Les 2.680 bureaux de vote ont ouvert à 08h00 et devraient fermer à 19h00. Au total, 5,5 millions de Catalans sont appelés aux urnes. Les derniers sondages d‘opinion donnent séparatistes et unionistes au coude-à-coude.
Mais aucun des six partis du parlement sortant, dont les sensibilités vont de la gauche séparatiste marxiste à la droite du Parti populaire (PP) du chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, ne devrait être en mesure d‘obtenir à lui seul la majorité absolue (68 sièges).
Ces élections régionales anticipées ont été voulues par Mariano Rajoy, pour, selon son expression, rétablir la “normalité” en Catalogne.
Il a émis l‘espoir qu‘elles aboutissent à la mise en place d‘un gouvernement régional favorable au maintien de la région la plus riche d‘Espagne au sein de la nation espagnole.
Mariano Rajoy lui-même avait annoncé la tenue de ce scrutin fin octobre, en même temps que la dissolution du parlement sortant et la destitution de l‘exécutif autonome de Catalogne, sanctionnés pour avoir organisé le 1er octobre un référendum d‘autodétermination déclaré inconstitutionnel.
Les séparatistes ont fait campagne alors que leurs dirigeants sont sous le coup d‘enquêtes judiciaires ou en détention préventive. Le président destitué de Catalogne, Carles Puigdemont, l‘a fait, lui, de Bruxelles où il s‘est exilé.
Bien que fatigués par trois mois de tensions, les Catalans restent très mobilisés par ce scrutin, perçu comme un référendum sur le degré de soutien dont jouissent les indépendantistes depuis la mise de la région sous la tutelle de Madrid. La participation est attendue à une niveau record, autour de 80%.
TON PLUS CONCILIANT
Avec un paysage politique morcelé, la négociation d‘alliances pour permettre la formation d‘un gouvernement pourrait prendre plusieurs semaines.
Des tractations qui devraient débuter le 6 janvier, après les fêtes de fin d‘année, et qui en cas d’échec pourraient déboucher sur de nouvelles élections au printemps.
Le Parti démocrate européen catalan (PDeCAT) de Carles Puigdemont et la Gauche républicaine de Catalogne (Esguerra Republicana de Catalunya, ERC) n‘ont pas réussi à reconstituer le front uni qui leur avait permis de conquérir le pouvoir aux élections régionales en 2015. Ils vont séparément aux urnes.
L‘ERC, dont le chef et ancien adjoint de Carles Puigdemont, Oriol Junqueras, est en détention provisoire, devrait devenir le parti indépendantiste le plus important au parlement régional.
Selon certains sondages. Il serait au coude-à-coude avec Ciudadanos, formation de centre droit unioniste, avec de 23% à 25% des suffrages exprimés.
Si l‘on en croit le quotidien El Pais, on s‘achemine vers une majorité pour les séparatistes avec le soutien ou l‘abstention du parti anti-austérité Podemos.
Podemos est favorable à l‘unité constitutionnelle de l‘Espagne mais estime que les Catalans ont le droit de se prononcer sur leur avenir par un référendum autorisé par Madrid.
Il souhaite une alliance de partis de gauche dont certains sont indépendantistes et d‘autres non.
Oriol Junqueras, qui a fait campagne de la prison où il est incarcéré dans la banlieue de Madrid, a lui-même adopté un ton plus conciliant envers Madrid.
“Je peux vous assurer que nous sommes des démocrates avant d’être des séparatistes et que la fin (obtenir l‘indépendance) ne justifie pas toujours les moyens”, a-t-il dit dans une interview à Reuters à laquelle il a répondu par écrit lundi.
Lors de récents rassemblements, de nombreux partisans de la sécession ont paru reconnaître qu‘obtenir l‘indépendance sans le consentement de l‘Espagne n’était plus le but recherché.
Mais aucun des six partis du parlement sortant, dont les sensibilités vont de la gauche séparatiste marxiste à la droite du Parti populaire (PP) du chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, ne devrait être en mesure d‘obtenir à lui seul la majorité absolue (68 sièges).
Ces élections régionales anticipées ont été voulues par Mariano Rajoy, pour, selon son expression, rétablir la “normalité” en Catalogne.
Il a émis l‘espoir qu‘elles aboutissent à la mise en place d‘un gouvernement régional favorable au maintien de la région la plus riche d‘Espagne au sein de la nation espagnole.
Mariano Rajoy lui-même avait annoncé la tenue de ce scrutin fin octobre, en même temps que la dissolution du parlement sortant et la destitution de l‘exécutif autonome de Catalogne, sanctionnés pour avoir organisé le 1er octobre un référendum d‘autodétermination déclaré inconstitutionnel.
Les séparatistes ont fait campagne alors que leurs dirigeants sont sous le coup d‘enquêtes judiciaires ou en détention préventive. Le président destitué de Catalogne, Carles Puigdemont, l‘a fait, lui, de Bruxelles où il s‘est exilé.
Bien que fatigués par trois mois de tensions, les Catalans restent très mobilisés par ce scrutin, perçu comme un référendum sur le degré de soutien dont jouissent les indépendantistes depuis la mise de la région sous la tutelle de Madrid. La participation est attendue à une niveau record, autour de 80%.
TON PLUS CONCILIANT
Avec un paysage politique morcelé, la négociation d‘alliances pour permettre la formation d‘un gouvernement pourrait prendre plusieurs semaines.
Des tractations qui devraient débuter le 6 janvier, après les fêtes de fin d‘année, et qui en cas d’échec pourraient déboucher sur de nouvelles élections au printemps.
Le Parti démocrate européen catalan (PDeCAT) de Carles Puigdemont et la Gauche républicaine de Catalogne (Esguerra Republicana de Catalunya, ERC) n‘ont pas réussi à reconstituer le front uni qui leur avait permis de conquérir le pouvoir aux élections régionales en 2015. Ils vont séparément aux urnes.
L‘ERC, dont le chef et ancien adjoint de Carles Puigdemont, Oriol Junqueras, est en détention provisoire, devrait devenir le parti indépendantiste le plus important au parlement régional.
Selon certains sondages. Il serait au coude-à-coude avec Ciudadanos, formation de centre droit unioniste, avec de 23% à 25% des suffrages exprimés.
Si l‘on en croit le quotidien El Pais, on s‘achemine vers une majorité pour les séparatistes avec le soutien ou l‘abstention du parti anti-austérité Podemos.
Podemos est favorable à l‘unité constitutionnelle de l‘Espagne mais estime que les Catalans ont le droit de se prononcer sur leur avenir par un référendum autorisé par Madrid.
Il souhaite une alliance de partis de gauche dont certains sont indépendantistes et d‘autres non.
Oriol Junqueras, qui a fait campagne de la prison où il est incarcéré dans la banlieue de Madrid, a lui-même adopté un ton plus conciliant envers Madrid.
“Je peux vous assurer que nous sommes des démocrates avant d’être des séparatistes et que la fin (obtenir l‘indépendance) ne justifie pas toujours les moyens”, a-t-il dit dans une interview à Reuters à laquelle il a répondu par écrit lundi.
Lors de récents rassemblements, de nombreux partisans de la sécession ont paru reconnaître qu‘obtenir l‘indépendance sans le consentement de l‘Espagne n’était plus le but recherché.