Réunis sur la place Talaat Harb, musulmans et chrétiens ont réclamé que les responsables de ces violences, qui ont fait 25 morts et au moins 300 blessés, soient jugés.
Environ 200 personnes portaient des bougies en mémoire des "martyrs".
Il faut "arrêter les officiers responsables du massacre de Maspero", quartier du Caire où les affrontements se sont produits, proclamait une pancarte.
"Ce n'est pas un conflit confessionnel mais un massacre militaire", "Le peuple veut la chute du maréchal" Hussein Tantaoui, qui dirige le pays depuis la démission du président Hosni Moubarak, criaient-ils.
Les manifestants ont également demandé que le ministre de l'Information, Osama Haikal, rende des comptes pour la couverture des événements par la télévision d'Etat, qu'ils ont qualifiée de partiale et dont ils ont jugé qu'elle appelait à la sédition.
Plusieurs témoins ont affirmé que les manifestants avaient été visés par les tirs de soldats et que plusieurs personnes étaient mortes écrasées par des véhicules blindés.
L'armée égyptienne, confrontée à une vive émotion nationale et internationale, a démenti lors d'une conférence de presse avoir fait un usage excessif de la force face à la manifestation copte.
Dans un communiqué commun, plusieurs groupes, comme la "Coalition des jeunes de la révolution" et l'une des deux factions du "Mouvement du 6 avril", qui rassemblent de jeunes militants pro-démocratie ayant lancé la contestation de janvier-février, ont appelé à juger le responsable de la police militaire et le ministre de l'Information.
Ils ont également appelé à "purger les médias gouvernementaux de tous ceux qui ont été impliqués dans (...) la falsification de la vérité", à "résoudre les problèmes des citoyens chrétiens et à accéder à leurs revendications justes en promulguant une loi unifiée pour les lieux de culte".
Les Coptes, qui représentent de 6 à 10% de la population égyptienne, dénoncent une législation très contraignante pour obtenir des permis de construire ou de rénover des églises, alors que les mosquées profitent d'un régime très libéral.
Le gouvernement a promis jeudi qu'il allait examiner la question sensible des permis pour les églises, affirmant qu'il voulait "régler la situation des lieux de culte chrétiens sans permis partout dans la république".
Environ 200 personnes portaient des bougies en mémoire des "martyrs".
Il faut "arrêter les officiers responsables du massacre de Maspero", quartier du Caire où les affrontements se sont produits, proclamait une pancarte.
"Ce n'est pas un conflit confessionnel mais un massacre militaire", "Le peuple veut la chute du maréchal" Hussein Tantaoui, qui dirige le pays depuis la démission du président Hosni Moubarak, criaient-ils.
Les manifestants ont également demandé que le ministre de l'Information, Osama Haikal, rende des comptes pour la couverture des événements par la télévision d'Etat, qu'ils ont qualifiée de partiale et dont ils ont jugé qu'elle appelait à la sédition.
Plusieurs témoins ont affirmé que les manifestants avaient été visés par les tirs de soldats et que plusieurs personnes étaient mortes écrasées par des véhicules blindés.
L'armée égyptienne, confrontée à une vive émotion nationale et internationale, a démenti lors d'une conférence de presse avoir fait un usage excessif de la force face à la manifestation copte.
Dans un communiqué commun, plusieurs groupes, comme la "Coalition des jeunes de la révolution" et l'une des deux factions du "Mouvement du 6 avril", qui rassemblent de jeunes militants pro-démocratie ayant lancé la contestation de janvier-février, ont appelé à juger le responsable de la police militaire et le ministre de l'Information.
Ils ont également appelé à "purger les médias gouvernementaux de tous ceux qui ont été impliqués dans (...) la falsification de la vérité", à "résoudre les problèmes des citoyens chrétiens et à accéder à leurs revendications justes en promulguant une loi unifiée pour les lieux de culte".
Les Coptes, qui représentent de 6 à 10% de la population égyptienne, dénoncent une législation très contraignante pour obtenir des permis de construire ou de rénover des églises, alors que les mosquées profitent d'un régime très libéral.
Le gouvernement a promis jeudi qu'il allait examiner la question sensible des permis pour les églises, affirmant qu'il voulait "régler la situation des lieux de culte chrétiens sans permis partout dans la république".