Rachid Mohamed Rachid
Rachid Mohamed Rachid, ancien ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur, recherché par Interpol, a été condamné pour profits illicites et dilapidation de fonds publics.
Deux autres ex-ministres -Youssef Boutros-Ghali (Finances) et Anas el-Fiqqi (Information)- ont été acquittés dans une affaire d'utilisation de fonds publics à des fins électorales. M. Boutros-Ghali est lui aussi recherché par Interpol.
L'ancien ministre du Logement Ahmad Maghrabi, poursuivi dans une affaire de vente immobilière, a lui aussi été relaxé, ainsi que plusieurs hommes d'affaires également accusés dans ce dossier.
La chute du président Hosni Moubarak le 11 février s'est traduite par des poursuites contre de nombreuses personnalités politiques et économiques liées à son régime, en particulier les proches de son fils et héritier supposé, Gamal.
Plusieurs anciens ministres ont déjà été condamnés à des peines de prison pour des affaires de malversations financières.
Les jugements de policiers et de responsables gouvernementaux pour les violences qui ont fait officiellement quelque 850 morts durant le soulèvement du début de l'année se font toutefois attendre, provoquant la colère d'une partie de la population et des familles des victimes.
Un appel à manifester vendredi a été lancé pour demander que la justice soit plus rapide pour condamner ceux jugés responsables de ces violences contre les manifestants.
Le procès de l'ex-président Moubarak et ses deux fils, Gamal et Alaa, doit quant à lui s'ouvrir le 3 août prochain. Ils sont poursuivis pour enrichissement illégal et également dans le cadre de l'enquête sur les violences policières de janvier et février.
Deux autres ex-ministres -Youssef Boutros-Ghali (Finances) et Anas el-Fiqqi (Information)- ont été acquittés dans une affaire d'utilisation de fonds publics à des fins électorales. M. Boutros-Ghali est lui aussi recherché par Interpol.
L'ancien ministre du Logement Ahmad Maghrabi, poursuivi dans une affaire de vente immobilière, a lui aussi été relaxé, ainsi que plusieurs hommes d'affaires également accusés dans ce dossier.
La chute du président Hosni Moubarak le 11 février s'est traduite par des poursuites contre de nombreuses personnalités politiques et économiques liées à son régime, en particulier les proches de son fils et héritier supposé, Gamal.
Plusieurs anciens ministres ont déjà été condamnés à des peines de prison pour des affaires de malversations financières.
Les jugements de policiers et de responsables gouvernementaux pour les violences qui ont fait officiellement quelque 850 morts durant le soulèvement du début de l'année se font toutefois attendre, provoquant la colère d'une partie de la population et des familles des victimes.
Un appel à manifester vendredi a été lancé pour demander que la justice soit plus rapide pour condamner ceux jugés responsables de ces violences contre les manifestants.
Le procès de l'ex-président Moubarak et ses deux fils, Gamal et Alaa, doit quant à lui s'ouvrir le 3 août prochain. Ils sont poursuivis pour enrichissement illégal et également dans le cadre de l'enquête sur les violences policières de janvier et février.