné l'ordre de tuer des manifestants pendant le soulèvement populaire de janvier et février qui a provoqué la chute du régime, a été reporté le 25 juillet au 3 août, pour se tenir en même temps que celui de M. Moubarak.
Hosni Moubarak devrait être jugé dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où il est hospitalisé en raison de problèmes cardiaques.
Mais les militants des droits de l'Homme font pression pour que les anciens responsables mis en cause -- M. Moubarak, ses deux fils, Habib al-Adli et ses six adjoints -- soient jugés au Caire.
Cinq mois après la chute spectaculaire du président Hosni Moubarak le 11 février, les manifestants sont redescendus sur la place Tahrir, épicentre de la révolte au Caire, pour réclamer de réelles réformes.
Les manifestants qui ont chassé Hosni Moubarak du pouvoir ont progressivement tourné leur colère contre le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui gère le pays depuis février et s'est engagé à plusieurs reprises à transmettre le pouvoir au plus vite à un gouvernement démocratiquement élu.
Ils reprochent aux autorités militaires la lenteur des réformes annoncées, le maintien de pratiques répressives héritées de l'ancien régime ou encore la présence de partisans de M. Moubarak au gouvernement et dans la haute administration.
Samedi, de violents affrontements entre manifestants réclamant des réformes et partisans des militaires au pouvoir ont fait plus de 200 blessés au Caire.